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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

Picasso à Beyrouth ! La générosité ouvre la voie de tous les possibles

Danièle de Picciotto et son inconditionnel ami de longue date Cyril Karaoglan.

Pour l’amour d’Edgar…

Le musée Sursock a parié sur la générosité de Danièle de Picciotto, et il a gagné ! Dans le cadre du projet Picasso-Méditerranée initié par le Musée national Picasso-Paris, dont une soixantaine d’expositions ont été présentées depuis 2017 en France, Espagne, Chypre, Grèce, Italie, Maroc et Malte, Beyrouth accueillera à son tour des œuvres du monstre sacré de la peinture. Cette manifestation, qui aura lieu au musée Sursock à partir du 26 septembre prochain, n’aurait jamais vu le jour sans l’engagement de Danièle de Picciotto. La dame a financé entièrement le projet en mémoire de son époux le Libano-Suisse Edgar de Picciotto, un des banquiers les plus éminents de la cité de Calvin, décédé en mars 2016. Une initiative que ce philanthrope et collectionneur d’art, fondateur de la Compagnie de banque et d’investissement (CBI) à Genève et de l’Union bancaire privée (UBP SA), une des plus importantes banques privées de Suisse et l’une des mieux capitalisées du pays, aurait vivement applaudie. Le geste de Danièle est d’une grande générosité, d’autant plus que l’opération est particulièrement coûteuse et périlleuse, tant au niveau du transport que de l’assurance, de la sécurité et de la scénographie. Bravo la mécène ! Quelle classe en plus ! Refusant de se mettre en avant, elle a décliné l’invitation à la réception organisée par l’ambassadeur du Liban à Paris, au cours de laquelle les responsables des deux musées, Zeina Arida et Laurent Lebon, ont annoncé la bonne nouvelle.

***

Mais c’est à Beyrouth que Danièle a fêté l’événement tout en célébrant son anniversaire. Une surprise que lui a réservée sa ravissante fille Jasmine Busson en lui organisant un dîner, au 41e étage du SkyGate. Tous les ingrédients étaient en place pour une soirée réussie : le setting réalisé par STREE, « Le jardin de D » tout fleuri de tulipes créé par Marwan Hamza, le dîner préparé par Nicolas Cattan, les bouchons qui sautent, les bulles qui jaillissent, les invités qui chahutaient et dansaient au rythme des grands titres des années 70 et 80, interprétés par Alessandro. Ce dernier avait débarqué avec ses musiciens en direct de Monte-Carlo, où ils s’étaient produits pour le Bal de la Rose. Son show déjanté a fait souffler un vent de fantaisie festive, libre et sans chichis, et la soirée s’est poursuivie avec le DJ Jana Saleh, qui a allumé un feu carnavalesque. C’était carrément la grande éclate, particulièrement pour Jasmine et ses amis, notamment Antoine Yazbeck, Souraya Eid, Patrick Boustany, Sari el-Khazen, Charbel et Georgia Moarbès, Rony Gebrael, Paul et Karine Asly, Dea Hage Chahine, Sophie Makzoumi et Karen Chekerdjian. La glamourous Suissesse Patricia Low, marchande d’art contemporain, qui a sa galerie à Gstaad, a dansé sur les tables. Et pas n’importe comment ! Les habitants du quartier ont dû gigoter dans leur lit jusqu’à 3 heures du matin !

Entre-temps, s’emparant du micro, Cyrile Karaoglan a dit sa fidèle et inconditionnelle amitié à Danièle, en lui chantant La Javanaise de Gainsbourg. Simply happy était Danièle et… fière de sa fille qui avait demandé aux invités de remplacer les paquets-cadeaux, par un don au profit de CapHo, association qui s’occupe d’enfants malades issus de milieux défavorisés.

Parmi les présents, Maurice et Hind Sehnaoui, Zafer Chaoui et son épouse Tonia, présidente de CapHo, Raymond et May Abou Adal, Carlo Ayoub, May Daouk, Bob Wehbé, the two brothers Michel et Gaby Daher, Christian et Maya Ibrahimcha, Jean-Loup Eddé, Sélim et Nancy Harfouche, Rhéa Tuéni, Gérard et Christine Achkar, Talal et Maha Chaër, Asma Andraos, Carole Nader, Naji et Hoda Skaff, Charles et Marlène Ghostine, Georges et Myriam Antaki, Gaby et Marie-Claude Boustany, Jean et Amal Bustros, Michel Abou Khalil, Fady Ali Ahmad, Toufic et Zéna Aouad, Claude Bakalian, Fady et Tania Baladi, Monique Bassoul, Gladys Chidiac, Claude Khoury, Chafic Tabet, Catherine Choucair, Henry et Sylvia Dakkak, Nabil et Joëlle Faddoul, Roger et Gina Issa, Zeina Fawaz, Richie et Shirine Haykal, Mohammad et Leila Rifaï, Pierre et Marlène Chidiac et beaucoup d’autres. Il y avait en effet 120 personnes, dont l’ambassadrice de Suisse Monika Schmutz Kirgoz et l’ancien ambassadeur de Suisse François Barras.


On n’a jamais fini de raconter le Liban !

Ils en sortent avec des visages, des découvertes, des partenariats et des collaborations dont ils sont heureux et fiers. Des ambassades, des ateliers, des associations et des pays se sont unis afin de faire de Beirut Cinema Platform un vrai moment de créativité.

L’importance de la crise économique que vit le Liban d’aujourd’hui n’entame pas le dynamisme de jeunes talents qui émergent, inspirés et inventifs. Une jeunesse motivée qui ne demande qu’un espace pour s’exprimer à travers des films, raconter leurs histoires et leur Liban au monde. « La formation de ces talents est la pierre angulaire de notre travail et le rayonnement de leurs films, notre objectif premier », dit Maya de Freige, présidente de la Fondation Liban Cinema (FLC).

Pour la quatrième année consécutive, Beirut Cinema Platform s’est ouverte dans la bonne humeur lors d’une grande soirée qui a réuni 300 professionnels, acteurs et actrices libanais et internationaux, au restaurant Gathering, où la FLC, avec le soutien de la Chambre de commerce et d’industrie de Beyrouth et du Mont-Liban et la générosité de Nagib Zeidan, propriétaire des lieux, accueille ce rendez-vous annuel.

De grands noms associés à des festivals prestigieux s’étaient déplacés pour l’occasion : Carlo Chatrian, directeur artistique de la Berlinale, Karel Och, directeur artistique du festival de Karlovi Vary, Mohammad Hefzi, directeur du festival du Caire et producteur égyptien le plus actif, Kirsten Nieehuus de Medienboard – Centre régional du cinéma de Berlin, Magalie Armand du Centre du cinéma français, et bien d’autres…

Parmi les professionnels libanais, on reconnaissait l’incontournable producteur Georges Choucair, Gabriel Chamoun, Philippe et Diane Aractingi, Myriam Sassine, Jad Abi Khalil et son épouse la chanteuse Rima Khcheich, Antoine Khalifé, Pierre Sarraf, l’actrice Bernadette Hodeib, les réalisateurs Michel Kammoun, Élie Khalifé, Mounia Akl, Ely Dagher, Hania Mroué et bien sûr Nadine Labaki, qui ne pouvait manquer au tableau.

La pluie capricieuse tombant par intermittence n’a pas réussi à troubler la fête, qui s’est prolongée tard en soirée où se concoctaient déjà des films à venir… Et les invités étrangers sont repartis émerveillés par ce Liban plein de vitalité et de ressources, qui réussit malgré l’absence de soutien public à se positionner dans le paysage cinématographique international. Avec un souhait : être invité encore au Liban pour de prochaines éditions de Beirut Cinema Week.

Et ce n’est pas tout. Au profit de la Fondation Liban Cinema, mardi 7 mai à 19h15, au Metropolis – Sofil, sera projeté en avant-première le film Celle que vous croyez, de Safy Nebbou, avec Juliette Binoche. La projection sera suivie d’un dialogue entre Nebbou et Ibrahim Maalouf, compositeur de la musique originale du film, ponctué d’interprétations musicales et d’une réception dans les jardins de la Villa Audi. Les billets sont en vente au bureau de la Fondation Liban Cinema, téléphone : 03-892118.

Le George Clooney du Moyen-Orient !

Le 3 avril, Maroun Chedid a fêté ses 30 ans de success-story, dans son restaurant Ritage à la rue du Liban, entouré de nos chefs libanais Nicolas Audi et Hussein Hadid, de l’étoilé français Guillaume Gomez, qui exerce au palais de l’Élysée depuis 1997, de Christophe Marguin, président des Toques blanches lyonnaises, et de Fabio De Gregorio, en charge du développement de la marque Nespresso dans la région MENA et aux Caraïbes. De Gregorio était chargé d’annoncer au chef Maroun qu’il était nommé ambassadeur de Nespresso au Moyen-Orient !

Orchestré par le duo Whyte Mulberry, Marie-Noëlle Azar et Roula Rebeiz, l’événement a rassemblé plus de 1 200 convives, dont Olivier Ginon, président de l’entreprise GL Events spécialisée dans l’événementiel, qui a à son actif le Salon Sirha, le Bocuse d’or, le Qatar Motor Show et la Coupe du monde de la pâtisserie. Ginon est arrivé à Beyrouth en jet privé avec François et Alexandre Houppert, fondateurs d’Enodis, le fabricant d’équipements de cuisine professionnelle de pointe, et Valérie Gilbert, présidente de Mauviel, la marque d’ustensiles de cuisson de haute gastronomie qui passent du fourneau à la table. Tous ravis, disent-ils, de se retrouver au cœur d’une ville pleine d’entrain et de joie de vivre.

Entre 18h30 et 22h, ont défilé l’ambassadrice de Suisse Monika Schmutz Kirgoz et son époux, les députés Michel Pharaon et Nadim Gemayel, Massoud (Poussy) Achkar, le chef de cabinet de l’ambassadeur italien Emmanuele d’Andrassi et l’attachée culturelle Monika Zecca, Rany Zakhem, Christiane Tawil, Jean-Claude Ghosn, Donald Batal, Maya Beckhazi, Toni Ramy, Cherif Doumit, Joumana et Zeina Damous. Présents également : Shermine Rizk, Nada Hourié, notre collègue Fifi Abou Dib, Marie-Michelle Hayek, Carole Babikian Kokoni, Élie et Vicky Rassam, Rafic et Roula Bazergi, Rami Bazergi, Tania Bacha et beaucoup d’autres.

La soirée a été ponctuée par un 3D mapping réalisé par Hybrid Beirut, relatant l’histoire du chef Maroun à travers ses trois femmes (sa mère et ses deux grands-mères), mais aussi par un live body paint de la rose tatouée sur l’avant-bras du chef. Pour lui, elle évoque l’odeur de l’eau de rose de sa jeunesse. Un parfum apaisant.

ditavonbliss@hotmail.com

Pour l’amour d’Edgar… Le musée Sursock a parié sur la générosité de Danièle de Picciotto, et il a gagné ! Dans le cadre du projet Picasso-Méditerranée initié par le Musée national Picasso-Paris, dont une soixantaine d’expositions ont été présentées depuis 2017 en France, Espagne, Chypre, Grèce, Italie, Maroc et Malte, Beyrouth accueillera à son tour des œuvres du monstre...

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