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A 23 heures, il ne restait que quelques petits groupes de manifestants aux alentours du centre-ville de Beyrouth, où l'armée et les forces de sécurité se sont déployées. (Photo AFP / ANWAR AMRO)
Peu après 22h, les manifestants ont quitté l'enceinte du ministère de l'Energie, où s'était déployée l'armée. Dans la journée, le ministère avait été pris d'assaut par des manifestants. Ces derniers ont voulu prendre, du bureau du ministre Raymond Ghajar, une série de documents. Ils en ont toutefois été empêchés par des militaires et policiers déployés sur place.
L'armée a chargé les manifestants qui occupaient le Palais Bustros, siège du ministère de Affaires étrangères à Beyrouth. Les soldats ont chargé les contestataires qui refusaient de quitter les lieux et ont tiré des balles en caoutchouc afin de les disperser. Dans l'après-midi, des protestataires menés par des officiers à la retraite avaient pris d'assaut le palais Bustros, le siège du ministère des Affaires étrangères à Beyrouth, et y ont déployé une banderole sur laquelle on peut lire : "Beyrouth, ville sans armes", en référence au Hezbollah, et "Beyrouth capitale de la révolution". (Photo AFP)
Les Forces de sécurité intérieure ont annoncé avoir arrêté cinq "émeutiers" au cours de la journée, selon un communiqué. Elles précisent que de la drogue a été saisie sur quatre de ces personnes interpellées.
Sur les voies menant au pont Charles Helou, dans le centre-ville, les contestataires ont mis le feu à toutes les bennes à ordures se trouvant au bord de la route, alors que de nombreux manifestants quittent, progressivement, le centre-ville de Beyrouth.(Photo REUTERS/Thaier Al-Sudani)
Des soldats ont par ailleurs été déployés devant le palais Boustros, où ils ont demandé aux manifestants d'évacuer les lieux. Dans l'après-midi, des protestataires menés par des officiers à la retraite avaient pris d'assaut le palais Bustros, le siège du ministère des Affaires étrangères à Beyrouth, et y ont déployé une banderole sur laquelle on peut lire : "Beyrouth, ville sans armes", en référence au Hezbollah, et "Beyrouth capitale de la révolution". (Photo AFP)
Dans le ministère de l’Énergie, pris d'assaut par des manifestants, ces derniers ont voulu prendre, du bureau du ministre Raymond Ghajar, une série de documents. Ils en ont toutefois été empêchés par des militaires et policiers déployés sur place. Après quelques minutes de négociations avec les forces de sécurité, les contestataires ont fini par quitter les lieux.
Les images de la manifestation de la colère dans le centre-ville de Beyrouth (Photo Joao Sousa)
Dans son nouveau bilan, la Croix rouge libanaise a annoncé avoir transporté 63 blessés vers les hôpitaux de Beyrouth et avoir soigné 175 personnes dans le centre-ville.(Photo Joao Sousa)
Selon un communiqué publié par les FSI, l’agent qui est décédé dans l'hôtel Le Gray, dans le centre-ville de Beyrouth, était en train d’assurer la sécurité à l’intérieur de l’hôtel et d’aider des personnes qui y étaient coincées lorsqu’il a été "attaqué par des émeutiers, qui l’ont fait tomber", entraînant sa mort.
URGENT Les contestataires ont pris d'assaut le ministère de l'Environnement, dans le centre-ville de Beyrouth, et dans celui de l'Energie, situé sur la Corniche du fleuve, dans le nord de Beyrouth.
Le Premier ministre libanais Hassane Diab a annoncé samedi soir qu'il allait proposer la tenue d'élections législatives anticipées pour sortir de la crise "structurelle" du pays. L'organisation de législatives anticipées est l'une des principales revendications de la contestation contre la classe dirigeante.
Les images de la manifestation de la colère, dans le centre-ville de Beyrouth (Photo Joao Sousa)
URGENT : Des manifestants sont parvenus à entrer dans le ministère de l’Économie, situé dans le complexe de bâtiments de la rue des Lazaristes. De l'intérieur, les contestataires ont jeté par la fenêtre un portrait de Michel Aoun, selon des images du groupe Facebook Akhbar al-Saha.
Des contestataires sont également entrés dans le siège de l'Association des banques du Liban, proche de la place des Martyrs, où ils ont détruit le mobilier.
La manifestation de la colère en images : une potence, érigée dans le centre-vile de Beyrouth, par les manifestants anti-pouvoir. (Photo Joao Sousa)
Un agent des Forces de sécurité intérieure est décédé alors qu'il intervenait à l'intérieur de l'hôtel Le Gray, qui longe la place des Martyrs, selon l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle). Aucune information n'est toutefois encore disponible sur les circonstances du décès. La Croix rouge libanaise a, elle, fait état dans un nouveau bilan, de 55 blessés hospitalisés et 117 personnes traitées directement dans le centre-ville. (Photo Joao Sousa)
Des manifestants tentant de démanteler des panneaux de protection dans le centre-ville de Beyrouth. Photo Joao Sousa
Des manifestants ont été touchés par des tirs de plombs sur la place des Martyrs, ont constaté nos journaliste sur le terrain.
La tension est soudainement remontée dans la rue des Lazaristes, dans le centre-ville de Beyrouth, après une reprise des affrontements entre les protestataires et les forces de l'ordre.
Néanmoins, selon un de nos journalistes sur place, les forces spéciales de l'armée libanaise sont déployées dans le secteur du Ring où ces soldats font face à des jeunes s'en prenant au Hezbollah et à son chef, Hassan Nasrallah. Une certaine tension y règne, mais aucun affrontement pour l'heure dans cette zone.
(Photo Emilie Sueur)
Le bâtiment du Virgin Megastore, qui se trouve dans le centre-ville de Beyrouth où l'atmosphère reste tendue, est en flammes, selon notre journaliste sur place.
Selon un dernier bilan de la Croix-Rouge, 32 blessés ont été transportés dans les hôpitaux et 110 manifestants ont été soignés sur place.
Par ailleurs, un ingénieur a demandé à tous les manifestants se trouvant au siège du ministère des Affaires étrangères de quitter les lieux car les bâtiments, endommagés par la double explosion de mardi, risquent de s'effondrer.
En outre, la police du Parlement a démenti avoir ouvert le feu à balles réelles sur les manifestants.
(Photo Jacques Mokhbat)
Une effigie en carton du Premier ministre Hassane Diab avec la corde au cou a été brandie sur la place des Martyrs.
Des protestataires menés par des officiers à la retraite ont pris d'assaut le palais Bustros, le siège du ministère des Affaires étrangères à Beyrouth fortement endommagé par la double explosion de mardi, et y ont déployé une banderole sur laquelle on peut lire : "Beyrouth, ville sans armes", en référence au Hezbollah, et "Beyrouth capitale de la révolution".
Prenant la parole, le général à la retraite Sami Rammah a annoncé que le palais Bustros était devenu un quartier général de la Révolution.
Des images de télévision ont montré un contestataire brûlant un portrait officiel du président Michel Aoun.
Les manifestants auraient l'intention occuper l'ensemble des ministères.
(Photo tirée des réseaux sociaux de la contestation)
Le général à la retraite Georges Nader a déclaré depuis le palais Bustros que la police du Parlement a tiré à balles réelles sur les contestataires, faisant huit blessés.
Un de nos journalistes sur place et plusieurs manifestants affirment avoir entendu des tirs automatiques à balles réelles.
L'armée et les forces de sécurité ont fini par déloger les manifestants du secteur de l'hôtel Le Gray.
Selon un dernier bilan de la Croix-Rouge, 22 blessés ont été transportés dans les hôpitaux et 87 civils ont été soignés dans le centre-ville de Beyrouth.
Selon nos journalistes sur place, il y a encore plusieurs milliers de manifestants dans le centre-ville de Beyrouth, où aucun heurt n'est enregistré. Certains manifestants quittent les lieux, mais d'autres arrivent sur place. Les contestataires tapent sur de la ferraille et les installations métalliques, faisant un bruit assourdissant.
(Photo Matthieu Karam)
Les affrontements sporadiques se poursuivent entre des protestataires qui lancent des projectiles et les forces anti-émeute qui répliquent par des tirs de gaz lacrymogène, pour disperser les manifestants autour des accès au Parlement.
Ces accrochages se concentrent notamment devant l'hôtel Le Gray, dans la rue Weygand jonchée de pierres et de débris, mais aussi dans d'autres rues adjacentes comme celles des Lazaristes.
Georges Ajil, le directeur de l'hôtel, a demandé aux forces de sécurité de déloger les manifestants présents dans le lobby de l'établissement qui menacent d'incendier l'hôtel.
La Croix-Rouge a indiqué avoir transporté 14 blessés dans les hôpitaux, et soigné 44 civils dans le centre-ville de Beyrouth.
"Face au jet de projectiles contre nos forces, nous appelons les manifestants pacifiques à quitter les lieux des affrontements", ont twitté les Forces de sécurité intérieure (FSI).
(Photo AFP / STR)
Selon une de nos journalistes sur place, les forces de l'ordre ont massivement recours aux gaz lacrymogènes, dans ce qui ressemble à une stratégie visant à disperser les manifestants. Mais des protestataires continuent d'affluer sur la place de Martyrs. (Photo AFP / ANWAR AMRO
A quelques mètres des affrontements de la rue Weygand, la manifestation se déroule encore relativement pacifiquement, notamment au niveau de la partie supérieure de la place des Martyrs. On y entend les slogans traditionnels de la thawra, tandis que les manifestants brandissent des drapeaux libanais sur la place des Martyrs et en face de la mosquée Mohammad al-Amine, où deux bombes lacrymogènes tirées sur la zone ont néanmoins semé la panique. (Photo Carla Henoud)
Walid el-Kouch, accompagné de son fils, est sur la place des Martyrs : "Nous sommes là pour exprimer notre colère. J'ai le sentiment que quelque chose va changer après cette explosion". Il met aussi en garde contre une "cinquième colonne qui va tout faire pour empêcher les gens de se rassembler".
Un habitant d'Aley, venu manifester à Beyrouth : "Nous voulons renverser ce système, ces ministres et ces députés corrompus qui ont détruit le Liban. Tous veut dire tous (référence su slogan de la révolution de l'automne dernier : Kellon yani kellon, NDLR). S'ils ont encore une once de dignité, ils doivent tous démissionner".
Issam Mouawad, habitant d'Achrafieh : "On n'a plus rien. Ma maison a été détruite par l'explosion de mardi, celle de mes parents et de mes frères aussi, tout comme mes bureaux (...) Un grand changement doit avoir lieu. S'il n'a pas lieu aujourd'hui, il n'aura jamais lieu".
Après l'appel de l'armée à une manifestation pacifique, les Forces de sécurité intérieure ont également lancé un appel aux protestataires : "Nous comprenons la grande colère des manifestants, mais nous les appelons dans le même temps à la retenue, et à s'exprimer de manière civilisée et pacifique, loin de toute manifestation de violence, d'atteinte aux biens publics et privés. Nous les appelons à cesser de s'en prendre à nos agents qui font leur devoir de préserver la sécurité".
Les forces de l'ordre ont, dès le début de la manifestation, tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants. Les FSI comptent également des blessés dans leurs rangs. (Photo AFP / Anwar AMRO)
Maya, une Libanaise d'une trentaine d'années : "Si le peuple continue, après la tragédie du port de Beyrouth, de rester silencieux, alors cela veut dire que nous avons perdu. C'est ce que je crains. Mais l'important, c'est qu'ils (les responsables politiques) sachent que nous leur crachons dessus".
Charif Majdalani, écrivain libanais, parmi les manifestants, sur la place des Martyrs : "Je suis venu hurler la rage, la colère. On est tous venus dire la même chose : Cassez-vous !"
Zaher, un jeune de Tripoli, est parmi les manifestants, sur la place des Martyrs : "Le pire qui pouvait nous arriver est arrivé. Mourir dans sa maison dans ces conditions... Donc si on ne manifeste pas aujourd’hui, si on ne crie pas notre colère aujourd’hui, alors c’est qu’il n’y a plus rien à faire. Qu’on ne pourra plus jamais rien changer. Il faut le changement maintenant, à la tête de ce pays. Il faut tout changer."
Les affrontements se poursuivent entre les protestataires repoussés à l'entrée de la rue Weygand, au niveau de la place des Martyrs, et qui continuent à lancer des projectiles, et les forces anti-émeute, aux côtés desquelles l'armée est désormais présente. Les forces de l'ordre continuent de tirer des gaz lacrymogènes vers les manifestants. La manifestation est plus pacifique en haut de la place des Martyrs. (Photo REUTERS/Thaier Al-Sudani)
Sur Twitter, l'armée libanaise a rappelé aux manifestants qu'il est de leur "devoir de préserver l'aspect pacifique de leur mouvement de protestation, d'éviter les coupures de route et toute atteinte aux biens publics et privés", ajoutant que l'armée "comprend l'ampleur de la douleur dans le cœur des Libanais et la difficulté de la situation".
تعرب قيادة الجيش عن تفهمها لعمق الوجع والألم الذي يعتمر قلوب اللبنانيين وتفهمها لصعوبة الأوضاع الذي يمر بها وطننا، وتذكّر المحتجين بوجوب الالتزام بسلمية التعبير والابتعاد عن قطع الطرق والتعدي على الاملاك العامة والخاصة، وتذكّر أن للجيش شهداء جراء الإنفجار الذي حصل في المرفأ pic.twitter.com/mpFVwXxFiP
— الجيش اللبناني (@LebarmyOfficial) August 8, 2020
Des potences avec leurs cordes pendantes installés par les protestataires place des Martyrs. Photo Joao Sousa
Plusieurs dizaines de protestataires ont commencé à affluer rue Weygand, aux abords du Parlement. Certains d'entre eux ont lancé des projectiles vers les barrières érigées pour entraver les accès au bâtiment et à s'en prendre aux barrières métalliques barrant l'accès à l'hémicycle, ainsi qu'aux plaques en bois protégeant les commerces. Quelques minutes après le début de ces débordements, les forces de l'ordre sur place ont commencé à tirer des gaz lacrymogènes.
Vers 15h30, un groupe de protestataires en colère, dont des femmes vêtues de noir en signe de deuil pour les victimes des explosions du port de Beyrouth, se dirigeait depuis le quartier ravagé de Mar Mikhaël vers la place des Martyrs, afin de grossir les rangs des manifestants. "Thawra ! Thawra !", scandaient ces manifestants.
Des dizaines de manifestants anti-pouvoir ont commencé à se rassembler samedi peu après 14h sur la place des Martyrs, dans le centre-ville de Beyrouth, à l'appel de nombreux collectifs qui organisent une journée de la colère sous le slogan de "Dressez les potences", quatre jours après les explosions du port de Beyrouth qui ont coûté la vie à 154 personnes et blessé 5.000 autres, selon un bilan encore provisoire. Dès vendredi soir, des potences avaient été dressées sur la place, ainsi que dans le quartier de Mar Mikhaël, à l'initiative de personnes qui tiennent pour responsables les dirigeants du pays de la catastrophe qui a ravagé la capitale. Des débordements sont à craindre, tellement la population est éprouvée par l'incurie du pouvoir.
Des milliers de Libanais se préparaient samedi à une importante manifestation, dans le centre-ville de Beyrouth, contre la classe politique qu'ils rendent responsable de la terrible explosion ayant dévasté une partie de Beyrouth, faisant plus de 150 mots tandis qu'une soixantaine de personnes sont toujours portées disparues. Toujours sous le choc après cette explosion d'une violence inégalée dans l'histoire du pays, nombre de Libanais demandent des comptes à une classe politique dont ils dénoncent l'incurie et la corruption.
Sur la place des Martyrs, épicentre de la contestation populaire depuis octobre dernier et où la manifestation est prévue dans l'après-midi, sous le thème "Le Jour du jugement", des militants ont déjà dressé une potence.
Le Liban est au bord du gouffre...
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