Samy Gemayel a été réélu d'office dimanche à la tête du parti Kataëb, qui tient pour le 3e jour consécutif son 31e congrès général au nouveau BIEL, à Furn el-Chebbak. Joseph Abou Khalil et Salim Sayegh ont également été élus d'office respectivement premier et second vice-président du parti.
Le scrutin, qui avait débuté à 10h30, s'est terminé dans la soirée, avec l'élection des seize nouveaux membres du bureau politique. Ces nouveaux membres sont Majid el-Ayli, Jean Zaylah, Lina Jalkh, Serge Dagher, Serge Abou Halka, Roger Abi Rached, Joëlle Bou Abboud, Nagi Sfeir, Fady Habre, Fady Ardo, Élie Marouni, Rita Boulos, Samir Khalaf, Georges Jamhouri, Pierre Jalkh et Charles Saba. Ils ont été élus parmi vingt-neuf candidats qui s'étaient présentés.
Lors du premier jour du congrès Kataëb, Samy Gemayel avait une nouvelle fois fustigé les armes du Hezbollah, appelant le parti chiite à remettre son arsenal à son allié, le président de la République, Michel Aoun.
Le directoire des Kataëb a également profité de ce congrès pour examiner en profondeur sa situation financière et administrative, notamment après les élections législatives de mai dernier. Le parti ne fait pas partie du nouveau gouvernement de Saad Hariri et se positionne en fer de lance de l'opposition au pouvoir.
Un climat de tension entre les Kataëb et le Hezbollah avait régné pendant quelques jours, à la suite d'une joute verbale mercredi entre les député Nawaf Moussaoui d'une part, et Nadim Gemayel de l'autre. Le député du Hezbollah avait affirmé que Bachir Gemayel avait été élu à la présidence de la République en 1982 "grâce aux chars israéliens", lors de l'invasion israélienne du Liban cette année-là. Quelques heures plus tard, Nadim Gemayel avait organisé un rassemblement de partisans des Forces libanaises (fondées par Bachir Gemayel) et des Kataëb place Sassine, à Achrafieh, et avait prononcé une allocation au cours de laquelle il avait menacé de "prendre les armes". Le Hezbollah avait finalement présenté ses excuses vendredi, lors de la séance parlementaire consacrée au vote de confiance.
Lire aussi
« Si Bachir Gemayel était encore en vie, nous n’aurions pas vu tout ce beau monde »
Pour mémoire
Les Kataëb ne feront pas partie du gouvernement
commentaires (5)
Les dictateurs du MONDE en sont jaloux. D'office?? Eux au moins ils n'avaient que 99,99 % ... loooollllll
FRIK-A-FRAK
21 h 18, le 17 février 2019