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Nos Lecteurs ont la Parole

Le printemps de cent mille livres libanaises

Avec la chute vertigineuse de notre chère livre libanaise à l’aube d’un nouveau printemps, nos banquiers boursiers ont cent mille recettes pour cacher ou déformer la vérité. Il n’y a qu’une manière de la dire, mais ils s’y refusent car ce sont de sacrés menteurs. Ils partent de leur principe d’égoïsme pour nous prouver que celui qui a cent désire mille, celui qui a mille désire cent mille, celui qui possède cent mille veut ensuite gouverner sans pitié et ne jamais être jugé. Le pouvoir de cent mille est plus puissant que les mille pouvoirs de cent.

Puis on plaint ce peuple naïf blasé qui n’arrive pas à juger ses politiciens. Comme quoi, nul n’est censé ignorer la loi, alors qu’il y a plus de deux cent mille lois à respecter. Mais nos chefs de tribu ne veulent point y obéir !

Quant à nos partis politiques, ils savent bien tirer la leçon de la guerre civile de 1975 que le luxe qui nourrit cent pauvres dans les villes en fait périr cent mille dans nos campagnes, de quoi être satisfait. Et c’est alors le parlementaire qui choisit son troupeau chaque quatre ans et non le contraire. Les partis militaires ont une seule devise : nous tuons un homme, nous en terrorisons cent mille et pourrons gouverner ainsi mille ans. Face à ce cercle vicieux et après le séisme du 6 février dernier, il suffit de s’imaginer seulement ce que c’est que cent ans, ce que c’est que mille ans dans l’histoire des peuples puisqu’un seul moment les efface. Alors, n’est-il pas grand temps de revenir à la sagesse et élire vite un président de la République et remettre le pays sur les bons rails ?

Espérons.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Avec la chute vertigineuse de notre chère livre libanaise à l’aube d’un nouveau printemps, nos banquiers boursiers ont cent mille recettes pour cacher ou déformer la vérité. Il n’y a qu’une manière de la dire, mais ils s’y refusent car ce sont de sacrés menteurs. Ils partent de leur principe d’égoïsme pour nous prouver que celui qui a cent désire mille, celui qui a mille...
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