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Liban - Costa Brava

L’article de « L’OLJ » sur le centre de tri de Amroussiyé mis à la disposition du parquet

Jihad el-Arab a été entendu hier par le procureur général financier, le juge Ali Ibrahim.

Les ouvriers en pleine séance de travail des deux côtés du convoyeur.

Quelques jours après la parution du reportage de L’Orient-Le Jour sur le centre de tri de Amroussiyé (Choueifate), publié dans notre édition du samedi 11 août sous le titre « À Amroussiyé, le centre de tri... où l’on ne trie pas », un texte qui fait la lumière sur les défaillances de ce centre, un groupe de militants engagés dans une bataille devant la justice contre des irrégularités commises selon eux dans la décharge de Costa Brava, où parviennent les déchets censés être triés à Amroussiyé, ont adressé un courrier aux instances judiciaires concernées, se prévalant de la teneur du reportage. Le groupe est formé d’avocats rassemblés sous le label « Mouttahidoun ». La plainte déposée par Mouttahidoun contre, d’une part, la compagnie al-Jihad Group for Commerce and Contracting (JCC), en charge de la gestion de la décharge et du centre de tri, et, d’autre part, le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), qui donne les adjudications, suit son cours. Hier, Jihad el-Arab, président du conseil d’administration de JCC, a été entendu par le procureur général financier, le juge Ali Ibrahim, dans le cadre de la plainte déposée par Mouttahidoun dans l’affaire de « la mainmise illégale sur les fonds publics dans le dossier de la décharge de Costa Brava ». Contacté par L’OLJ, l’avocat du groupe al-Jihad for Commerce and Contracting, Tarek el-Jabbouri, n’a pas voulu donner de précisions.


(Lire aussi : Décharge de Costa Brava : les travaux d’agrandissement à nouveau autorisés)


Interrogé à ce sujet par L’OLJ, Rami Alleik, un des avocats plaignants, a déclaré « avoir présenté l’article de L’Orient-Le Jour comme étant un document incriminant les parties impliquées ». « Le CDR est le premier organisme à qui il faut demander des comptes parce qu’il est chargé par le Conseil des ministres de réglementer et de superviser l’opérateur et la compagnie consultante », explique-t-il avant de poursuivre : « Pourquoi le CDR n’a-t-il pas bougé d’un iota pour mettre fin aux irrégularités commises par les opérateurs ? »
Selon M. Alleik, Mouttahidoun a également voulu adresser ce même courrier au ministère d’État pour la Lutte contre la corruption, mais les portes du ministère sont restées fermées lundi et mardi, a-t-il affirmé.


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Quelques jours après la parution du reportage de L’Orient-Le Jour sur le centre de tri de Amroussiyé (Choueifate), publié dans notre édition du samedi 11 août sous le titre « À Amroussiyé, le centre de tri... où l’on ne trie pas », un texte qui fait la lumière sur les défaillances de ce centre, un groupe de militants engagés dans une bataille devant la justice contre...
commentaires (2)

Par contre j'éspère que le résultat ne sera pas qu'on ferme ce centre juste parce que "le centre dépasse de loin sa capacité et le nombre d’ouvriers est assez réduit". Aujourd’ hui, il faut vous contenter des moyens dont vous disposez ...

Stes David

14 h 09, le 15 août 2018

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Commentaires (2)

  • Par contre j'éspère que le résultat ne sera pas qu'on ferme ce centre juste parce que "le centre dépasse de loin sa capacité et le nombre d’ouvriers est assez réduit". Aujourd’ hui, il faut vous contenter des moyens dont vous disposez ...

    Stes David

    14 h 09, le 15 août 2018

  • UNE BONNE INITIATIVE POUR TIRER AU CLAIR CETTE AFFAIRE ET PEUT-ETRE PUNIR LES RESPONSABLES !

    ARTICLES+M/ECRITS BIFFES IMM. D/ECRANS. POURQUOI?

    09 h 07, le 15 août 2018

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