Rechercher
Rechercher

Société - Coronavirus au Liban

Sept localités retirées de la liste de bouclage, deux ajoutées

Le bilan du jour : 1.245 contaminations et 13 décès en 24 heures.

Sept localités retirées de la liste de bouclage, deux ajoutées

Des commerces fermés dans le cadre du bouclage de dizaines de villes au Liban pour lutter contre la propagation du coronavirus. Photo Marc Fayad

Au deuxième jour d'un nouveau bouclage de près de 170 localités à travers le Liban pour tenter d'enrayer la propagation du coronavirus, le ministère de l'Intérieur a retiré sept localités de cette liste tout en ajoutant deux autres. Le ministère n'explique toutefois pas les raisons de ces modifications dans la liste, alors qu'initialement, il était prévu de l'actualiser chaque semaine.

Selon cette dernière circulaire émise par le ministère de l'Intérieur, les localités de Naqoura, Jal el-Dib, Zaarouriyé, Batroun, Roumieh, Bickfaya-Mhaïdssé et Bint Jbeil, ne sont désormais plus bouclées. A l'opposé, les localités de Bakhoun et Naamé-Haret al-Naamé sont désormais fermées pour une semaine. Le ministère indique dans sa circulaire que "la réouverture des localités et le retour à la normale dépendra des résultats de tests (de dépistage) et, dans ce cadre, d'une baisse du nombre des contaminations, ainsi que du degré de respect des citoyens des mesures de prévention et de santé publique".

Lire aussi

Pour une stratégie « zéro Covid » au Liban

Le ministère avait décidé dimanche de boucler totalement, à partir du lundi 12 octobre et jusqu'au lundi 19 octobre à six heures du matin, 169 localités, dont environ 80 étaient déjà confinées en vertu d'une précédente décision ministérielle. Les habitants de ces localités sont appelés à rester chez eux, à ne pas circuler ou se mélanger avec d'autres personnes et à porter le masque lorsqu'ils sont obligés de sortir. Toutes les institutions publiques et sociétés privées de ces villes et villages doivent fermer leurs portes durant cette période. Tous les événements sociaux, les fêtes et les rassemblements sont interdits. Les autorités civiles coordonneront avec les autorités religieuses afin d'annuler les cérémonies et autres événements religieux. Le ministre sortant de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, a rappelé lundi qu'aucun président de conseil municipal n'est habilité à émettre des décisions contraires à celles du ministère, à la suite de plusieurs critiques lancées contre lui par des élus locaux.

Une période "difficile et délicate"
Sur le plan national, le couvre-feu quotidien d'une heure du matin à six heures du matin est maintenu, hormis pour les voyageurs allant ou venant de l'aéroport de Beyrouth. Les bars, les boîtes de nuit et les parcs d'attraction sont fermés "jusqu'à nouvel ordre" sur l'ensemble du territoire. Quant aux écoles, elles ont rouvert leurs portes le 12 octobre pour le premier jour de la rentrée des classes de troisième, première et terminale. Mais seuls les établissements situés dans les localités non bouclées sont autorisés à ouvrir, ce qui fait craindre un taux élevé d'absentéisme.

Selon le dernier bilan du ministère de la Santé publié mardi, le Liban a enregistré 1.245 contaminations au Covid-19 (5 cas en provenance de l'étranger) et treize décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures. Le nombre de cas cumulés depuis l'apparition de la pandémie au Liban s'élève désormais à 55.869, dont 479 décès. Au total, 24.581 patients se sont rétablis, alors que 615 personnes sont encore hospitalisées, dont 190 en soins intensifs.

Commentant cette situation sanitaire, le président de la commission parlementaire de la Santé, le député Assem Araji, a estimé mardi que le Liban traverse une période "difficile et délicate", comparant la situation au "modèle italien et espagnol, en ce qui concerne le nombre de contaminations, pas les décès". "Nous craignons que les cas n'augmentent avec l'arrivée de l'automne", a ajouté M. Araji à l'issue d'une réunion au Parlement. Il a encore souligné que des hôpitaux privés du pays avaient commencé à accueillir des patients atteints du coronavirus, alors que les personnes contaminées rencontrent des difficultés pour se faire hospitaliser "dans tout le Liban" et que certaines se voient obligées d'être traitées à domicile. "C'est extrêmement dangereux", a-t-il affirmé, rappelant toutefois que le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, avait annoncé une augmentation du nombre de lits disponibles dans les hôpitaux publics. Assem Araji a dans ce cadre appelé à un respect strict des mesures de prévention, comme le port du masque et la distanciation sociale.

Au deuxième jour d'un nouveau bouclage de près de 170 localités à travers le Liban pour tenter d'enrayer la propagation du coronavirus, le ministère de l'Intérieur a retiré sept localités de cette liste tout en ajoutant deux autres. Le ministère n'explique toutefois pas les raisons de ces modifications dans la liste, alors qu'initialement, il était prévu de l'actualiser chaque...

commentaires (1)

Les localités "bouclées": une blague! très peu de gens prennent cela au sérieux, et comme il n'y a pas de contrôle aux entrées et sorties desdites localités, tout le monde circule librement...

Georges MELKI

13 h 42, le 13 octobre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Les localités "bouclées": une blague! très peu de gens prennent cela au sérieux, et comme il n'y a pas de contrôle aux entrées et sorties desdites localités, tout le monde circule librement...

    Georges MELKI

    13 h 42, le 13 octobre 2020

Retour en haut