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Politique - Focus

Un front uni contre le Hezbollah : difficile, mais pas impossible

Si elles convergent sur les principes stratégiques, les composantes de l’ex-14 Mars pourraient se contenter pour le moment de tisser des alliances électorales pour les prochaines législatives.

Un front uni contre le Hezbollah : difficile, mais pas impossible

Le chef des Forces libanaises Samir Geagea (g.) et le leader druze Walid Joumblatt, le 14 février 2006, lors de la commémoration de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Photo archives/AFP

Aussi aiguë soit-elle, l’actuelle repolarisation de la scène politique ne contribuera vraisemblablement pas à unifier les protagonistes hostiles au Hezbollah dans le cadre d’un large front politique, du moins pour le moment, de minutieux calculs politiciens prenant le dessus à l’approche des législatives. Les acteurs politiques concernés, notamment le courant du Futur, les Forces libanaises et le Parti socialiste progressiste, reconnaissent qu’en dépit de leur convergence sur les questions stratégiques, il est difficile de les voir se ranger sous le label d’une alliance semblable au 14 Mars. Cela est difficile à l’heure actuelle, mais « pas impossible », nuancent-ils.

Plusieurs développements sur la scène locale ont ravivé les vieux clivages entre les camps du 8 et du 14 Mars, notamment les accrochages meurtriers du 14 octobre dernier à Tayouné, dans le prolongement du bras de fer autour de l’enquête sur la double explosion au port et la récente crise diplomatique qui a éclaté entre le Liban et les monarchies du Golfe. En réaction, les faucons du camp naguère qualifié de « souverainiste » sont montés au créneau pour attaquer le Hezbollah et plaider pour un rééquilibrage de la scène politique.

« Il est temps de passer à l’acte »

Mais il faut remonter un peu plus loin pour voir les prémices de la repolarisation de la scène politique. Après la démission des députés Kataëb du Parlement dans la foulée du drame du port en août 2020, le leader des FL, Samir Geagea, avait en effet plaidé pour une démarche similaire collective, en vue de mener le pays vers des législatives anticipées. Le PSP et le Futur n’étaient toutefois pas sur la même longueur d’onde. « Nous étions – et nous sommes toujours – convaincus qu’il est temps de passer à l’acte, la convergence sur les principes ne pouvant plus suffire pour recouvrer l’équilibre politique », explique un responsable FL à L’Orient-Le Jour. Un peu plus d’un an plus tard, le leader chrétien est entré en confrontation directe avec le Hezbollah, notamment après les combats de Tayouné. Ce jour-là, dans ce secteur du sud de Beyrouth, des accrochages armés avaient opposé des miliciens affiliés au tandem Amal-Hezbollah à des éléments chrétiens présumés proches des FL. Ces accrochages ont valu à Samir Geagea de violentes critiques, voire des menaces, de la part du chef du Hezbollah qui avait accusé le chef des FL de vouloir « déclencher une guerre civile », et l’avait appelé à « ne pas faire de mauvais calculs ». En face, les anciens alliés du leader chrétien ont pris fait et cause pour lui face au tandem chiite, surtout après sa convocation, le 25 octobre dernier, pour comparaître devant le juge dans le cadre de l’enquête.

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Pour le Hezbollah, l’ère du compromis est révolue

Dans le sillage de la crise diplomatique avec les pays du Golfe, le leader du courant du Futur, Saad Hariri, a lui aussi rompu le modus vivendi qui a régi ses relations avec le Hezbollah pendant des années. En ont témoigné les deux communiqués incendiaires publiés le 29 octobre dernier par le parti « bleu ». Dans l’un des deux textes, le parti de Saad Hariri s’en prend violemment à celui de Hassan Nasrallah, l’accusant de causer la rupture de la « trêve politique » observée jusque-là entre les deux camps. « Si le Hezbollah a décidé de faire voler en éclats ce modus vivendi en insistant pour miner le principe de distanciation et en s’ingérant dans les affaires intérieures des pays arabes (...) au profit de l’Iran, alors le courant du Futur insiste sur le fait qu’il refuse de se laisser entraîner dans une sédition confessionnelle », pouvait-on lire. Quant au leader druze, Walid Joumblatt, s’il continue de ménager la chèvre et le chou, évitant toute confrontation directe avec le Hezbollah, la brouille avec Riyad l’a quand même poussé à tenir des propos durs à l’égard du parti chiite. Lundi soir, il a affirmé « avoir été trop patient avec le Hezbollah », l’accusant de vouloir mener le pays à l’effondrement économique.

Difficile jeu d’équilibriste

Cette convergence stratégique contre la politique menée par le Hezbollah pourra-t-elle conduire à la création d’un front uni rassemblant les opposants au parti de Dieu ? Un responsable FL reconnaît que la formation d’un tel front requiert des calculs politiques différents. Et c’est là qu’apparaissent les divergences. « Il faut attendre que les conditions d’une unification soient réunies », dit-il. À en croire ce responsable du parti de M. Geagea, « Walid Joumblatt veut éviter toute confrontation directe avec le Hezbollah pour préserver la sécurité de la Montagne. C’est pour cela qu’il se contente des attaques verbales ». Le leader de Moukhtara continue en effet de mener un difficile jeu d’équilibriste. Il monte au créneau contre le Hezbollah puis prône l’apaisement sans toutefois aller à l’encontre des sentiments de sa base. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre ses propos nuancés après sa virulente critique contre le parti de Dieu. Dans une interview accordée jeudi à L’OLJ, il a affirmé qu’il ne souhaitait pas s’inscrire dans un front politique contre le Hezbollah, ajoutant que ses propos étaient « spontanés et l’expression d’une âpre réalité ». « Les expériences du passé et les périls actuels imposent une attitude politique ne conduisant pas à la mise en place de fronts », commente Marwan Hamadé, député joumblattiste démissionnaire du Chouf. Dans un entretien accordé à L’OLJ, il prédit « un réalignement des positions politiques sur la base des principes de la souveraineté, de la liberté et de l’indépendance du pays ». M. Joumblatt a déjà annoncé sa volonté de s’allier aux FL lors des législatives afin de faire face au CPL de Gebran Bassil « avec qui il n’y a aucun dénominateur commun ». « En tissant une alliance avec nous, le chef du PSP ne provoque pas le parti chiite, dans la mesure où il a toujours opté pour ce positionnement », analyse le cadre FL. « Walid Joumblatt a besoin de Samir Geagea et de Saad Hariri », estime Marwan Hamadé. D’ailleurs, le chef druze a insisté, dans l’interview à L’OLJ, sur la « nécessité de préserver l’alliance avec Saad Hariri ». Mais alors que le courant du Futur souligne que la question des alliances électorales n’a pas encore été débattue, Marwan Hamadé affirme que « cela va se faire dans les prochaines semaines ».

L'éditorial de Issa GORAIEB

Langue de feu et langue de bois

« Nous avons tardé à rompre le modus vivendi »

En attendant d’y voir un peu plus clair, les cadres du Futur confient être favorables à la mise en place d’un front uni qui regrouperait leur parti et ceux de Samir Geagea et Walid Joumblatt. « En tant que cadres du parti, nous sommes en contact avec des responsables FL. Mais si Saad Hariri ne prend pas personnellement part à ces efforts, ils n’aboutiront pas », confie le vice-président du Futur, Moustapha Allouche, à L’OLJ. Il indique que la question pourrait être débattue avec l’ex-Premier ministre à son retour à Beyrouth, dans les deux prochaines semaines. À une question portant sur les chances de voir ce front d’opposition se concrétiser, M. Allouche estime qu’une telle démarche est « difficile, mais pas impossible ». « Nous avons tardé à rompre le modus vivendi qui nous a causé beaucoup de tort. Saad Hariri a besoin de se repositionner sur l’échiquier politique sous le label du 14 Mars », analyse M. Allouche. Sauf que, selon lui, l’ex-Premier ministre sunnite ne désire probablement pas perturber ses rapports avec le président de la Chambre, Nabih Berry (autre composante du tandem chiite, qui l’avait soutenu sur toute la ligne pendant plusieurs phases). Une façon pour M. Allouche d’exclure la possibilité de voir Saad Hariri prendre part à un front uni contre le Hezbollah.

Aussi aiguë soit-elle, l’actuelle repolarisation de la scène politique ne contribuera vraisemblablement pas à unifier les protagonistes hostiles au Hezbollah dans le cadre d’un large front politique, du moins pour le moment, de minutieux calculs politiciens prenant le dessus à l’approche des législatives. Les acteurs politiques concernés, notamment le courant du Futur, les Forces...
commentaires (12)

L'important c'est d’arrêter la descente aux enfers qui ne s’arrêtera qu'avec la dépossession du Hezbollah de ses armes. Tout le reste, la corruption, l’électricité, l'eau, les douanes, etc... ne sont que des projets administratifs qui peuvent se régler en un moins que rien. Pour pouvoir entamer les changements et réformes nécessaires a la reconstruction du pays, il faut déjà qu'il y ai un pays et donc, comme le Hezbollah ne lâchera rien sans contrepartie, que personne n'est prêt a lui donner, nous nous dirigeons vers la guerre que cela nous plaise ou pas. La question qui reste est le quand, qui, comment, etc... Quand aux soit disant bien pensants qui se prétendent révolutionnaires et qui prônent la dictature, il faudra leur rappeler qu'ils ont fuit comme des lapins devant les hordes du tandem mafieux Amal-Hezbollah. Vouloir une dictature, il faut déjà avoir les couilles de tenir devant quelques voyous, comme a Ain Al Remmaneh ou a Gemmayzeh. Les hommes capables de changer les situations dangereuses pour le pays sont celles qui restent et se battent même si la prison en est une étape et non pas ceux qui fuient en pyjama ou essayent de se montrer pacifistes pour couvrir leurs manque de courage. Le pacifisme ne marche que lorsque l'ont est fort et pouvons nous défendre, sinon c'est du suicide.

Pierre Hadjigeorgiou

09 h 35, le 15 novembre 2021

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Commentaires (12)

  • L'important c'est d’arrêter la descente aux enfers qui ne s’arrêtera qu'avec la dépossession du Hezbollah de ses armes. Tout le reste, la corruption, l’électricité, l'eau, les douanes, etc... ne sont que des projets administratifs qui peuvent se régler en un moins que rien. Pour pouvoir entamer les changements et réformes nécessaires a la reconstruction du pays, il faut déjà qu'il y ai un pays et donc, comme le Hezbollah ne lâchera rien sans contrepartie, que personne n'est prêt a lui donner, nous nous dirigeons vers la guerre que cela nous plaise ou pas. La question qui reste est le quand, qui, comment, etc... Quand aux soit disant bien pensants qui se prétendent révolutionnaires et qui prônent la dictature, il faudra leur rappeler qu'ils ont fuit comme des lapins devant les hordes du tandem mafieux Amal-Hezbollah. Vouloir une dictature, il faut déjà avoir les couilles de tenir devant quelques voyous, comme a Ain Al Remmaneh ou a Gemmayzeh. Les hommes capables de changer les situations dangereuses pour le pays sont celles qui restent et se battent même si la prison en est une étape et non pas ceux qui fuient en pyjama ou essayent de se montrer pacifistes pour couvrir leurs manque de courage. Le pacifisme ne marche que lorsque l'ont est fort et pouvons nous défendre, sinon c'est du suicide.

    Pierre Hadjigeorgiou

    09 h 35, le 15 novembre 2021

  • Au vu de la situation au liban et de l’hegemonie du Hezbollah qui devient de plus en plus pesante et insoutenable , la formation d’un front et d’une liste electorale anti-hezbollah devient imperatif, ce sera sans équivoque la seule liste qui vaille la peine, le seul vote utile. Malheureusement Hariri et Joumblatt me semblent trop mous et n’ont visiblement pas assez de courage pour avoir une position claire et ferme. Il conviendrait à mon sens , que les formations Chretiennes anti hezbollah s’allient avec des personnalités sunnites s’opposant clairement à la mainmise du hezb comme par exemple achraf rifi

    15 h 25, le 13 novembre 2021

  • Joumblat est trop ambigu et s’il ne se positionne pas concrètement, il se perdra dans les méandres de ses positions anciennes, PLO ,Amal et co,,,, Alors que la motivation des FL est noble et patriote même si elle n’est pas parfaite. On aimerait voir des jeunes esprits FL émerger conjointement avec le PNL & Ka. Des valeurs sûres qui ont prouvé leur patriotisme.

    Wow

    14 h 44, le 13 novembre 2021

  • Seul les FL sont capables de se porter face au hezb … tout le reste ne sera que changement de figure !!

    Bery tus

    14 h 28, le 13 novembre 2021

  • Même si je vais à contre courant de l’ambiance prévalante… je ne voterai QUE pour le parti courageux ( ou la personne courageuse) qui abordera dans son programme entre autres : un projet, une idée pour que le liban intègre le camp de la paix. La ou le brave qui aura ce genre de langage dans son programme. Tant qu’on surenchérit qui parle plus ou mieux du AADOU… on ne sortira JAMAIS de ce cercle vicieux guerrier et de destructions. La corruption certes mais la PAIX aussi. Or parmi les « révolutionnaires » existent certains groupes d’extrême-gauche qui parlent encore de Palestine, ennemis etc… fini les milices et fini le langage guerrier. Il est temps que le liban détruit pense à lui-même. Pourtant, Les émirats , pays en pleine croissance et gloire, a mis de côté , les causes et guerres des autres pour se consacrer et construire le futur et la période post pétrole . Le pétrole n’étant pas illimité dans le temps. Au liban aucun groupe n’a abordé la notion de paix régionale. Même la syrie assad intégrera le camp de paix à moyen terme. Au liban, pas besoin de signer la paix. On n’en demande pas tant à ce stade. Comme l’a dit le patriarche : il suffit de remettre en marche L’ARMISTICE des années 40/50. C’est tout. On ne demande pas plus.

    LE FRANCOPHONE

    13 h 37, le 13 novembre 2021

  • Aucun des anciens dirigeants, seigneurs de guerre, assassins, voleurs, aucun n’aura ma voix. Moi et beaucoup d’autres voterons pour un programme de dictature militaire qui commencera par une loi martiale et la suppression par la force de la loi de toutes les boutiques a commencer par le Hezbollah jusqu’aux forces libanaises. Toute allégeance a un pays étranger sera une haute trahison passible de la peine de mort. Quand les premiers échafauds seront dressés, chaque citoyen saura que c’est la corde qui l’attend s’il se prostitue à l'Iran, la Syrie. l'Arabie de MBS ou encore les USA ou Israël. La corde comme programme électoral et 10 ans pour faire le ménage. Si un homme ou une femme est assez courageux (-se) pour jouer ce rôle et accepter de probablement finir assassiné(e), qu’il ou elle s’avance . Le temps des héros succèdera alors à celui des vendus, corrompus, traîtres sans pudeur. Et les juges Bitar seront respectés au lieu d’être traités comme des marionettes, pauvre reflet de notre suprême humiliation. Kellon Ya3né Kellon.

    El moughtareb

    12 h 00, le 13 novembre 2021

  • Saad veut montrer sa gratitude pour l’avoir viré? Une longue épreuve attendent ces leaders qui ne sont pas au bout de leur peine vu la pression qu’exerce sur eux HN en menaçant la stabilité de leurs fiefs dans la montagne et autres régions. Ils ne doivent pas trembler s’ils veulent le vaincre et devraient être prêts à toute éventualité de la part de ce vendu qui sème la terreur à coups de menaces et de destruction sans fondement. Que pèsent HB et Amal face au reste du pays qui n’en peut plus de cette tyrannie qui finira par engloutir tout le Liban et agenouiller les leaders des toutes ces régions qui craignent le pire comme si pire pouvait encore exister. La guerre? Mais nous sommes en plein dedans. Une guerre sournoise et maléfique qui détruit le pays et ses citoyens sans grands bruits mais avec grands fracas. La force de ces deux partis vient de la couardise et de la lâcheté de tous ces leaders qui depuis des décennies ont décidé de courber l’échine et de soumettre aux quatre volontés de ces vendus. Il serait temps qu’ils changent de comportement et d’affronter ce cancer qui gangrène le pays parce que le pire n’est malheureusement pas derrière nous. Il est grand temps de former un bloc national pour l’éradiquer. Tous les chiites oppressés rejoindront le camp des patriotes pour se libérer de ce démon qui les terrorisent depuis bien longtemps. C’est le premier pas qui sera décisif, alors à la vie à la mort. après tout on ne meurt qu’une fois. Sauvons notre pays

    Sissi zayyat

    11 h 50, le 13 novembre 2021

  • LE HAKIM EST AUJOURD,HUI LE MIEUX PLACE POUR SE PRESENTER EN LEADER NATIONAL ET HARANGUER LES FOULES CHRETIENNES, SUNNITES, CHIITES MECONTENTES DU TANDEM DE LA CORRUPTION ET DE LA TRAITRISE, LES DRUZES LIBRES, ETC... ENCORE FAUT-IL QU,IL SE LANCE AU CONTACT DES FOULES SUR LES ECRANS ET SUR PLACE POUR GALVANISER EN ELLES LA FIBRE NATIONALE DE LA LIBERTE ET DE LA DEMOCRATIE LOIN DES INFLUENCES NEFASTES DES MERCENAIRES ET DE LEURS ALLIES SURTOUT MALHEUREUSEMENT TRAITRES CHRETIENS. ALLEZ HAKIM LA CHANCE ET L,OPPORTUNITE SONT PRESENTES AUJOURD,HUI. PROFITES-EN POUR LE BIEN DU PAYS.

    LA LIBRE EXPRESSION SE DECONNECTE

    10 h 38, le 13 novembre 2021

  • TROP PEU, BEAUCOUP TROP TARD ! IL LEUR FAUDRA SE SACRIFIER- TOUS- AU BENEFICE DES NOUVELLES FIGURES DE LA REVOLUTION - DANS UNE GRANDE MESURE- POUR QU'IL Y AIT UN DEBUT DE CHANGEMENT . EN COMMENÇANT PAR DONNER ESPOIR AU PEUPLE QUI LUI BOUGERA MIEUX ET PLUS.

    Gaby SIOUFI

    09 h 43, le 13 novembre 2021

  • C’est par les actes qu’on révèle ce qu’on est réellement, pas par les paroles. Depuis toujours Hariri et Joumblatt ne se sont opposés au Hezbollah et à son axe qu’en paroles. Dans les actes ils ont toujours fait ce qui arrange parfaitement le Hezbollah. En premier en prônant sans cesse des gouvernements « d’union nationale » avec lui alors même que le « 14 mars » était majoritaire au parlement. Ne parlons même pas de la candidature de Sleiman Frangié que ces deux partis ont soutenue et qui aurait abouti sans le génie politique de Samir Geagea avec l’accord de Meerab. Parlons encore moins de leur positionnement aux côtés de Berri et Nasrallah contre le juge Bitar, même si Joumblatt semble moins intéressé que Hariri sur cette affaire. Les FL se tirent une balle dans le pied si elles s’allient à ces deux partis sans qu’ils affichent un soutien clair au juge Bitar et sans qu’ils prennent l’engagement de ne plus former de gouvernement d’union nationale s’ils remportent les élections. Connaissant le caractère clientéliste mafieux du PSP et du CDF, caractère qui maintient un lien profond avec le système M&MS mafia milice safavide qu’on devrait enfin désigner par son nom plutôt que par un vague « kellon », je suis persuadé que ces deux choses sont impossibles. Les FL et tous les vrais opposants aux M&MS ont déjà constitué un front, il n’y aura plus jamais d’alliance entre FL CDF et PSP en dehors de ce front là et de ses principes d’action fondamentaux énoncés plus haut.

    Citoyen libanais

    07 h 53, le 13 novembre 2021

  • Tot ou tard ils devront se retrouver car leurs bases sont re’solument contre les exces du hezbollah et de sa milice armee sectaire. La politique iranienne du hezbollah a reduit le Liban a ce qu’il est, et seuls les aveugles ne voient pas la realite.

    Goraieb Nada

    07 h 41, le 13 novembre 2021

  • La fin du Hezbollah se fera essentiellement par les soins de la communauté chiite. Front uni anti Hezbollah ou non… le duo chiite va s’effriter à terme. Le libanais chiite est et restera libanais arabe . Ses intérêts commerciaux pour vendre ses fruits, legumes, produits divers récoltés au sud…. Pour les écouler, il a besoin des pays arabes. Et non les perses. Leurs jeunes bossent aux émirats et non en Iran. Puis entre la Syrie et l’iran: ils favoriseront la syrie. Le Hezbollah jouait la comédie et bluffait son monde en la jouant « ouvert » mais désormais, les chiites découvrent un autre visage de ce parti qui dévoile de plus en plus son allégeance sans limite à l’iran AUX DÉPENS des intérêts des libanais … les chiites aussi… un visage agressif que les chrétiens , druzes et sunnites avaient deja vu depuis longtemps… Là? Les chiites le découvrent depuis l’explosion du port et des assassinats divers restés sans réponse dont Loukman slim…

    LE FRANCOPHONE

    02 h 02, le 13 novembre 2021

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