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Nos Lecteurs ont la Parole

Citoyens pris en otage

Avec un gouvernement sortant qui nous a appris durant plus de neuf mois comment vivre avec un bail in ou un haircut avec nos comptes, le revoici revenir en force pour exercer de nouveau son pouvoir en imposant cette fois un lockdown général, faute d’entente nationale pour former une nouvelle équipe ministérielle pouvant sauver le pays. Et si les citoyens grognons refusent ce pourrissement social, cette dévaluation en chute libre de la livre libanaise, l’absence totale de médicaments, et une cherté jamais vue et vécue (citons des produits de première nécessité comme la viande, les légumes, le lait, le café ainsi que le sucre et le sel), nos responsables, toutes confessions confondues, savent bien aussi que dans cette descente aux enfers du Liban, la chute de l’un entraînerait dans son sillage la chute de tous les autres, dans un effet domino qui ne peut bénéficier qu’aux citoyens pris en otage. Alors nos six chefs de tribu œuvrent, et d’arrache-pied, pour que les choses restent ainsi et que ces vols ne changent jamais. Citons dans ce contexte le poste de ministre des Finances qui restera la clef dans la lutte contre toute corruption si vraiment on veut éradiquer le clientélisme. Il faudra aussi lutter contre la fraude en payant les impôts et contre toute corruption et suivisme. Il faudrait en outre s’employer au plus vite à éradiquer la peur et sauver l’homme. Enfin, à la veille de l’indépendance, il faudra plancher, si vraiment on veut un Liban libre, sur le dossier des réfugiés, lesquels ont atteint près de 36 % du nombre de citoyens libanais. Ce taux est le plus élevé au monde et il est loin des principes idéologiques. Il est  devenu nécessaire d’œuvrer pour un nouveau printemps qui permettra au citoyen d’être libre au nom du changement pour changer, pour une fois au moins, les dirigeants par la voie des urnes, sans contraintes.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Avec un gouvernement sortant qui nous a appris durant plus de neuf mois comment vivre avec un bail in ou un haircut avec nos comptes, le revoici revenir en force pour exercer de nouveau son pouvoir en imposant cette fois un lockdown général, faute d’entente nationale pour former une nouvelle équipe ministérielle pouvant sauver le pays. Et si les citoyens grognons refusent ce pourrissement...

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