Pourquoi certains contestent le terme de « prisonniers » pour les Palestiniens détenus par Israël
Les mauvaises conditions de détention et la multiplication des arrestations arbitraires dans les territoires occupés appuient l’hypothèse d’une punition collective expéditive.
Omar Atshan, prisonnier de sécurité palestinien, serre sa mère dans ses bras après avoir été libéré d'une prison israélienne, à Ramallah, le 26 novembre 2023. Fadel Senna/AFP
Depuis le début de la trêve conclue entre le Hamas et Israël, la même opposition sémantique accompagne les opérations de libération prévues dans l’accord. D’un côté, se trouvent les « otages » aux mains des combattants palestiniens, de l’autre,...
Depuis le début de la trêve conclue entre le Hamas et Israël, la même opposition sémantique accompagne les opérations de libération prévues dans l’accord. D’un côté, se trouvent les « otages » aux mains des combattants palestiniens, de l’autre,...
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A moins d être sourd et aveugle je ne vois pas comment on peut qualifier les enfants israéliens de moins de cinq ou dix ans de prisonniers
Rigotti Micaël
13 h 41, le 28 novembre 2023
Même le Hamas parle de "2ousra folostiniyye" et non pas de "raha2in folostiniyya", faut vraiment en tenir une couche pour penser que c'est un élément de langage impérialiste ou sioniste.
Naccache Georges
10 h 27, le 28 novembre 2023
Israel n'a pas attendu les massacres du Hamas pour emprisonner des Palestiniens, et les Palestiniens relâchés actuellement ont passé plus qu'un mois en prison.
Naccache Georges
10 h 22, le 28 novembre 2023
Il faut vraiment chercher midi à quatorze heures pour voir un quelconque biais là-dedans. Cela montre un complexe de persécution absurde, presque équivalent à celui des juifs que parodie Woody Allen. La raison pour laquelle on parle de "prisonniers palestiniens " et non pas d'"otages palestiniens" est qu'Israël n'a pas emprisonné ces Palestiniens en vue de les utiliser comme monnaie d'échange avec le Hamas, ou d'en extraire une quelconque rançon, mais comme mesure répressive. ordinaire On appelle cela des "prisonniers politiques", pas des otages, parce qu'ils n'étaient pas censés être libérés.
Naccache Georges
10 h 21, le 28 novembre 2023
Tout à fait. Dans ce cas particulier il s’agit bien d’*otages* qui sont libérés des deux côtés. Il n’en sera plus de même lorsqu’on arrivera à échanger des soldats israéliens contre des combattants palestiniens jugés et condamnés (ou peut-être ‘terroristes’ selon le crime commis). On pourra alors parler d’échange de *prisonniers* des deux côtés…
Gros Gnon
07 h 00, le 28 novembre 2023
Et moi qui croyait que Israël était une démocratie ils sont pires que l’Afrique
commentaires (7)
Non
Mohamed Melhem
20 h 12, le 03 décembre 2023