Économie - Décryptage
« Lollars », « éligibles », « illégitimes »... les vrais enjeux de la classification des dépôts
OLJ / Par Mounir YOUNES, le 30 avril 2024 à 18h28
OLJ / Par Mounir YOUNES, le 30 avril 2024 à 18h28
Des chefs de clans politico-mafieux, communautaires, sectaires, semblent se partager tous les pouvoirs. Particulièrement les plus soudés d'entre-eux. Ce système risque de perdurer puisque ces clans disposent ou de leurs milices, ou se partagent les institutions de l'Etat lorsque certain est un État dans l'Etat. De ce désordre ils tirent de nombreux avantages, et leurs alliés étrangers aussi. Il se développe une extraordinaire ingénierie financière et une imagination juridique redoutable au milieu d'un chaos augmenté de conflits voisins et de ses réfugiés. Et malgré tout ça tient encore !
C'est un etat mafieux qui continue a sevir et malgre l'enormite du crime aucun responsable n'a ete arrete voire inquiete.
Tout est illégal, décisions/terminologie/circulaires, arnaque de Ponzi à trois têtes. Question à Olj, quid de ce cas: Dépôts déposés initialement en dollars bien avant la crise (en tout cas avant 2017), ensuite placées avant la crise en livres libanaises sur une période de 3 ans, sur promesses fallacieuses des banques. Déposants jamais informés que cet argent était tout simplement remis à la BDL. Juste avant la crise refus des banques de débloquer, avec pénalité, si les 3 ans n’étaient pas écoulés. TOUT ETAIT MANIGANCÉ BIEN AVANT LA CRISE, pendant que les initiés mettaient tout à l’abri. Merci
Bref on a volé l’epargne des libanais et on les noient dans un charabia juridique pour leur donner de l’espoir. Les responsables politiques se sont auto immunisés et le peuple hagard est endormi dans des querelles politiquo-confessionnelle d’un autre age !
ET POURQUOI PAS *ESCROCLARS* ?
Aucun des voleurs, ni ceux de l'etat (ministres, hauts fonctionnaires), ni ceux de la BDL, ni ceux de l'ABL, n'est dispose a accepter la redition des comptes. Seuls les epargnants doivent payer la facture laissee par les mafieux. Et la "justice" est complice. La recherche des solutions est devenue inutile, apres presque 5 ans. Viendra bientot le temps de la punition. Gibiers de potences.
Que du bla bla pour conclure que notre épargne, fruit de notre labeur durant des années et seule source de revenus pour les retraités, est partie en fumée. Aussi que les bandits de l’Etat, de la BdL l et de l’ABL ne seront jamais inquiétés, bien au contraire ils vivront mieux qu’avant car leur fortune est bien à l’abri dans les paradis fiscaux. Mais ça on le savait depuis des années. Si le rédacteur de l’article vient de le découvrir, je lui suggère de retourner en première année de fac car il a du manquer plusieurs de ses cours
Merci. Pour cet excellent article. La date pivot est le 17 octobre 2019. Les dépôts datant d’avant cette date sont soumis à des restrictions illégales de retrait et de transfert. Les dépôts postérieurs à cette date sont donc considérés comme « frais » et pouvant être utilisés sans restriction. Une circulaire a été émise en ce sens le 09 avril 2020. Or les banques ont également bloqué des comptes ouverts après cette date. M. Younès pourrai t il préciser ce point ? Merci d’avance
LA solution est de considérer les prêts des banques à la BDL comme des créances à l'Etat, et de faire porter aux déposants cette dette au prorota, sans intérêt, que l'Etat s'engage à rembourser sur 50 ans. Ce qui suppose que le budget de l'Etat devienne excédentaire. Donc, le problème est toujours dans les dépenses de l'Etat qui dépassent les recettes. Grâce aux propriétés publiques terriennes (les mach3) le Liban est encore et toujours l'un des pays les plus riches au monde, il suffit de s'organiser et de laisser les spécialistes faire sans intervention politique.
Ainsi la mafia politico-financière se tâte .... Le peuple va les réélire ... au nom de la servitude volontaire.
L.’arrivée de Mounir est une panacée pour nous lecteurs francophones. Il ramène tout son savoir de journaliste économique et n’a pas froid aux yeux en disant les choses telles qu’elles sont, n’en déplaise à Sarkhet el Moude3een qui est à la solde de et le porte parole de l’association des banques (ABL aka Ali Baba Liban) et des politiciens qui gravitent dans son giron.
Toutes ces classifications inventées de toutes pièces depuis 2020 (lollars,comptes frais et comptes puants, cours de change divers,lirification,"haircut",comptes inéligibles... ) ne sont que des hérésies complètement illégales,inventées de toutes pièces par des esprits démioniaques dans le seul but d'arnaquer le déposant et de permettre à ceux qui ont fait main basse sur les dépôts de continuer impunément de jouir des fruits de leur larcin.Seule une Justice impartiale et courageuse est à même de restaurer les droits légitimes des déposants bouc-émissaires, car le maillon faible de l'équation.
Des chefs de clans politico-mafieux, communautaires, sectaires, semblent se partager tous les pouvoirs. Particulièrement les plus soudés d'entre-eux. Ce système risque de perdurer puisque ces clans disposent ou de leurs milices, ou se partagent les institutions de l'Etat lorsque certain est un État dans l'Etat. De ce désordre ils tirent de nombreux avantages, et leurs alliés étrangers aussi. Il se développe une extraordinaire ingénierie financière et une imagination juridique redoutable au milieu d'un chaos augmenté de conflits voisins et de ses réfugiés. Et malgré tout ça tient encore !
23 h 48, le 03 mai 2024