Les passionnées de photographie auront la possibilité, tout comme les étudiants de l’ALBA, d’acquérir, à partir du mois de septembre 2019, de nouvelles compétences techniques qui leur permettront de perfectionner leur pratique du 8e art.
« Afin d’initier les participants à différents champs de pratique du métier de photographe, la formation professionnelle proposée par l’ALBA a été divisée en trois ateliers : architecture et paysage, culinaire et portrait, dispensés chacun par un professionnel renommé qui partagera son expertise et son savoir-faire », explique Neyla Majdalani, responsable administrative de la section arts graphiques et publicité à l’ALBA. Chaque atelier est réparti sur quatre journées, les deux premières seront consacrées aux prises de vue et les autres au travail de postproduction. Pour suivre cette formation, les auditeurs libres, intéressés par la photographie professionnelle et ayant une certaine maîtrise de l’appareil photo et de la postproduction, doivent envoyer leur candidature, avant le début du mois de septembre, à l’adresse nmajdalani@alba.edu.lb « Le nombre de participants étant limité à 10 par atelier, la sélection des participants se fait après une entrevue avec le candidat qui nous aura préalablement envoyé son dossier comprenant, en version PDF, un CV, un portfolio de 5 MO maximum et une lettre de motivation. Les résultats de la sélection seront communiqués aux candidats durant la deuxième semaine de septembre », ajoute Mme Majdalani.
Profiter de l’expertise des photographes professionnels
Du 21 au 24 septembre, les apprenants pourront suivre en extérieur un premier atelier intitulé « Architecture et paysage » avec Jean-Christophe Ballot. Le photographe, dont la production est notamment centrée sur l’espace, le paysage urbain et l’architecture, est mondialement connu pour ses clichés de grandes villes à l’instar de New York, Chicago, Lisbonne, Casablanca et Damas. Auprès de lui, les participants apprendront, à partir de leurs prises de vue, à représenter subjectivement des objets architecturaux en espace naturel et urbain. Ils s’entraîneront à observer, entre autres, les effets de la lumière sur les matériaux et à étudier, sur des sites choisis, les transitions spatio-temporelles en vue de comprendre les problématiques urbaines.
Riche de ses 20 années d’expérience, Matthieu Cellard initiera les participants, du 12 au 15 octobre, à l’art, s’inscrivant dans l’air du temps, de la photographie culinaire. Par le biais de cet atelier, le photographe dispensera des techniques relatives à la présentation gastronomique, l’éclairage et la postproduction pour mettre en lumière l’attrait esthétique des aliments, des mets ou des boissons en travaillant en studio ou à l’extérieur.
Alors que le selfie a tendance à devenir le geste ultime du portait, les participants en sauront davantage, du 16 au 19 novembre, sur la pratique de l’art du portrait, qu’il s’agisse de photographie plasticienne ou commerciale. Françoise Denoyelle, présidente de l’Association pour la promotion des fonds photographiques et auteure d’une vingtaine de livres consacrés à la photo, les entraînera, dans des environnements intérieur et extérieur, à utiliser les commandes de base du flash, à réaliser des portraits créatifs et à interagir avec leur sujet. De même, elle fera en direct une démonstration de montage couvrant les meilleures pratiques de postproduction de portraits.
« L’inscription peut se faire pour un seul, pour deux ou pour l’ensemble des ateliers. La présence du participant est requise à toutes les séances de l’atelier à l’issue duquel une attestation de participation lui sera délivrée. Puisqu’il s’agit d’une formation pratique, les personnes inscrites doivent avoir avec elles leur propre caméra semi-professionnelle ou professionnelle », précise Mme Majdalani.
Si chacun des ateliers coûtera à un étudiant de l’ALBA l’équivalent d’un crédit, l’auditeur libre devra, quant à lui, prévoir 300 dollars.
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