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Nos Lecteurs ont la Parole

Un cœur levantin

Beyrouth, je rougis d’avance à ces quelques vers que je te consacre

Mais n’aie crainte, je ne te veux aucun mal.

Beyrouth, viens à moi que je te dévêtisse,

Ta parure ne te sied plus.

De mes doigts levantins,

Je te déshabillerai.

Viens, j’ôterai ton vieux collier de perles

Confessionnelles

Et à ta nuque, je nouerai

Ce fin sautoir tressé d’argent.

Viens, les guerres ont épuisé ton buste sublime,

Repose-toi sur mon épaule, endors-toi,

Endors-toi.

Et un jour viendra, à l’aube écarlate

Elle se déversera

Sur les pores de tes murs,

Elle t’habillera d’un somptueux velours.

Endors-toi...

Beyrouth, viens à moi

Cent fois voulue, mille fois violée,

Tu dois être terrifiée.

Mais n’aie crainte,

Dans mes bras, tu seras belle, libre et laïque.

Viens, ceux et celles qui t’aiment comprendront.

Et n’aie crainte, après tout,

Je ne suis qu’un cœur levantin.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Beyrouth, je rougis d’avance à ces quelques vers que je te consacre
Mais n’aie crainte, je ne te veux aucun mal. Beyrouth, viens à moi que je te dévêtisse,
Ta parure ne te sied plus.De mes doigts levantins,
Je te déshabillerai. Viens, j’ôterai ton vieux collier de perles
Confessionnelles
Et à ta nuque, je nouerai
Ce fin sautoir tressé d’argent. Viens, les guerres ont...
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