Onze otages israéliens sont arrivés en Israël ; la trêve humanitaire à Gaza prolongée de 48h : Jour 52 de la guerre Hamas-Israël

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël. Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a confié son "immense soulagement" après la libération des trois mineurs Franco-israéliens, rappelant que "la priorité numéro 1 de la France" était "de faire libérer tous nos compatriotes" encore aux mains du mouvement palestinien. "Nous retrouvons, nous aussi France, trois de nos enfants, Eitan, Erez et Sahar, qui ont été lâchement pris en otage et qui sont enfin libres", s'est réjouie la cheffe de la diplomatie française sur BFMTV, ajoutant que la France "ne relâchera pas ses efforts" jusqu'à ce que "tous les otages", notamment "cinq Français disparus" retrouvent la liberté.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a salué la libération des onze otages, dont « deux adolescents allemands ». « Après 52 jours de souffrance et de désespoir, leur mère peut les prendre à nouveau dans les bras. Je pense aux familles qui continuent d'attendre dans la peur. Nous faisons tout pour qu'elles aussi puissent les prendre dans les bras », a déclaré la ministre dans un message posté sur X.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se rendra une nouvelle fois en Israël et en Cisjordanie d'ici la fin de semaine, ainsi qu'à Dubaï, a indiqué à des journalistes lundi un haut responsable du département d'Etat. Il s'agira de la troisième visite du chef de la diplomatie américaine au Moyen-Orient depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas palestinien le 7 octobre. 

"Au cours de ses réunions au Moyen-Orient, il insistera sur le besoin de continuer à fournir une aide humanitaire à Gaza, d'assurer la libération de tous les otages et d'améliorer la protection des civils a Gaza", a dit le responsable qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat. M. Blinken plaidera par ailleurs à nouveau pour la création d'un Etat palestinien indépendant en tant que seule solution à terme et évoquera les efforts pour "contenir le conflit", selon la même source.

Les onze otages israéliens libérés lundi soir par le Hamas sont "désormais" en Israël, a annoncé l'armée israélienne. "Après un examen médical initial, nos forces les accompagneront jusqu'à ce qu'ils soient réunis avec leurs familles", a-t-elle précisé dans un communiqué.

C'est le quatrième groupe d'otages libéré depuis vendredi, dans le cadre d'un accord qui devait expirer mardi matin mais va être prolongé deux jours, selon le Hamas et le Qatar.

Doha, un des médiateurs de l'accord de trêve avec les Etats-Unis et l'Egypte, a annoncé que des Français, des Allemands et des Argentins figuraient parmi ce groupe, qui ne comprend que des binationaux. Le Forum des familles des otages et le responsable du kibboutz où ils vivaient, ont annoncé que trois mineurs binationaux franco-israéliens font partie des otages.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lors d'une réunion du gouvernement qu'il "poursuivait le plan convenu" pour la libération des otages, rapporte le journal israélien Haaretz. Il a ajouté que "l'objectif central" reste "la libération des otages, l'élimination du Hamas et, bien sûr, la garantie que cette menace ne se répètera pas à Gaza".

Pourquoi certains contestent le terme de « prisonniers » pour les Palestiniens détenus par Israël ?

Clara Hage explique pourquoi le terme de « prisonniers » est en partie incorrect quand il s’agit d’évoquer les 300 Palestiniens qu'Israël a listés comme candidats à la libération dans le cadre de l’accord, 287 d’entre eux ayant moins de 18 ans.  Lire ici. 

"Le Liban ne veut pas et ne cherche pas la guerre", a déclaré le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdlallah Bou Habib, rapporte le palais Bustros sur X. Il a appelé "à ce qu'on demande aux responsables israéliens d'arrêter de menacer de détruire le Liban et de mettre fin aux violations militaires quotidiennes et répétées de la souveraineté du Liban".

Le service de dialyse de l'hôpital al-Chifa fonctionne à nouveau, selon le ministère de la Santé de Gaza, rapporte al-Jazeera. Al-Chifa, le plus grand hôpital de l'enclave, a été assiégé par l'armée israélienne le 11 novembre, puis pris d'assaut quatre jours plus tard. L'armée s'est retirée de l'hôpital à la suite de l'accord de trêve qui a débuté le 24 novembre. Le ministère de la Santé a appelé les patients dialysés de la ville de Gaza et des zones nord de Gaza à se rendre demain à l'hôpital al-Chifa afin d'y recevoir un traitement.

Quarante camions d'aide humanitaire ont pu entrer dans le nord de la bande de Gaza aujourd'hui, annonce le Croissant-Rouge palestinien sur X.

The Palestine Red Crescent teams are currently delivering around 40 trucks filled with aid into #Gaza City and the northern areas through the checkpoint that separates the northern and southern parts of the Strip.#HumantarianAid#Humantarians pic.twitter.com/xdghPvhILI

— PRCS (@PalestineRCS) November 27, 2023

Les équipes du Croissant-Rouge palestinien chargées de l'acheminement de l'aide ont franchi le point de contrôle israélien qui divise la bande de Gaza assiégée. C'est à ce même point de contrôle que les équipes d'ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien ont été arrêtées la semaine dernière alors qu'elles tentaient d'acheminer des blessés du nord au sud de la bande de Gaza.

Les membres d'une famille mangent dans les ruines de Khouzaa, à l'est de Khan Younès. Photo Said Khatib/AFP 

La prolongation de deux jours de la trêve à Gaza "est une lueur d'espoir et d'humanité" même si ce ne sera pas suffisant pour apporter l'aide nécessaire aux habitants de Gaza qui en ont besoin, a déclaré lundi le secrétaire général de l'ONU, rapporte l'AFP.

"C'est une lueur d'espoir et d'humanité au milieu des ténèbres de la guerre et j'espère que cela nous permettra d'accroître encore plus l'aide humanitaire aux habitants de Gaza qui souffrent tant, en sachant que même avec ce temps supplémentaire il sera impossible de satisfaire tous les besoins immenses de la population", a déclaré Antonio Guterres.

Un responsable israélien confirme l'accord conclu avec le Hamas pour prolonger de deux jours la trêve actuelle en échange de la libération de 20 otages supplémentaires, rapporte le Haaretz.

Auparavant, le Hamas avait déclaré que la prolongation se ferait selon les mêmes termes que l'accord conclu il y a quatre jours, ce qui signifierait qu'Israël libérerait trois fois plus d'otages que le Hamas n'en libère de la bande de Gaza.

Le Hamas a annoncé sur sa chaîne Telegram avoir reçu la liste des noms des détenus qui seront libérés des prisons israéliennes lundi. Cette liste comprend trois femmes et 30 mineurs. Bien que le mouvement palestinien ait rendu public le nom des trois femmes, il n'a pas fait de même pour les mineurs.

Le département américain de la Défense a déclaré que la tentative de détournement d'un navire commercial lié à Israël qui a eu lieu dimanche semble avoir été menée par des pirates somaliens et non par des rebelles houthis, a rapporté Reuters. Dimanche, un navire de guerre de la marine américaine a répondu à un appel de détresse d'un pétrolier commercial dans le golfe de Aden qui avait été saisi par des individus armés. La semaine dernière, un cargo lié à Israël a été saisi par les houthis du Yémen, dans le sud de la mer Rouge.

La Maison Blanche "salue" la prolongation de la trêve à Gaza, a déclaré l'un de ses porte-parole, John Kirby. Washington "souhaiterait bien sûr que la pause soit prolongée davantage, et cela dépendra de libérations d'otages supplémentaires par le Hamas", a-t-il dit, selon l'AFP.

Un rappel sur les conditions actuelles acceptées par le Hamas et Israël pour la trêve et l'échange d'otages et de prisonniers :

Un otage est libéré par le Hamas en échange de la libération de trois Palestiniens détenus en Israël. Jusqu'à présent, 39 otages israéliens ont été libérés, en échange de 117 prisonniers palestiniens.

La Banque centrale d'Israël a évalué le coût de la guerre à 53 milliards de dollars dans son dernier bilan, a rapporté Bloomberg.

"Le Qatar annonce que, dans le cadre de la médiation en cours, un accord a été conclu pour prolonger la trêve humanitaire de deux jours dans la bande de Gaza", annonce le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari sur X.

L’information a été rapidement par confirmée par le Hamas. "Il a été convenu avec le Qatar et l’Egypte de prolonger la trêve humanitaire provisoire de deux jours supplémentaires dans les mêmes conditions que la trêve précédente", peut-on lire dans un bref communiqué du mouvement palestinien. Israël n'a pas réagi à l'annonce pour l'instant. 

Les efforts se poursuivent pour prolonger la trêve à Gaza de deux jours supplémentaires, déclare le ministre qatari des Affaires étrangères cheikh Mohammed ben Abderrahmane al-Thani, cité par Reuters. Il indique qu'il existe des "signaux positifs" des deux parties concernant la prolongation de ce cessez-le-feu. Onze otages israéliens doivent être libérés aujourd'hui, avait rapporté plus tôt al-Jazeera en citant la radio de l'armée israélienne.

URGENT : Le Hamas prépare une nouvelle liste d'otages pour "prolonger la trêve", rapporte l'AFP en citant un communiqué du mouvement palestinien.

Les familles d'otages israéliens et qui doivent être libérés lundi soir en ont été informées, a indiqué le Bureau du Premier ministre israélien dans un communiqué cité par l’AFP. Ce groupe d'otages est le dernier d'une série de quatre groupes dont la libération était prévue par un accord de trêve entre Israël et le Hamas. 

Le porte-hélicoptères français Dixmude, configuré pour offrir du soutien hospitalier aux blessés de la bande de Gaza, est arrivé lundi dans le port égyptien d'Al-Arich, a rapporté une source portuaire à l'AFP.  Alors que la guerre a dévasté le système de santé, les hôpitaux débordés du sud de Gaza continuent de recevoir de nombreux blessés évacués du nord, où la quasi-totalité des établissements de santé sont à l'arrêt. La structure hospitalière du navire comprend deux blocs opératoires et 40 lits.

Le président français Emmanuel Macron avait affirmé que le Dixmude aura pour vocation de "traiter les cas les plus graves et permettre la prise en compte de civils blessés afin de les faire soigner dans les hôpitaux alentours, si nécessaire". 

Depuis le début de la guerre à Gaza, Fatima al-Ashwah, une réfugiée palestinienne du camp de Bourj el-Barajné dans la banlieue sud de Beyrouth, priait pour que ses proches restent en vie, mais une douzaine d'entre eux ont été tués dans des frappes israéliennes. Lire son témoignage ici.  

Fatima al-Ashwah montre le 24 novembre 2023 une photo de Nour al-Mokayyed, âgée de six ans, qui a été tuée à Gaza avec sa mère Sanaa Abou Zeid et ses sœurs fans une frappe israélienne. Photo ANWAR AMRO / AFP

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a demandé un cessez-le-feu humanitaire total plutôt qu’un cessez-le-feu temporaire, rapporte Reuters. "Le dialogue qui a conduit à l'accord doit se poursuivre et aboutir à un cessez-le-feu humanitaire total, dans l'intérêt de la population de Gaza, d'Israël et de l'ensemble de la région", a déclaré le porte-parole de M. Guterres dans un communiqué. "Les Nations Unies continueront à soutenir ces efforts par tous les moyens possibles", a-t-il ajouté.

"La communauté internationale est appelée à œuvrer pour appliquer la solution à deux États, et transformer cette tragédie en chance à saisir", a affirmé le ministre libanais sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib lundi, lors du forum de l'Union pour la Méditerranée à Barcelone.

Dans des propos relayés par le ministère des AE sur X, M. Bou Habib a affirmé qu'une décision rapide du Conseil de sécurité de l'ONU était nécessaire "pour réaliser les aspirations des deux côtés : l'indépendance palestinienne et la sécurité pour Israël". "La paix palestino-israélienne aura un effet domino", a-t-il conclu.

Par ailleurs M. Bou Habib s'est entretenu avec son homologue espagnol José Manuel Albares. Dans des propos rapporté par l’Agence nationale d’information (Ani, officielle), il a notamment remercié l'Espagne qui dispose d’un contingent d’environ 600 Casques bleus, pour sa participation à la Force intérimaire des Nations unies au Liban.

Le prisonnier palestinien libéré Khalil Zamareh embrasse sa mère alors qu'il est reçu par sa famille à l'extérieur de sa maison près d'Hébron, en Cisjordanie occupée, dans le cadre d'un accord d'échange d'otages et de prisonniers entre le Hamas et Israël, le 27 novembre 2023. REUTERS/Mussa Qawasma 

Selon Human Rights Watch (HRW) l’explosion qui a tué et blessé de nombreux civils à l’hôpital Al-Ahli Arab, dans la ville de Gaza le 17 octobre dernier semble avoir résulté “d’un tir de roquette similaire à celles couramment utilisées par les groupes armés palestiniens”. HRW reconnaît toutefois ne pas avoir « pu se rendre sur les lieux ». Le Hamas a réagi en condamnant le rapport de HRW et en encourageant des membres de l’organisation à « se rendre à Gaza pour enquêter directement ». Lire ici. 

Une délégation du Hamas a rencontré le ministre libanais sortant de l'Information, Ziad Makari, ainsi que le président du Conseil national de l'audiovisuel Abdel Hadi Mahfouz, pour discuter des derniers développements à Gaza et en Palestine, selon des communiqués du mouvement islamiste palestinien. Un porte-parole du Hamas a déclaré après la réunion qu'il "remercie les médias libanais pour leur compassion et leur coopération avec la résistance palestinienne".

La Russie condamne les frappes aériennes israéliennes sur l'aéroport international de Damas, les qualifiant de "provocatrices et dangereuses", rapporte Reuters.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les frappes de dimanche pourraient aggraver les tensions dans la région, déjà enflammée par la guerre à Gaza. "Nous condamnons fermement la dernière attaque provocatrice d'Israël contre une importante installation civile syrienne", a déclaré Zakharova dans un communiqué.

"Nous sommes convaincus que cette pratique vicieuse est pleine de conséquences extrêmement dangereuses, surtout dans le contexte d'une nette aggravation de la situation dans la zone du conflit israélo-palestinien et de l'augmentation résultante de la tension régionale."

L’un des obstacles au bon déroulement de l’opération de libération des otages ce lundi est lié au fait que les listes présentées ne comprennent pas de noms de mères, rapporte le Haaretz, citant des déclarations de sources israéliennes à CNN. L’une des jeunes otages, Hila Rotem Shoshani, 13 ans, enlevée le 7 octobre à Be’eri avec sa mère, Raya Rotem, 54 ans, a été libérée dans la nuit de samedi à dimanche sans sa mère, qui reste otage à Gaza, contrairement à l’accord conclu entre Israël et le Hamas. L’adolescente avait pourtant affirmé qu’elles avaient été retenues ensemble jusqu’à ce qu’elles soient séparées, deux jours avant la libération.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU a annoncé dans un communiqué que depuis le 7 octobre, au moins 215 Palestiniens, dont 55 enfants, ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée.

"Ce qui se passe à Gaza relève de la définition légale du génocide", estime le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, cité par Reuters. "Nous sommes tous d'accord pour dire que le droit humanitaire international doit être respecté, que les déplacements de population ne sont pas acceptables et qu'aucun autre meurtre ne devrait avoir lieu", poursuit-il.

Un Palestinien pousse un homme en fauteuil roulant tandis que des personnes fuyant le nord de Gaza se dirigent vers le sud pendant une trêve temporaire Photo Ibraheem Abu Mustafa/Reuters 

Le porte-parole du gouvernement israélien, Eylon Levy, a déclaré que le Hamas était conscient de la volonté d'Israël de prolonger la trêve  en échange de la libération de 50 captifs supplémentaires détenus à Gaza, lors d'une conférence de presse relayée par al-Jazeera. 

Il a ajouté que 184 israéliens étaient toujours détenus dans la bande de Gaza.

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à la poursuite du dialogue entre le Hamas et Israël qui a conduit à la trêve humanitaire actuelle et a exprimé l'espoir de voir cet accord paver la voie à un cessez-le-feu complet "au bénéfice de la population de Gaza", selon une déclatauion de son porte-parole Stéphane Dujarric, relayé par un communiqué.

Tout en saluant les efforts de l'Égypte, du Qatar et des États-Unis pour parvenir au cessez-le-feu, ainsi que la Croix-Rouge pour le rôle qu'elle a joué dans le transport des prisonniers, António Guterres a une nouvelle fois appelé à la libération de tous les otages détenus à Gaza et à la fin des combats.

"(Antonio Guterres) exhorte tous les États à user de leur influence pour mettre fin à ce conflit tragique et à soutenir des mesures irréversibles vers le seul avenir durable pour la région : une solution à deux États, avec Israël et la Palestine vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité", a encore relayé Stéphane Dujarric.

Israël a proposé au mouvement islamiste palestinien Hamas une "option" pour prolonger la trêve entamée vendredi et qui doit s'achever mardi à 07H00 (05H00 GMT), a indiqué un porte-parole du gouvernement israélien, rapporte l'AFP. Selon une source de sécurité égyptienne, les deux parties travaillent sur les détails d'une prolongation. "Israël insiste pour renouveler la trêve jour après jour", alors que les médiateurs étrangers -- Qatar, Etats-Unis et Egypte -- proposent une pause dans les combats de "plusieurs jours", a-t-elle déclaré à l'AFP.

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Ca se passe par ici.

Le Hezbollah a commencé à verser des indemnités aux Libanais qui ont été « directement touchés » par les accrochages qui ont eu lieu ces dernières semaines dans les villages frontaliers du Liban-Sud, a annoncé lundi le député Hassan Fadlallah (caza de Tyr), dans un communiqué publié par son parti.

Contacté par L'Orient-Le Jour, un autre député du Hezbollah, Hassan Ezzedine (caza de Tyr), a expliqué que l'attribution des compensations, qui devrait commencer entre aujourd'hui et demain, se fera progressivement".

Le point de Wael Taleb.

Les négociateurs égyptiens, qataris et américains sont sur le point de se mettre d'accord sur une prolongation de la trêve qui doit expirer lundi à Gaza, ont déclaré trois sources de sécurité égyptiennes à Reuters.

Selon elles, la durée de cette prolongation et le nombre de prisonniers, devant être libérés font encore l'objet de discussions.

Le Hamas cherche notamment à obtenir une prolongation de quatre jours, tandis qu'Israël souhaite une prolongation au jour le jour.

La séparation des familles est au cœur des tiraillements qui retardent la quatrième vague de libération d’otages entre l’État hébreu et le Hamas, révèle le Haaretz.

Une partie des divergence porte sur le fait que certaines familles ont été séparées au moment de la libération des otages israéliens, en violation de l'accord entre les parties, précise le quotidien.

L'Iran a appelé lundi à pérenniser la trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas pour faire en sorte que "les crimes" israéliens dans la bande de Gaza "cessent complètement".

"En tant que République islamique d'Iran, nous voulons et espérons, comme de nombreux pays" que la trêve "entre dans un processus durable" et que "les crimes du régime sioniste stoppent complètement", a déclaré Nasser Kanani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, au cours d'une conférence de presse à Téhéran.

Des discussions sont toujours en cours pour étendre cette trêve de quatre jours, en vigueur depuis vendredi, dans le cadre d'un accord entre Israël et le Hamas, obtenu grâce à la médiation du Qatar.

Depuis le début de la trêve conclue entre le Hamas et Israël, le Croissant-Rouge palestinien a acheminé 150 camions d'aide humanitaire dans la ville de Gaza et d'autres zones du nord de l'enclave palestinienne, selon une déclaration de l'une de ses responsables, Nebal Farsakh, à CNN. Des propos qui ont aussi été relayés sur X.

Selon le décompte fait par l'organisation, plus de 2.000 camions ont été acheminés dans la bande de Gaza depuis le 21 octobre, date à laquelle le poste-frontière de Rafah a commencé à rouvrir ses portes par intermittence. 

Des experts de l'ONU en droits humains ont demandé lundi l'ouverture d'enquêtes indépendantes sur les "allégations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité" par toutes les parties depuis l'attaque du 7 octobre lancée par le Hamas en Israël, rapporte l'AFP.

Dans un communiqué, Morris Tidball-Binz, Rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, et Alice Jill Edwards, rapporteure spéciale sur la torture, soulignent la nécessité que ces enquêtes soient "rapides, transparentes et indépendantes".

Ces experts sont mandatés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU mais ne s'expriment pas au nom de l'organisation.

Selon Reuters, un des otages libérés dimanche, avait pu échapper brièvement à la captivité avant d'être libéré par le Hamas dans le cadre d'un échange de prisonniers, selon ses proches.

Roni Kriboy, qui possède la double nationalité russo-israélienne a été ajouté par surprise à l'échange de prisonniers de dimanche, qui comprenait des femmes et des enfants, et a été inclus, selon le Hamas, en signe de gratitude envers la Russie qui s'est engagée aux côtés du groupe tout au long du conflit qui dure depuis sept semaines.

Selon sa tante, Kriboy a pu échapper brièvement au Hamas après que le bâtiment dans lequel il était détenu a été endommagé par une explosion.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le patron de X et de Tesla, Elon Musk, se sont rendus dans le kibboutz de Kfar Aza, qui borde la partie nord de la bande de Gaza qui fait partie des zones attaquées lors de l'offensive du Hamas qui a marqué le début de la guerre le 7 octobre dernier.

Le ministre libanais sortant de l’Education, Abbas Halabi, a entamé lundi une tournée au Liban-Sud, dans le but de lancer un plan d’urgence, en cas de guerre, dans les écoles publiques de Abbassiyé et Ghaziyé, permettant d’accueillir les élèves et les enseignants qui ont dû quitter les villages frontaliers avec Israël depuis le 8 octobre, à cause des affrontements entre le Hezbollah et l'Etat hébreu.

Lire la suite ici.

Le ministre sortant de l'Éducation, Abbas Halabi, lors de sa tournée lundi au Liban-Sud. Photo fournie par Mountasser Abdallah

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a réclamé lundi une extension de la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, qui doit s'achever mardi, selon l'AFP.

"J'appelle à une extension de la trêve qui permettra de fournir davantage d'aide aux populations qui en ont grand besoin et d'obtenir la libération d'autres otages", a déclaré M. Stoltenberg lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Le village d'Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) a retrouvé un semblant de tranquilité depuis le début de la trêve conclue entre le Hamas et Israël.

Une grande partie de la population du Liban-Sud a fui les localités situées près de la frontière avec Israël, en raison des incessants échanges de tirs qui ont eu lieu principalement entre l'armée israélienne et le Hezbollah. L'armée libanaise et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) sont restées à l'écart de ces combats.

Photo Olivia Le Poidevin

Le ministre israélien des Communications, Shlomo Karhi, qui a accueilli ce lundi Elon Musk a annoncé qu'Israël et Musk avaient conclu un accord de principe selon lequel "les unités satellitaires Starlink ne peuvent être exploitées en Israël qu'avec l'approbation du ministère israélien des Communications, y compris dans la bande de Gaza".

Le cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil central du Hezbollah, a déclaré lundi que la « résistance a imposé une bataille » à l’intérieur d’Israël pour la première fois.

« Nous sommes en train de lutter contre l’ennemi dans le Sud (du Liban) et de bombarder l’intérieur (israélien). De même pour la résistance à Gaza et pour Ansar Allah (au Yémen). C'est une première », a-t-il dit, lors d’une cérémonie à Haris, en hommage à un de ses combattants décédés lors des affrontements avec l’Etat hébreu ces derniers jours.

« Lorsque nous combattons Israël, nous combattons aussi une décision des États-Unis », a ajouté le cheikh Kaouk, qui a également mentionné les attaques menées contre des bases américaines en Irak.

« Les navires israéliens n’osent pas passer par la mer Rouge, de peur d’être bombardés ou kidnappés, mais ils se sentent en sécurité dans les ports du Golfe », a-t-il par ailleurs ironisé.

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Dans un entretien au Financial Times, le Premier ministre qatari soulève la question des otages détenus par "des civils et des gangs" à Gaza. 

Dans un entretien avec Karim Bitar, professeur de relations internationales affilié à plusieurs universités et centres de réflexion, Henry Laurens, professeur au Collège de France où il occupe la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe depuis 2003, revient sur l'histoire récente du conflit israélo-palestinien. Pour lui, la seule solution, est la décolonisation.

L'armée israélienne a décidé d'étendre ses opérations au sud de la bande de Gaza, où le Hamas est en bien meilleure posture, dès la fin de la trêve, selon le Haaretz.

L'armée israélienne s'efforce de maintenir la position qu'elle occupait à la veille de la trêve tout en évitant les violations de l'accord, et prévoit de reprendre les opérations dans le nord de la bande de Gaza une fois le cessez-le-feu terminé.

L'armée cherche toutefois à empêcher les habitants de Gaza de se déplacer vers le nord.

Dans les premières heures qui ont suivi le début du cessez-le-feu, il est arrivé à plusieurs reprises que des soldats tirent sur des Palestiniens qui tentaient de se déplacer au nord de la rivière Gaza. Depuis lors, elle a adopté des mesures pour empêcher les habitants de Gaza de se déplacer vers le nord.

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a appelé lundi à une prolongation de la trêve dans la bande de Gaza, qui doit s'achever mardi, en vue de travailler sur une "solution politique" au conflit, selon l'AFP.

Cette trêve, qui est un "premier pas important", "doit être prolongée" et "devenir durable pour permettre d'oeuvrer à une solution politique", a-t-il dit au début d'une réunion du forum de l'Union pour la Méditerranée à Barcelone.

La Commission des prisonniers de l'Autorité palestinienne accuse l'armée israélienne d'avoir arrêté une centaine de Gazaouis et dit redouter le pire pour ces Palestiniens dont Israël n'a révélé ni la localisation ni l'identité ni les charges retenues contre eux.

"Israël n'a pas annoncé combien de personnes il avait arrêté durant ses opérations à Gaza", bombardée par son armée en réponse à l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre qui a fait, selon les autorités israéliennes, 1.200 morts sur son sol, en majorité des civils, affirme à l'AFP Qaddoura Farès, chef de cet organe gouvernemental.

"Nous redoutons qu'ils aient été tués après avoir été arrêtés et interrogés", poursuit-il, affirmant avoir "obtenu une fois (d'Israël, ndlr) durant la guerre le nombre de 105 arrestations mais sans aucun détail sur le sort de ces personnes".

"L'absence de nombre et de communication laisse penser qu'il est possible qu'Israël puisse faire ce qu'il veut d'eux, même les tuer", dit-il, assurant avoir réclamé en vain des informations aux autorités israéliennes.

Les autorités israéliennes ont arrêté lundi au moins 56 Palestiniens lors de raids à leurs domiciles en Cisjordanie occupée, portant à 3260 le nombre total de Palestiniens détenus depuis le début de la guerre entre le Hamas et lsraël, selon plusieurs sources citées par l'agence palestinienne Wafa.

Les arrestations ont eu lieu à Hébron, Ramallah, ainsi que dans plusieurs localités environnantes. 

Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi se rendra cette semaine à New York pour une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le conflit entre Israël et le Hamas, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères chinois, rapporte l'AFP.

« Assumant la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations Unies ce mois-ci, la Chine tiendra une réunion de haut niveau sur la question israélo-palestinienne le 29 novembre », a déclaré le porte-parole du ministère Wang Wenbin, ajoutant que Wang Yi présiderait la réunion en personne.

La semaine dernière, la Chine a salué l'accord de trêve entre Israël et le Hamas, qui est entrée lundi dans son dernier jour.

Selon des sources palestiniennes citées par le Haaretz, le différend entre le Hamas et Israël porte sur six prisonniers arrêtés avant le 7 octobre et qui sont détenus dans les prisons israéliennes.

Ce différend a été évoqué plus tôt dans la journée par le Qatar, qui tente de débloquer la situation. 

Le Qatar tente d'éviter que la mise en œuvre de l'accord ne soit mise en échec ce lundi après que le Hamas et Israël ont exprimé des inquiétudes concernant les listes de prisonniers israéliens et palestiniens qui doivent être libérés dans la journée, rapporte Reuters, qui s'est entretenu avec un responsable informé de la question.

Selon ce responsable, le Qatar discute avec les deux parties pour résoudre le problème et éviter tout retard dans l'échange de prisonniers.

Les violences des colons israéliens et les restrictions imposées par les autorités de l'État hébreu, qui se sont intensifiées depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, ont empêché les Palestiniens de récolter la production de 800 000 dounams (800 km²) de terres agricoles où étaient plantées des oliviers en Cisjordanie occupée, selon un message postée sur X par Lynne Elizabeth Hastings, coordinatrice de l’aide humaine pour les territoires palestiniens.

URGENT : Le député du Hezbollah Hassan Fadlallah a annoncé que son parti allait commencer à verser des compensations à ceux qui ont été "directement affectés" par les bombardements israéliens dans les villages frontaliers, selon un communiqué du parti.

Lors d'un événement organisé par le Hezbollah, M. Fadlallah a déclaré que le Hezbollah s'efforçait d'évaluer les dégâts pendant les accrochages au Liban-Sud, afin de soutenir les personnes concernées "avec toutes les ressources" dont il dispose.

Des Palestiniens passent en motocyclette devant le bâtiment détruit de l'université islamique dans la ville de Gaza, ce dimanche, au troisième jour de la trêve entre Israël et le Hamas. (Photo Omar El-Qattaa / AFP)

L'armée israélienne a bombardé hier à 20h, et de manière sporadique, une zone située autour du village de Marwahine, dans le caza de Tyr, au Liban-Sud, a confirmé Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul, à L'Orient Today, ajoutant que la cible n'a pas été identifiée.

Le succès des efforts visant à prolonger la trêve temporaire entre Israël et le Hamas va dépendre de la volonté du groupe islamique de permettre d'aider à  localiser des dizaines de femmes et d'enfants retenus en otage à Gaza par d'autres civils et des gangs, selon le premier ministre du Qatar, Mohammed Ben Abdulrahman al-Thani, qui a été interrogé par le Financial Times.

Le Premier ministre qatari a toutefois déclaré au Financial Times que plus de 40 autres femmes et enfants étaient retenus en captivité à Gaza et que l'on ne pensait pas qu'ils étaient détenus par le Hamas. Il a observé que la trêve pourrait être prolongée si le Hamas était en mesure de profiter de la pause dans le conflit pour localiser ces otages.

Le Hamas a annoncé dans un communiqué dimanche qu'il comptait bien négocier une prolongation de la trêve, confirmant ainsi les signaux positifs dans ce sens relayés par les autorités égyptiennes, selon Reuters.

Selon le Wall Street Journal cité par le Haaretz, Israël a reçu une liste de 11 otages supplémentaires qui devraient être libérés, selon des responsables égyptiens. Le Haaretz a ensuite confirmé via ses propres sources que les autorités de l'État hébreu étaient en train d'examiner la liste.

L'aéroport de Damas a de nouveau été la cible de frappes aériennes israéliennes qui l'ont mis hors d'usage dimanche, quelques heures après une reprise des vols à la suite d'une attaque similaire le mois dernier, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). 

En milieu d'après-midi dimanche, le journal syrien pro-gouvernemental Al-Watan avait rapporté que l'infrastructure était ciblée par une "agression israélienne" et que les vols prévus pour Damas étaient détournés vers les aéroports de Lattaquié et d'Alep.

Voici ce qu'il faut savoir pour commencer la journée : 

La trêve entre Israël et le Hamas, qui a permis la libération d'otages, de prisonniers et une aide d'urgence dans la bande de Gaza, entre lundi dans sa quatrième et dernière journée sur fond de pourparlers pour la prolonger.

Le bras armé du Hamas annonce avoir remis 13 otages israéliens au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Israël a annoncé dimanche soir avoir libéré 39 prisonniers palestiniens.

Des habitants du Liban-Sud reviennent dans leurs villages constater les dégâts et récupérer des biens en raison de la trêve.

« On continue jusqu'à la fin, jusqu'à la victoire. Rien ne nous arrêtera », a déclaré Benjamin Netanyahu à des militaires lors de sa première visite à Gaza depuis le 7 octobre.

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