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Politique - Éclairage

Pour le Hezbollah, l’ère du compromis est révolue

Dans le sillage de son parrain iranien, le parti chiite a décidé de jouer l’escalade sur tous les fronts.

Pour le Hezbollah, l’ère du compromis est révolue

Les partisans du Hezbollah à Nabatiyé le 11 novembre 2021. Aziz Taher/Reuters

Le Hezbollah considère qu’il est entré dans une nouvelle phase dans laquelle « il n’y a plus de place » pour le compromis. C’est ce que rapportent à L’Orient-Le Jour plusieurs responsables au sein du parti de Dieu alors que le comportement de la formation chiite depuis quelques semaines interpelle particulièrement. Le parti de Hassan Nasrallah a en effet fait le choix de l’escalade sur plusieurs fronts après avoir pourtant prouvé pendant des années qu’il savait manœuvrer à son avantage dans les méandres de la politique libanaise.

Ce durcissement est lié à deux évolutions sur le plan interne, d’après les responsables du parti. La première est relative à l’enquête du juge Tarek Bitar sur la double explosion au port de Beyrouth. Le parti pro-iranien semble la percevoir comme une menace existentielle, alors qu’un faisceau d’indices laisse penser qu’il peut être directement impliqué dans l’importation et le stockage des centaines de tonnes de nitrate d’ammonium qui ont provoqué la déflagration. La seconde concerne les affrontements armés qui ont opposé des membres du tandem chiite à des éléments armés appartenant vraisemblablement aux Forces libanaises (FL) de Samir Geagea dans le secteur de Tayouné, à Beyrouth. Le Hezbollah perçoit ces deux événements comme une « volonté des autres communautés de l’isoler ». « Nous avons prévenu nos alliés (Amal et le Courant patriotique libre, NDLR) que notre politique allait désormais changer », confie un haut cadre du parti.

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La formation chiite semble considérer que l’enjeu est pour elle d’ordre existentiel, mais sa réaction contribue, paradoxalement, à l’isoler encore plus sur la scène interne. La première traduction de ce changement de stratégie politique était visible dans sa réaction aux mesures diplomatiques prises par les pays du Golfe suite aux déclarations du ministre de l’Information Georges Cordahi, critiquant l’intervention saoudienne au Yémen. De nombreux observateurs s’attendaient à ce que le parti « sacrifie » Georges Cordahi en contrepartie d’une accalmie, comme il avait l’habitude de le faire auparavant. Le président Michel Aoun lui-même « s’attendait à ce que les choses se passent ainsi », d’après une source au sein du palais de Baabda. Il souhaitait que le ministre de l’Information démissionne afin d’éviter une tension accrue avec le Golfe au cours de la dernière année de son mandat présidentiel. Mais le Hezbollah est resté inflexible dans cette affaire, faisant de Cordahi un objet politique de négociation directe des relations avec l’Arabie saoudite. Le parti chiite a ensuite monté le ton vis-à-vis de Riyad, lorsque son numéro deux, Naïm Kassem, a exigé des excuses saoudiennes. « Le Hezbollah veut aller au bout de la bataille en provoquant les pays du Golfe pour les pousser à prendre encore plus leur distance avec le Liban », estime un diplomate arabe ayant requis l’anonymat.

Double message

Comment expliquer cette escalade ? Elle s’inscrit, selon les observateurs, dans le cadre plus général de la stratégie iranienne du moment. « L’Iran a décidé de jouer l’escalade sur tous les fronts », affirme un responsable saoudien en référence aux bras de fer qui se jouent dans le même temps en Irak et au Yémen. La résidence du Premier ministre irakien Mostapha el-Kazimi a été visée par un drone piégé le 7 novembre courant. Cette offensive, menée probablement par les milices pro-iraniennes (les drones utilisés étaient d’origine iranienne), visait à envoyer un double message : l’un au clerc chiite Moqtada Sadr, sorti grand vainqueur des élections législatives d’octobre, qu’aucun gouvernement ne peut être formé sans l’Iran ; l’autre à l’Arabie saoudite, qui entretient de très bonnes relations avec M. Kazimi, qu’elle n’a pas son mot à dire en Irak.

Cette escalade est indissociable de la préparation des cycles de négociations irano-américains sur le nucléaire à la fin du mois. Elle intervient aussi à un moment où les négociations officielles entre l’Arabie saoudite et l’Iran sont au point mort. « Les liens ne sont pas complètement coupés, et un échange se déroule via le sultanat d’Oman sur la question du Yémen », affirme le responsable saoudien précité, alors que la bataille fait rage dans la province de Ma’rib entre les houthis, soutenus par l’Iran, et les forces loyalistes appuyées par l’Arabie saoudite.

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C’est dans ce contexte général qu’il faut analyser le comportement du Hezbollah. Ce dernier entrave la tenue du Conseil des ministres tant que la « question Bitar » ne sera pas réglée et refuse toujours de valider la démission de Georges Cordahi, estimant que « c’est une atteinte à la souveraineté ». Dans son dernier discours, jeudi, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé ne pas vouloir l’escalade avec l’Arabie saoudite, tout en adressant plusieurs attaques verbales contre le royaume, accusé d’avoir fabriqué la crise en raison de son incapacité à contrôler le Liban. Le leader chiite a aussi accusé Riyad d’être derrière les affrontements de Tayouné qui ont fait 7 morts, dont cinq combattants d’Amal et du Hezbollah. « Le Hezbollah veut prouver que l’amitié iranienne est bien plus importante pour le Liban que celle de l’Arabie », décrypte le diplomate arabe précité.

« Le Hezbollah est très inquiet »

Cette politique risque de favoriser une nouvelle réalité au Liban, le Hezbollah se servant toujours de ses actions sur la scène externe pour en tirer des bénéfices en interne. Son intervention militaire en soutien au régime syrien lui a largement permis d’étendre son influence sur la scène politique locale. Mais la donne est aussi en train d’évoluer sur la scène régionale, le régime syrien se rapprochant de plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis. Le chef de la diplomatie émiratie, le cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyane, accompagné d’une délégation, s’est rendu à Damas mardi pour rencontrer le président syrien Bachar el-Assad. « Le Hezbollah est très inquiet de ces évolutions qui se font sous le giron russe et en partenariat avec les Israéliens », dit le diplomate arabe.

L'éditorial de Issa GORAIEB

Langue de feu et langue de bois

Sur la scène interne, le parti de Hassan Nasrallah doit gérer la détérioration de ses relations avec le président de la République et le Courant patriotique libre. Le Hezbollah ressemble de plus en plus à un fardeau pour le CPL, malgré la force qu’il lui confère, en raison de l’hostilité croissante de la rue chrétienne à son encontre. Le Hezbollah semble confronté aux limites de sa domination de l’échiquier libanais. Le Liban est un sable mouvant qu’il n’est pas possible de contrôler entièrement. Il repose sur de multiples équilibres dont le plus important est lié au rôle du pays, à son existence et à ses bonnes relations avec les Arabes et l’Occident. Dès lors que cet équilibre est brisé, les crises surgissent. Mais le Hezbollah a d’autres calculs. Il pense qu’il doit avancer ses pions pour se préparer aux grandes négociations à venir qui devraient concerner, selon lui, l’ensemble de la région. Il considère qu’elles porteront notamment sur ses missiles à haute précision, son programme avancé de drones ou encore la démarcation de la frontière maritime avec Israël.

Le Hezbollah considère qu’il est entré dans une nouvelle phase dans laquelle « il n’y a plus de place » pour le compromis. C’est ce que rapportent à L’Orient-Le Jour plusieurs responsables au sein du parti de Dieu alors que le comportement de la formation chiite depuis quelques semaines interpelle particulièrement. Le parti de Hassan Nasrallah a en effet fait le choix de...

commentaires (23)

c'est peut-etre les Libanais qui vont arreter de faire des compromis avec ce parti. Marre de leurs armes, de leur rethorique, de leur impunité, de leur aggressivité et surtout du drainage permanent de nos ressources. Ce parti mi-terroriste, mi-narco trafiquant et entierement detestable n'a fait que nous pourris la vie depuis 20 ans. J'appelle au BOYCOTT TOTAL de leurs regions, leurs entreprises et surtout des gens pro-Hezbollah.

Lebinlon

09 h 39, le 15 novembre 2021

Tous les commentaires

Commentaires (23)

  • c'est peut-etre les Libanais qui vont arreter de faire des compromis avec ce parti. Marre de leurs armes, de leur rethorique, de leur impunité, de leur aggressivité et surtout du drainage permanent de nos ressources. Ce parti mi-terroriste, mi-narco trafiquant et entierement detestable n'a fait que nous pourris la vie depuis 20 ans. J'appelle au BOYCOTT TOTAL de leurs regions, leurs entreprises et surtout des gens pro-Hezbollah.

    Lebinlon

    09 h 39, le 15 novembre 2021

  • Le titre est trompeur. A-t-on jamais vu le Hezbollah faire des compromis? Des replis tactiques, oui. Des compromis, jamais!

    Yves Prevost

    08 h 12, le 15 novembre 2021

  • Let us isolate Hezbollah, relegate them to a small minority by voting out their allies and voting in their opponents in the next Parliament. In this way, we can ensure that they won't be part of the next government. If they fight back with a string of assassinations against their opponents, this time around, we will know who did it and will not give them the benefit of the doubt. Their vehement opposition to the investigation into the POB explosion indicates that they were likely implicated directly or indirectly and do not want the truth to come out. We have no other choice but to weaken them politically by democratic means. Let's band together, go out, and vote in large numbers with a unified aim. At this point, it is a fight of David against Goliath. We should win.

    Mireille Kang

    00 h 40, le 14 novembre 2021

  • Vous savez quoi messieurs du hezb … que la récré soit finis ou non … on s’en fou comme de notre première chaussette … CAR CE QUI EST SURE C’EST QUE VOUS NE NOUS FAITES PAS PEUR !!! Faites quoi bon vous semble mais vous ne pouvez pas penser un seul instant que le Liban vous appartient

    Bery tus

    21 h 12, le 13 novembre 2021

  • J'espère que le service de revue de presse du Hezbollah traduit ces commentaires à Hassan Nasrallah

    M.E

    18 h 43, le 13 novembre 2021

  • IL N,Y A MALHEUREUSEMENT QU,UNE ISSUE, QUE TOUT LE MONDE LIBRE ESSAIE D,EVITER ET NE VEUT PAS S,Y ENGAGER, MAIS QUE LE HEZBOLLAH PAR SES EXACTIONS POUSSE IRREMEDIABLEMENT VERS ELLE REVANT DE LA MAINMISE COMPLETE SUR LE PAYS... LA GUERRE CIVILE,,, TANT HONNIE. CES TYPES VEULENT DETRUIRE COMPLETEMENT LE PAYS ET AFFAMER LES GENS CROYANT AINSI LES REDUIRE A LEURS DESIRS AVEC L,AIDE DES DEUX TRAITRES CHRETIENS. LA GUERRE CIVILE IL VA LE HEZBOLLAH L,IMPOSER MEME SACHANT QUE CE SERA SA FIN. LE PEUPLE LIBRE LIBANAIS, LES RESISTANTS NATIONAUX NE LAISSERONT PAS FAIRE ET NE SE RENDRONT POINT AUX MERCENAIRES IRANIENS. ILS ONT TOUJOURS VECU LIBRES ET ILS LE VIVRONT CETTE FOIS S,IL LE FAUT AVEC L,EMBLEME : LA LIBERTE OU LA MORT CONTRE LES HORDES PERSIQUES. ARAFAT 1 FUT VAINCU. ARAFAT 2 LE SERA AUSSI.

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 48, le 13 novembre 2021

  • BON LE PROJET EST DONC TRES CLAIR MAINTENANT. VOUS OBEISEZ OU C'EST LA GUERRE CIVILE QU'ATTEND LE PRESIDENT AOUN POUR SAUVER CE PAYS ? PUIS JE LUI RAPPELER QU'EN 1958 DANS UN CONTEXTE IDENTIQUE LE TRES GRAND PRESIDENT CHAMOUN N'A PAS HESITE A FAIRE APPEL A L'AMERIQUE ET A SA MARINE POUR SAUVER LE PAYS? MR LE PRESIDENT AOUN IL VOUS RESTE UNE CHANCE DE NE PAS PASSER DANS L'HISTOIRE COMME LE PLUS MAUVAIS ETLE PLUS INCAPABLE PRESIDENT QUE LE LIBAN A JAMAIS CONNU LA VERITE: OUBLIER QUE VOTRE ACCORD AVEC NASRALLAH DOIT ETRE MAINTENU POUR FAIRE ARRIVER VOTRE GENDRE A LA PRESIDENCE CAR CELA N'ARRIVERA JAMAIS A CAUSE DE LA PLUIE DE SANCTIONS QUI L'ATTENDRONT DU MONDE ENTIER ET FERONT DE CE PAYS UN PAYS PLUS FAIBLE QUE LE PIRE PAYS DU TIER MONDE. ORDONNEZ A L'ARMEE DE NE PLUS SE TAIRE SUR L'ARMEMENT DE HEZBOLLAH ET DEMANDER L'AIDE DE L'ONU POUR VOUS DEBARRASSER DE CET ARMEMENT COMME ELLE A REUSSIE A FAIRE QUITTER LA SYRIE DU LIBAN EN SON TEMPS APRES L'IGNOBLE ASSASSINAT DE RAFIC HARRIRI ET POUR PROUVEZ AU PEUPLE QUE VOUS ETES SERIEUX , IL FAUDRAIT DEJA QUE LA JUSTICE OUVRE UN DOSSIER SUR L'IMPORTATION DU MAZOUT EN CONTREANDE EVIDENTE ET SAISISSE TOUTES LES STATIONS DE HEZBOLLAH ET ARRETTE LES IMPORTATEURS DE CE MAZOUT POUR AVOIR EVITER TAXES ET TVA ALORS QUE CE PRODUIT A ETE VENDU AU PRIX FORT PAR LES STATIONS AVEC UN BENEFICE ENORME POUR LE PARTI OU EST CELA DANS VOS ACCORDS AVEC NASRALLAH? CETTE ACTION SERA LA PREMIERE PIERRE POUR MONTRER QUE LA JUSTICE EXISTE ENCORE AU LIBAN

    LA VERITE

    15 h 40, le 13 novembre 2021

  • Pourquoi ne pas comparer l'affaire Cordahi à l'affaire Wehbe? Le Hezbollah n'a absolument rien avoir avec la question de la démission ou non d'un ministre car je rappelle que c'est un parti démocratique qui respecte la Constitution et qui n'a pas vocation à intervenir sur ce genre de problématiques. Je rappelle par ailleurs qu'il est inutile de s'opposer au Hezbollah, mieux vaut quitter le pays et ce pour le salut et l'union de ce dernier. Le Hezbollah me fait penser sinon... Pas un article l'OLJ sur les rencontres du Liban pour les éliminatoires de la coupe du monde?

    Georges Olivier

    15 h 25, le 13 novembre 2021

  • TFOU !!! Éradiquons ce parti diabolique sans peur ni compassion.

    Wow

    14 h 47, le 13 novembre 2021

  • Le personnel politique libanais ne peut pas avoir une ligne stratégique, il tourne avec l'évolution sur le terrain. C'est normal quand un petit pays est confronté avec une multitude d'intérêts étrangers contradictoires et surtout que son système social et économique en dépend. La preuve c’est, ce qu’il subit actuellement. Il suffit que le vent tourne pour qu'il tourne avec celui qui est en voie d'imposer sa musique. Le dernier carré des SS dogmatiques ne peut pas tenir, il sera tôt ou tard balayé. C’est l’histoire de ce pays depuis Alexandre le grand.

    DAMMOUS Hanna

    14 h 06, le 13 novembre 2021

  • Nul ne peut dominer la scène au Liban. Actuellement, aucune partie pesante n'accepte la crise entretenue avec les pays du Golfe. Il en va de l'intérêt des libanais à un moment où ils ont besoin de l'aide du monde entier pour survivre, et surtout des devises que leurs jeunes travaillant dans ces pays leur envoient pour racheter toute la population en fait, et non seulement leurs parents. Donc, c'est une affaire de vie ou de mort pour le pays, et c'est là sa gravité sur tous les plans sans exception. Que les têtes dures se calment avant que la situation  n'explose.

    Esber

    12 h 50, le 13 novembre 2021

  • With all might they possess hizbollah feel threatened . The more they are menacing and defiant the more people will turn against them .

    EL KHALIL ABDALLAH

    11 h 57, le 13 novembre 2021

  • Oh la la nous avons peur. Allez Hassouna montre-nous ton vrai visage diabolique , on n’attend que ça pour te montrer de quel bois on se chauffe. Tes menaces ne font pas peur aux libanais qui ont affronté pire espèce même s’il en existe peu. Ils s’en sont tiré avec peu de casse comparé aux dégâts subits par tes soit disant compromis, alors aux suivants. Toute ton armada de mercenaires à deux balles et tes fantassins ne font trembler que ceux qui les paient car ils savent qu’ils sont dans le faux et le faux n’a jamais eu gain de cause. Tu as eu un petit aperçu à Tayyouneh alors tu peux imaginer le résultat à plus grande échelle. Les  Libanais défendront leur pays contre les envahisseurs et gagneront toutes les batailles même s’il ne doit rester qu’un patriote, ils arriveront à débarrasser leur pays de tous les traitres vendus auto proclamés dirigeants politiques et veilleurs de la haine. Il n’y a plus personne à berner avec tes slogans, même les plus dévoués à ta cause se sont rendus à l’évidence et veulent autant que les autres libanais te voir disparaître du paysage de leur pays pour lui redonner ses couleurs d’avant celui que tu as transformé en malade jauni et noirci par la haine et l’obscurantisme. Il ne restera que les quelques affamés par tes soins pour répondre à tes appels moyennant de guerre et de destruction mais ils seront contraints et forcés de donner leur vie contre quelques dollars. Voilà pourquoi c’est perdu d’avance.

    Sissi zayyat

    11 h 13, le 13 novembre 2021

  • QUE FAUT-IL DE PLUS POUR QU,UNE RESISTANCE NATIONALE LIBANAISE S,ORGANISE URGEMMENT POUR ERADIQUER ARAFAT NO 2 ET SES MERCENAIRES ? SAMIR GEAGEA, SAMI GEMAYEL, CAMILLE CHAMOUN , SAAD HARIRI ET WALID JOUMBLAT, PEU IMPORTE LE PLACEMENT DES NOMS, ET TOUS LES CHIITES LIBANAIS LIBRES QU,ATTENDEZ-VOUS ? PERSONNE NE VIENDRA A VOTRE RESCOUSSE LEURS INTERETS PREVALANT. LA LIBERTE OU LA MORT DEVRAIT ETRE VOTRE EMBLEME. IL MENACE TOUJOURS DE GUERRE CIVILE POUR FAIRE PEUR. QU,IL EN SOIT AINSI. CE SERA LA FIN DE L,HYDRE ET DE SES TETES. LA SITUATION NE SERAIT PAS PIRE QUE CE QU,ELLE EST.

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 05, le 13 novembre 2021

  • Il n'y a jamais eu de compromis pour eux, tout juste naviguer en eaux troubles pour donner l'illusion du compromis ... une technique du cheval de Troie qui une fois l'enceinte d'un état digne à céder et où plus personne n'ose s'opposer à ce cancer qui gangrène le pays, leur donne la toute puissance pour mettre tout le monde à genou et montrer le vrai visage de cette organisation mafieuse. La plupart des dirigeants ont permis cela par compromis ou compromission sans aucune vision éclairée. Aujourd'hui nos barbus se croient assez puissants pour se mettre à nu, ils n'en ont que faire des convenances. Nous le savons depuis longtemps, depuis la soit disant fin de la guerre au Liban, mais l'être humain est ainsi fait qu'il préfère se rendre sourd et aveugle tant que le quotidien lui convient. Il faut des hommes honnêtes et visionnaires, mais ce genre de personnage manque ou n'a pas sa place et surtout pas au Liban.

    Zeidan

    09 h 50, le 13 novembre 2021

  • ""Pour le Hezbollah, l’ère du compromis est révolue"", "" pour ses serfs qui pensent en etre ses allies, certains ont en peur dorenavant. ( trop tard), pour les autres inutile de reagir autrement qu'ils ont l'habitude: en claironnant sa gloire d'etre si proche de liberer Jerusalem.... ""pour nos crapules enfin, c'est dont font aussi partie ceux nommes ci-haut, ceux la continuent leurs coup de pioches en profondeur par sens du devoir national: rappelons nous que le chef de l'etat m aoun entrevoyait deja l'enfer pour son grand peuple du Liban.

    Gaby SIOUFI

    09 h 29, le 13 novembre 2021

  • Le chat à qui nous avions confié la garde de notre maison nommée LIBAN...dort la plupart du temps au coin du feu...et donc les souris jaunes en profitent pour danser et tout rafler. De temps en temps, le chat se réveille pour miauler faiblement quand il aperçoit des visiteurs...mais retourne ensuite vite dans son coin douillet. Et notre maison LIBAN est de plus en plus envahie par ces souris jaunes, très bruyantes et...insatiables ! - Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 22, le 13 novembre 2021

  • Panique à bord ? C'est bon signe finalement.

    Brunet Odile

    09 h 11, le 13 novembre 2021

  • Militias et mafias implantées, qui continuent le scenario... voila ce qu on a au Liban actuellement.

    Marie Claude

    07 h 57, le 13 novembre 2021

  • Il ne fera que s'isoler advantage. Tant mieux!

    Tabet Ibrahim

    07 h 47, le 13 novembre 2021

  • "Nous avons prévenu nos alliés que notre politique allait désormais changer". Le changement, c'est une méthode plus brutale: l'invasion des quartiers chrétiens par des miliciens armés (déguisés en manifestants pacifiques), en est un exemple. Par contre, le principe de base de toute ka politique du Hezbollah ne changera jamais car il ne peut le faire: "Iran first!".

    Yves Prevost

    07 h 43, le 13 novembre 2021

  • La partie concernant la scission inter chiite amal Hezbollah ( j’en parlais voici qqs jours) qui résultera de la scission iran / assad… avance à grands pas…

    LE FRANCOPHONE

    01 h 39, le 13 novembre 2021

  • Une main seule n’applaudit jamais !

    PROFIL BAS

    00 h 30, le 13 novembre 2021

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