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Nos Lecteurs ont la Parole

Non à la prise en otage de la population

Dix mois depuis l’explosion du 4 août et tout un peuple, à cause de ses six chefs de tribu, se sent pris en otage sans pouvoir protester, et même s’il proteste sa voix est vite étouffée. Il est grand temps que le peuple se réveille au bout de dix mois et impose aux politiciens, toutes confessions confondues, ses aspirations et une direction à suivre. La première direction c’est d’en finir avec ce dialogue de sourds entre le président de la République et le Premier ministre désigné pour vite former un gouvernement d’unité nationale et sortir le pays de ce vide politique et social. Mais avec la dernière séance parlementaire, le gouffre sans fond semble profond entre les chefs protagonistes qui refusent de se réconcilier. Le deuxième objectif c’est d’en finir avec cette humiliation au quotidien avec une file d’attente aux stations-service, et surtout ne plus être inquiets chaque fois qu’on se dirige dans une pharmacie et ne pas trouver le médicament qui peut sauver une vie ou l’anéantir. La troisième étape, et avec l’absence totale de ce qui s’appelait la protection du consommateur, c’est de mettre fin à cette cherté de vie, car le Libanais va devenir malgré lui végétarien, car la viande ou le poulet sont devenus hors de prix et il n’a plus de budget pour s’en procurer. Et dans un autre contexte, il est honteux de continuer avec trois taux pour le dollar, avec cette nouvelle appellation « lollar » purement libanaise, ou l’art des banques de voler l’argent et garder ainsi tout citoyen en otage dans son propre pays sans pouvoir voyager. Que dire enfin de ces nouveaux gamins qui sont entraînés à la délinquance et qui au nom de la pauvreté sont prêts à tout voler pour survivre. Commerce, emploi, logement, justice, économie, tout est une affaire d’individu, chers responsables. Rien ne se fait selon les règles dans notre pays. Un individu, et chaque Libanaise ou Libanais, devrait décider de son sort et de son avenir sans s’inquiéter. Libérez-le, cher responsables, ou rendez carrément le tablier pour que le peuple puisse tout changer.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Dix mois depuis l’explosion du 4 août et tout un peuple, à cause de ses six chefs de tribu, se sent pris en otage sans pouvoir protester, et même s’il proteste sa voix est vite étouffée. Il est grand temps que le peuple se réveille au bout de dix mois et impose aux politiciens, toutes confessions confondues, ses aspirations et une direction à suivre. La première direction c’est...

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