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Sanctions US contre un réseau libanais de blanchiment d'argent au profit du Hezbollah

Ces sanctions font partie de "la campagne sans précédent de l'administration pour empêcher le Hezbollah et ses affiliés terroristes mondiaux de tirer profit de la violence, de la corruption et du trafic de drogue", explique la sous-secrétaire au Trésor Sigal Mandelker.

Le département US du Trésor, en 2018. Photo d'archives AFP

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi des sanctions ciblées contre un réseau libanais accusé de blanchir l'argent de "barons de la drogue" et de contribuer au financement du Hezbollah, soutenu par l'Iran et considéré comme une organisation "terroriste" par Washington.

Le Trésor américain a ajouté à ses listes noires Kassem Chams, un Libanais, ainsi que deux entités: l'"organisation de blanchiment d'argent" de ce dernier, et Chams Exchange, une société de services financiers dont le siège est à Chtaura, dans le caza de Zahlé.

Ce "réseau international" est accusé de blanchir l'argent de la drogue à travers le monde, soit "des dizaines de millions de dollars chaque mois", et de "faciliter les mouvements d'argent au profit du Hezbollah", selon un communiqué du Trésor. Il est également actif en Australie, au Brésil, en Colombie, en Espagne, aux Etats-Unis, en France, en Italie, aux Pays-Bas et au Venezuela.

Ces sanctions font partie de "la campagne sans précédent de l'administration pour empêcher le Hezbollah et ses affiliés terroristes mondiaux de tirer profit de la violence, de la corruption et du trafic de drogue", a expliqué la sous-secrétaire au Trésor Sigal Mandelker.

Ses services soulignent que Chams Exchange bénéficie d'une licence de la Banque centrale du Liban "malgré les soupçons anciens des autorités américaines". Le Trésor se dit "déterminé à travailler avec la Banque du Liban pour barrer l'accès au système financier libanais aux trafiquants de drogue, blanchisseurs d'argent et groupes terroristes comme le Hezbollah".

L'administration de Donald Trump a fait de l'Iran chiite, accusé de déstabiliser le Moyen-Orient, sa principale bête noire, et a multiplié les sanctions pour lui couper ses revenus, ainsi qu'à ses alliés régionaux comme le Hezbollah.

En novembre dernier, le département d’Etat US avait offert une récompense pouvant aller jusqu'à 5 millions de dollars pour toute personne fournissant des informations sur des cadres du Hezbollah, accusés de terrorisme et recherchés par les services de renseignements des Etats-Unis. Les États-Unis ont également placé Jawad Nasrallah, fils de Hassan Nasrallah, sur leur liste noire des "terroristes mondiaux".

Fin octobre, le président américain, Donald Trump, avait signé un texte renforçant les sanctions contre le Hezbollah. Il s'agit de la loi "Hezbollah International Financing Prevention Amendments Act (HIFPAA) of 2018", une version amendée (S.1595) d'une loi précédente, présentée en 2015 par les sénateurs Marco Rubio (républicain) et Jeanne Shaheen (démocrate) et qui avait été votée par le Sénat le 5 octobre 2017. La S.1595 impose notamment des sanctions à toute personne, entité ou Etat étrangers aidant directement ou indirectement le parti pro-iranien. Elle avait été adoptée par le Sénat le 13 octobre, grâce au soutien des élus aussi bien républicains que démocrates.




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commentaires (6)

Pauvre Liban il ne peut tien faire ils ont trois ministères très important même mes amis et parents quand j'essaye de parler De politique , et surtout sur le Hezbollah , ils changent de conversation Ils ont peur

Eleni Caridopoulou

19 h 45, le 23 avril 2019

Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • Pauvre Liban il ne peut tien faire ils ont trois ministères très important même mes amis et parents quand j'essaye de parler De politique , et surtout sur le Hezbollah , ils changent de conversation Ils ont peur

    Eleni Caridopoulou

    19 h 45, le 23 avril 2019

  • TOUT CELA N'EST QUE LA FACE VISIBLE D'UN ICEBERG GIGANTESQUE mais nous savons bien que nous ne pouvons rien faire contre le parti divin car on ne peut meme pas lui enlever l'emprise totale des ports et de l'aeroport d'ou il controle les entrees et sorties du pays en marchandises et en personnes TOUT LE MONDE L'A DIT A POMPEO : NOUS N'AVONS PAS LA POSSIBILITE DE FAIRE QUOI QUE CE SOIT CONTRE HB SANS DETRUIRE LE PAYS DONC ON SE TAIT ET ON ESSAIE DE FAIRE POUR LE MIEUX

    LA VERITE

    11 h 21, le 12 avril 2019

  • TOUT CELA NE FAIT AU HEZBOLLAH QUE SIMPLEMENT LA VIE UN PEU PLUS DURE. IL EST ANCRÉ. LE DERACINER EST UN TREIZIEME TRAVAIL D,HERCULE BEAUCOUP PLUS ARDU QUE SES DOUZE TRAVAUX ACCOMPLIS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 25, le 12 avril 2019

  • Ça n'empêchera pas le croissant au beurre de zulfikar de se former. Bou Kamal est ouvert dans les sens.

    FRIK-A-FRAK

    22 h 09, le 11 avril 2019

  • Bon trêve de rigolade , quand est ce qu'on nous parle de la jonction des frontières irako syrienne à Bou Kamal. Vous savez le fameux croissant au beurre de Zulfikar. Lol.. Et la mort hier , de 4 soldats Yankee à Bagram et l'abattage d'un drone afghan. ? Quand ?

    FRIK-A-FRAK

    20 h 58, le 11 avril 2019

  • Encore un autre ???????????????? Hahahahahaha.. Ils vont les rendre FOUS... DE PARANOÏA AIGÜE.

    FRIK-A-FRAK

    20 h 17, le 11 avril 2019

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