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Liban

Pour l’ONU, Jan Kubis travaille avec le gouvernement et les forces politiques, « y compris le Hezbollah »

Après la « colère », Israël a fait part de son « choc » et de son « indignation », provoqués par la rencontre entre le coordonnateur spécial de l’ONU au Liban, le Slovaque Jan Kubis, et le cheikh Naïm Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, désigné par l’État hébreu comme « terroriste ».

Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué clairement hier lors d’un point de presse que « le coordonnateur spécial de l’ONU pour le Liban travaille avec le gouvernement et avec les forces politiques et sociales, ainsi que les institutions politiques du Liban, notamment celles élues au Parlement, y compris le Hezbollah, afin de les encourager à travailler pour le bien-être du pays et de son peuple, pour la paix, la sécurité et la stabilité du Liban et de la région ». Et de souligner : « Le coordonnateur spécial soulève le cas échéant des questions pertinentes, notamment en rapport avec la résolution 1701 du Conseil de sécurité, y compris sa mise en œuvre, mais également il soulève, dans un “débat ouvert et approfondi”, les cas de violations et de non-application de la résolution 1701. »

Jan Kubis avait tweeté « ses impressions » après sa rencontre avec le responsable du Hezbollah. Il s’est dit « reconnaissant d’une discussion ouverte et concrète sur une grande variété de sujets » avec le secrétaire général adjoint du parti chiite, Naïm Kassem.

« En plus, j’ai reçu une copie de son livre – lecture nécessaire », a-t-il noté. Ce tweet a aussitôt provoqué la réaction du porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon. « Nous sommes choqués et déçus par cette rencontre avec un dirigeant d’une organisation terroriste menaçant Israël, le Liban et toute la région. On n’a pas besoin de lire le livre de Naïm Kassem pour le comprendre », a-t-il rétorqué.


(Pour mémoire : Le Conseil de sécurité réaffirme la nécessité du désarmement de « tous les groupes armés »)

La délimitation des frontières

Par ailleurs, prié par L’Orient-Le Jour de dire si le secrétaire général de l’ONU Antonió Guterres aidait le Liban et Israël dans leurs discussions pour la délimitation de leurs frontières communes maritimes et terrestres, le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq, a précisé que « l’ONU ne détermine pas la frontière des pays. Nous aidons dans la ligne bleue avec le groupe travail maritime, mais en fin de compte, la décision revient aux deux parties. Les Nations unies ne peuvent le faire à leur place. Lorsque nous avons mis en place la ligne bleue, nous l’avons fait dans le but de respecter les résolutions du Conseil de sécurité sur le retrait des forces israéliennes du sud du Liban. Qu’il s’agisse du Liban, de la Syrie, d’Israël, ou du Liban et d’Israël, il incombe aux pays concernés de délimiter leurs frontières communes », a assuré le porte-parole.


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