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Économie - Monnaie

Importations de blé : les minotiers critiques vis-à-vis de la circulaire de la BDL

Photo d’illustration. Ben Nelms/Reuters

Le rassemblement des minotiers au Liban a affirmé hier que la nouvelle circulaire émise mardi par la Banque du Liban (BDL) pour réguler le financement des importations de blé, de médicaments et de carburant ne leur permettait pas de résoudre leurs difficultés.

« Les conditions prévues dans cette circulaire ne peuvent pas être appliquées à l’importation de blé et cela doit être amendé », a martelé le rassemblement (…) après avoir néanmoins remercié les responsables concernés pour avoir tenté de trouver une solution.

La circulaire (n° 530) propose une solution aux professionnels des filières concernées qui sont obligés de régler leurs marchandises en dollars mais qui encaissent une partie plus ou moins importante de leurs recettes en livres libanaises. Le processus mis en place est néanmoins soumis à certaines contraintes, comme la nécessité d’attendre le feu vert de la BDL, de bloquer une somme en dollars équivalente à 15 % du montant de la commande pour laquelle les professionnels concernés souhaitent retirer des dollars ou de s’acquitter d’une commission de 0,5 % du montant demandé. « Dans les conditions économiques actuelles et les conditions de la nouvelle circulaire, les propriétaires des minoteries ne peuvent importer du blé », ajoute le rassemblement, précisant que « les réserves de blé stockées dans les moulins ont chuté dangereusement et ne pourront répondre aux besoins du pays pour plus d’un mois et demi ».

La publication de cette circulaire intervient dans un contexte tendu lié à la dégradation de la situation économique du pays, combinée à un resserrement de la circulation de dollars sur le marché local, où le billet vert cohabite avec la livre, à un taux fixé par la BDL (1 507,5 livres pour un dollar). Or les retraits de billets verts à travers les distributeurs automatiques et les guichets ont récemment été fortement limités, tandis que le prix demandé par les changeurs, et depuis peu même par certains commerçants, a dépassé le seuil des 1 600 livres. Cette situation a notamment fait réagir certains professionnels, comme les distributeurs de carburant, les minotiers ou les importateurs de médicaments.

Le rassemblement des minotiers au Liban a affirmé hier que la nouvelle circulaire émise mardi par la Banque du Liban (BDL) pour réguler le financement des importations de blé, de médicaments et de carburant ne leur permettait pas de résoudre leurs difficultés.« Les conditions prévues dans cette circulaire ne peuvent pas être appliquées à l’importation de blé et cela doit être...

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