Des milliers de manifestants contre le pouvoir, vendredi 18 octobre 2019, à Beyrouth. REUTERS/Mohamed Azakir/File Photo
"Le peuple réclame la chute du régime". Les Libanais étaient toujours dans la rue vendredi pour protester contre le pouvoir. Jeudi soir, ils étaient des milliers à crier leur ras-le bol à travers tout le pays, les plus importantes manifestations depuis des années rappelant la révolution du Cèdre, en mars 2005.
Ce mouvement a été provoqué par l'annonce de nouvelles taxes dans un contexte de crise économique persistante. Jeudi matin, le gouvernement a annoncé vouloir imposer une taxe sur les appels effectués via les applications de messagerie Internet de type WhatsApp, la plus impopulaires des taxes, qui a mis le feu aux poudres. Même si, face à la pression populaire, le gouvernement a renoncé à sa décision, les Libanais ne décolèrent pas.
Pneus et bennes d'ordures brûlés, routes coupées, forces de sécurité en alerte. Des colonnes épaisses de fumée noire s'élevaient vendredi au-dessus de la capitale et de nombreuses villes du pays. Les manifestants ont bloqué d'importants axes routiers reliant Beyrouth aux autres régions avec des pneus en feu. Pour le deuxième jour consécutif, ils ont coupé la route principale menant à l'aéroport international de la capitale. Les banques, les écoles, les universités et les institutions publiques sont restées fermées en raison des craintes de dérapage.
Le ras-le-bol vise la classe politique, accusée de corruption et d'affairisme dans un pays aux infrastructures en déliquescence et où les citoyens se plaignent de la cherté de la vie.
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commentaires (9)
un jour de 1958 (?) le gouvernement a chute et un gouvernement de 4 personnes uniquement a retabli le pays 2 chretiens ( mais surtout pas le gendre pyromane ) 2 musulmans et le LIBAN PEUT ETRE ENCORE SAUVE
LA VERITE
01 h 40, le 19 octobre 2019