Rechercher
Rechercher

Économie - Réformes

Les « mesures drastiques » au centre des discussions sur le budget 2020

Le ministre de l’Information, Jamal Jarrah, après la réunion du Conseil des ministres hier, à Baabda. Photo Dalati et Nohra

Le Courant patriotique libre du chef de la diplomatie, Gebran Bassil, et les Forces libanaises de Samir Geagea ont insisté, hier en Conseil des ministres, sur la nécessité d’inclure des réformes « drastiques » dans l’avant-projet de budget sur lequel planche le gouvernement depuis le 18 septembre et qu’il est appelé à adopter avant son année d’exécution.

« Les Forces libanaises et le Courant patriotique libre ont insisté sur la nécessité d’inclure dans le budget des réformes drastiques qui assureront la stabilité de l’économie », a déclaré le ministre de l’Information, Jamal Jarrah, lors du traditionnel point de presse à l’issue de la réunion qui s’est tenue à Baabda. Le ministre a en outre indiqué que le cabinet a approuvé la totalité des 38 points qui figuraient à l’ordre du jour de sa réunion, à l’exception d’un seul, sans plus de détails, après avoir assuré que la commission (ministérielle) en charge des réformes économiques formée le 23 septembre allait continuer ses travaux.

Cette dernière, qui est présidée par le chef du gouvernement Saad Hariri, s’est par ailleurs réunie dans l’après-midi, pour examiner la feuille de route économique des FL (que L’Orient-Le Jour a présentée dans son édition de mardi ; les propositions de Gebran Bassil ayant été présentées dans celles du 19 septembre). Certains points de cette liste de mesures, qui prévoit par exemple la collecte des factures d’EDL au sein des camps palestiniens ou encore une série de mesures visant à limiter la contrebande et l’évasion douanière, ont été acceptés, a affirmé M. Jarrah. La prochaine réunion de cette commission est prévue samedi à 14h.


(Lire aussi : Importations de blé : les minotiers critiques vis-à-vis de la circulaire de la BDL)


Prix des cigarettes

Le budget 2020, qui est actuellement à l’étude par le gouvernement, est attendu aussi bien par les donateurs de la conférence de Paris (CEDRE) que par les agences de notation financière. L’objectif prioritaire des dirigeants libanais dans le budget 2020 est d’accélérer le processus de réformes afin de réduire le déficit public, même si le flou règne encore sur les moyens qu’ils privilégient pour y parvenir. Les débats se déroulent néanmoins dans une ambiance « positive » et « l’examen du budget progresse et est presque terminé au niveau des chiffres » selon le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, qui s’était exprimé mercredi.

Il reste que cette loi de finances a été annoncée à plusieurs reprises comme douloureuse en matière de réduction des dépenses publiques et de fiscalité. Hier, plusieurs médias ont relayé une liste de propositions préparée par le Premier ministre et qui prévoit des mesures dont certaines avaient déjà été évoquées, au moins sur le principe, cet été ou lors des débats qui ont mené à l’élaboration du projet de budget pour 2019 –

adopté en juillet. Outre le gel des rémunérations dans la fonction publique pendant trois ans à partir de 2020, la hausse de la TVA générale de 11 à 15 %, cette liste prévoit une hausse de 3 000 livres du prix des cigarettes importées et de 1 500 pour celles produites localement, ainsi qu’une hausse de 100 % des taxes sur les boissons alcoolisées.

L’avant-projet du budget de 2020 table sur un déficit de 4,37 milliards de dollars, en comptant les transferts du Trésor public à Électricité du Liban. La part du déficit par rapport au PIB serait alors de 7,38 %, en dessous 7,59 % du budget de 2019 (voté le 19 juillet dernier) – les agences de notation financières considèrent néanmoins que cet objectif ne sera pas atteint.


Lire aussi

La stratégie du rien, le billet de Gaby NASR

Pour Salamé, la récente hausse du prix du dollar pourrait être liée à une augmentation des importations

Une nouvelle décision des douanes libanaises interpelle les importateurs

Importations de blé, de carburant et de médicaments : mode d’emploi du mécanisme de la BDL

Moody’s adresse un ultimatum aux dirigeants libanais

Manifestations : Baabda dénonce une campagne orchestrée


Le Courant patriotique libre du chef de la diplomatie, Gebran Bassil, et les Forces libanaises de Samir Geagea ont insisté, hier en Conseil des ministres, sur la nécessité d’inclure des réformes « drastiques » dans l’avant-projet de budget sur lequel planche le gouvernement depuis le 18 septembre et qu’il est appelé à adopter avant son année d’exécution.« Les...

commentaires (1)

VOYONS CE QU,ILS ENTENDENT PAR MESURES ET REFORMES DRASTIQUES... CAR CE QUI EST DECIDE JUSQU,ICI C,EST TRES TIMIDE POUR POUVOIR SATISFAIRE LES ENGAGEMENTS DE LA CEDRE ET SURTOUT POUR REDUIRE L,ENORME DETTE.

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 54, le 04 octobre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • VOYONS CE QU,ILS ENTENDENT PAR MESURES ET REFORMES DRASTIQUES... CAR CE QUI EST DECIDE JUSQU,ICI C,EST TRES TIMIDE POUR POUVOIR SATISFAIRE LES ENGAGEMENTS DE LA CEDRE ET SURTOUT POUR REDUIRE L,ENORME DETTE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 54, le 04 octobre 2019

Retour en haut