Alors que le pays plonge dans un gouffre sans fond, on se demande tous que fait la femme libanaise en ces jours-ci. Le crime crapuleux odieux du Sud de quatre femmes tuées d’un sang-froid n’a pas fait assez bouger l’opinion publique ni même certaines ONG censées défendre les droits des femmes violées et humiliées, et cela probablement à cause de leur qualification de sexe faible n’ayant pas les mêmes droits que l’homme. Quant à la justice, c’est un autre visage qui secoue la chronique : celui d’une juge avec des arrestations et des accusations pêle-mêle. Tout se confond, ainsi que des scandales au quotidien et des détournements de fonds qui eux aussi sont devenus le pain quotidien des Libanaises et Libanais, et ne font plus ni chaud ni froid car l’argent des banques a disparu et il faudra attendre la saint-glinglin pour récupérer ses droits. Aussi, on regrette la mort de deux victimes de la double explosion au port en 2020 sans savoir toujours où en est l’enquête de ce crime du siècle. Concernant les législatives, on se demande tous où est cette coalition nationale d’organisations féminines lancée en 2017 pour la revendication d’un quota féminin d’au moins 30 % à inclure dans la nouvelle loi électorale, en prévision de futures législatives et qui vont se tenir, sauf imprévu, en mai prochain.Femmes, bougez vite avant qu’il ne soit trop tard.
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Le sud vous dites , ce n’est pas le Hezbollah / Iran ?
17 h 30, le 07 avril 2022