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Société - Coronavirus au Liban

Triste record avec vingt décès en 24h

Le Liban enregistre 1.377 nouveaux cas de Covid-19.
Triste record avec vingt décès en 24h

Un policier libanais équipé d'un masque de protection contre le coronavirus, le 8 octobre 2020 dans une rue de Hamra à Beyrouth. Photo Hussam Shbaro

Au troisième jour d'un nouveau bouclage de près de 170 villes et localités à travers le Liban pour tenter d'enrayer la propagation du coronavirus, le pays a enregistré durant les dernières 24h vingt décès supplémentaires, un record depuis le début de la pandémie. Le pays a également enregistré 1.377 nouveaux cas de Covid-19 (dont 15 en provenance de l'étranger), selon le dernier bilan du ministère de la Santé publié mercredi soir. Le nombre de cas cumulés depuis l'apparition de la pandémie au Liban en février s'élève désormais à 57.246, dont 499 décès. Au total, 25.164 patients se sont rétablis, alors que 619 personnes sont encore hospitalisées, dont 192 en soins intensifs.

Des cas parmi des détenus mineurs
En outre, les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont annoncé que cinq détenus mineurs ont été testés positifs à l'intérieur de la prison de Roumieh, la plus grande du pays, et qui souffre d'une surpopulation carcérale. Il y a quelques semaines, un vent de panique avait soufflé sur les prisons libanaises après la détection de centaines de cas. Mais les autorités se veulent rassurantes, affirmant que la propagation du virus parmi les détenus a été maîtrisée.

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Dimanche, le ministère de l'Intérieur avait ordonné le bouclage total, à partir du 12 octobre et jusqu'au 19 octobre, 169 localités, dont environ 80 étaient déjà confinées en vertu d'une précédente décision ministérielle. Mais hier, le ministère a modifié cette liste, rouvrant sept localités, et bouclant deux autres supplémentaires. Les habitants de ces localités sont appelés à rester chez eux, à ne pas circuler ou se mélanger avec d'autres personnes et à porter le masque lorsqu'ils sont obligés de sortir. Toutes les institutions publiques et sociétés privées de ces villes et villages doivent fermer leurs portes durant cette période. Tous les événements sociaux, les fêtes et les rassemblements sont interdits. Les autorités civiles coordonneront avec les autorités religieuses afin d'annuler les cérémonies et autres événements religieux. Le ministre sortant de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, a rappelé lundi qu'aucun président de conseil municipal n'est habilité à émettre des décisions contraires à celles du ministère, à la suite de plusieurs critiques lancées contre lui par des élus locaux.

Sur le plan national, le couvre-feu quotidien d'une heure du matin à six heures du matin est maintenu, hormis pour les voyageurs allant ou venant de l'aéroport de Beyrouth. Les bars, les boîtes de nuit et les parcs d'attraction sont fermés "jusqu'à nouvel ordre" sur l'ensemble du territoire. Quant aux écoles, elles ont rouvert leurs portes le 12 octobre pour le premier jour de la rentrée des classes de troisième, première et terminale. Mais seuls les établissements situés dans les localités non bouclées sont autorisés à ouvrir, ce qui fait craindre un taux élevé d'absentéisme.

Coordination avec la Croix-rouge
Dans ce contexte, le ministère de l'Intérieur a demandé mercredi aux mohafezs du pays de coordonner leurs efforts avec les municipalités de leur région et la Croix-Rouge libanaise pour effectuer le suivi des résidents et personnes venant de l'étranger qui subissent une quarantaine à domicile ou dans des centres d'isolement.

Au troisième jour d'un nouveau bouclage de près de 170 villes et localités à travers le Liban pour tenter d'enrayer la propagation du coronavirus, le pays a enregistré durant les dernières 24h vingt décès supplémentaires, un record depuis le début de la pandémie. Le pays a également enregistré 1.377 nouveaux cas de Covid-19 (dont 15 en provenance de l'étranger), selon le dernier...

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