La commission ministérielle présidée par Nagib Mikati réunie lundi 29 avril 2024 au Sérail. Photo tirée du compte X de la présidence du Conseil.
« Nous en sommes toujours au point de départ. » C’est par cette formule qu’une source ministérielle qualifie le ballet diplomatique mené par le gouvernement libanais sortant en vue de trouver une issue au dossier des migrants et réfugiés syriens. Seule percée à ce jour, une reconnaissance toute relative de la part de quelques acteurs européens de la lourdeur du fardeau qui pèse sur le pays sans que cela ne se traduise pour autant par des actions facilitant le retour des Syriens. C’est notamment le cas de plusieurs interlocuteurs européens et hauts responsables de l’ONU qui ont rencontré le Premier ministre sortant Nagib Mikati et qui se disent convaincus des énormes défis économiques et sécuritaires liés à la présence de quelque deux millions de réfugiés et migrants sur le sol libanais.C’est notamment le cas de la France, dont le...
« Nous en sommes toujours au point de départ. » C’est par cette formule qu’une source ministérielle qualifie le ballet diplomatique mené par le gouvernement libanais sortant en vue de trouver une issue au dossier des migrants et réfugiés syriens. Seule percée à ce jour, une reconnaissance toute relative de la part de quelques acteurs européens de la lourdeur du fardeau qui pèse sur le pays sans que cela ne se traduise pour autant par des actions facilitant le retour des Syriens. C’est notamment le cas de plusieurs interlocuteurs européens et hauts responsables de l’ONU qui ont rencontré le Premier ministre sortant Nagib Mikati et qui se disent convaincus des énormes défis économiques et sécuritaires liés à la présence de quelque deux millions de réfugiés et migrants sur le sol libanais.C’est notamment le...
L'hypocrisie monte, en Europe comme au Liban, quant aux origines de cette "crise de réfugiés" qui, en vérité, n'est autre qu'une crise politique. Le plus grand nombre de réfugiés ont fui les bombardements et l'oppresion féroce par le régime Assad et ses alliés, libanais et autres. De la ville de Quosayr seule, à peu près 60.000 sunnites ont été chassés par une milice armée libanaise, trop bien connue. Rien ne changera au Liban tant que l'état de barbarie continue à régner de l'autre côté de ses frontières. Aucune réforme, aucun retour... tant qu'Assad reste au pouvoir.
10 h 45, le 03 mai 2024