Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil a critiqué la création de « l'unité des jeunes d'al-Aqsa » par la branche du Hamas au Liban. Cet appel a été lancé lundi, dans un message sur X (ex-Twitter), en référence à l'opération du mouvement islamiste palestinien lancée contre Israël le 7 octobre, enjoignant les jeunes Palestiniens du Liban à s'engager. « Nous considérons toute action armée provenant du territoire libanais comme une attaque contre la souveraineté nationale », a notamment déclaré M. Bassil.
Le Hamas a appelé à la poursuite de ce qu'il a « réalisé lors des attaques du 7 octobre, ainsi qu'à une victoire pour le peuple palestinien », demandant aux jeunes de rejoindre ses rangs.
Le 7 octobre, des milliers de combattants du Hamas ont pénétré dans le sud d'Israël en utilisant des tracteurs, des lance-roquettes et des explosifs, se frayant un chemin à travers de larges trous creusés dans des parties de la barrière frontalière de Gaza. Certains ont utilisé des parapentes motorisés pour survoler la clôture, d'autres ont traversé la mer. Ils ont ensuite ramené des otages israéliens dans la bande de Gaza puis négocié un échange de prisonniers avec Israël. L'Etat hébreu a riposté en lançant une guerre totale contre Gaza. Environ 16 000 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre dans l'enclave.
Les factions palestiniennes ne peuvent pas être armées au Liban
« Nous rappelons à tous l'accord libanais depuis l'accord de Taëf en 1990 sur la nécessité de désarmer les Palestiniens à l'intérieur et à l'extérieur des camps, ainsi que le consensus sur l'annulation de l'accord du Caire qui légitimait les actions armées menées par les Palestiniens du Liban depuis 1969 », a poursuivi Gebran Bassil.
Conclu en 1989, l'accord de Taëf qui a mis fin à la guerre civile libanaise en 1990, appelait toutes les parties et factions armées du pays à désarmer et à remettre leurs armes à l'Etat.
« Le Liban a le droit de se renforcer par sa résistance nationale contre Israël, et il s'affaiblit en permettant au Hamas de s'implanter à nouveau dans le sud pour attaquer Israël à partir de son territoire », a souligné le chef du CPL.
Une série d'attaques transfrontalières entre le Hezbollah et Israël ont eu lieu depuis le 7 octobre. Plus de 100 Libanais, dont 15 civils, ont été tués. Selon Relief Web, le portail d'informations humanitaires lié aux Nations unies, le Liban compte plus de 46 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays, qui se sont installées dans des abris loin de la frontière sud ou plus au nord du pays.
« L'Histoire aurait dû nous apprendre à ne pas devenir une monnaie d'échange en temps de guerre alors que nous pouvons faire valoir nos conditions à la table des négociations en temps de diplomatie », a conclu Gebran Bassil.
Les factions palestiniennes ne peuvent pas être armées, ah la bonne blague, mais ils le sont déjà sous votre nez et votre barbe à tous et n’hésitent pas à affronter notre armée officielle lorsque l’ordre leur est donné. Alors trêve de balivernes et de poudre aux yeux. Vous avez fait de notre pays une base pour les terroristes et venez pleurer les conséquences de vos actes en vous faisant passer pour des patriotes alors que vous ignorez le sens même de ce mot. Opportuniste, oui, imbus de votre personne mille fois oui, mais surtout un loser qui a fait ses preuves dans tout ce qu’il a entrepris.
11 h 02, le 05 décembre 2023