Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Échappée Belle

Talents émergents et art accessible à Zaitunay Bay

Au stand de la galerie Cheriff Tabet, des œuvres petit format du peintre et bédéiste Benoît Debbané. Photo DR

L’intérêt pour l’art est en pleine expansion au Liban, c’est un fait. Mais au niveau de son acquisition, il reste encore trop souvent la chasse gardée d’une certaine élite sociale très aisée. Partant de ce constat, la revue Gallery Fine Arts Magazine a décidé d’organiser un événement qui rende l’art plus accessible au grand public. Tant au niveau des prix des œuvres qu’à celui de leur mode d’exposition. C’est ainsi qu’à son initiative est née la première édition de Rising Art. Une sorte de mini-foire, qui rassemble quelques-unes des meilleures galeries de Beyrouth, à Zaitunay Bay, dans un lieu de promenade ouvert à tous. L’occasion pour celles et ceux qui n’ont jamais osé franchir le pas d’une galerie, par crainte que les pièces exposées ne soient à des prix inabordables pour leur budget, de découvrir le contraire. Car l’objectif premier de cet événement (organisé par Founoun Event) consiste à mettre l’art à la portée de tous. Un art de qualité, cela s’entend, validé par l’expertise des galeristes. Lesquels ont ainsi choisi de présenter, chacun sur son stand, les talents émergents qu’ils parrainent respectivement.

À l’instar de Dalia Baassiri, Dinah Diwan, Paul Kupélian, Adlita Stéphan et Alain Vassoyan, qui forment l’écurie prometteuse de la galerie Janine Rubeiz ; de Benoît Debbané, Christine Besson ou encore Missak Terzian – à la carrière bien installée mais aux petits formats – au stand de la galerie Cheriff Tabet ; de Mazen Rifaï et Oussama Baalbaki (petites acryliques et aquarelles), entre autres chez Saleh Barakat…

Bref, un florilège de pièces et de styles allant des sculptures « résophonic » d’un Olivier Gredzinski chez Aïda Cherfan aux peintures de Nada Matta à la galerie Rmeil, en passant par Gaby Maamari au stand d’Artlab…

On ne peut évidemment pas énumérer, ici, l’ensemble des pièces et des galeries exposantes. Il faut aller découvrir les œuvres de la cinquantaine d’artistes libanais et étrangers ainsi proposées à des prix « abordables » (la fourchette oscille entre 500 et 5 000 dollars en moyenne), aujourd’hui et demain dimanche encore, de 16h à 22h. Un conseil cependant : allez-y plutôt en soirée, l’air est plus frais !



Dans la même rubrique
Cueillette de thym et déjeuner champêtre à Kfarhouna

Sans filtres, Nataly Aukar à awk.word

Quand archet rime avec chevalet

Un objet, une histoire, une émotion

Heartbeat en concert, la joie des retrouvailles




L’intérêt pour l’art est en pleine expansion au Liban, c’est un fait. Mais au niveau de son acquisition, il reste encore trop souvent la chasse gardée d’une certaine élite sociale très aisée. Partant de ce constat, la revue Gallery Fine Arts Magazine a décidé d’organiser un événement qui rende l’art plus accessible au grand public. Tant au niveau des prix des œuvres qu’à...
commentaires (1)

bravo

LE FRANCOPHONE

23 h 05, le 28 juillet 2019

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • bravo

    LE FRANCOPHONE

    23 h 05, le 28 juillet 2019

Retour en haut