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Liban - Baabda

Geagea assure à Aoun qu’il peut compter sur son parti autant que sur le CPL

Le leader des FL a affirmé qu’il s’est entendu avec le chef de l’État sur une feuille de route liée à la formation du cabinet.

Samir Geagea s’exprimant à l’issue de la rencontre de Baabda. Photo Dalati et Nohra

La visite du leader des Forces libanaises (FL) Samir Geagea auprès du président de la République Michel Aoun, prévue depuis quelques jours, a eu lieu hier dans une volonté de défaire les nœuds liés à la formation du nouveau gouvernement, et également d’assainir l’atmosphère entre les FL et le chef de l’État, quelque peu embrouillée par les relations tendues entre le parti de M. Geagea et le Courant patriotique libre (CPL). À sa sortie du palais de Baabda, le chef des FL a dépeint le climat de l’entretien en affirmant, d’une part, avoir élaboré avec le président une feuille de route pour accélérer la mise sur pied du nouveau cabinet et, d’autre part, lui avoir assuré qu’il peut compter sur son parti au même titre que le CPL pour soutenir son mandat.
 « Je me suis entendu avec le président Aoun sur une feuille de route instruite par lui-même et qui serait exécutée par toutes les parties concernées », a affirmé M. Geagea, soulignant avoir assuré au chef de l’État qu’il « peut compter sur deux partis plutôt qu’un seul (en allusion aux FL et au CPL) ».
 M. Geagea a fait en outre part de sa volonté de « parvenir au plus vite à un gouvernement, d’autant que les Libanais vivent une situation difficile », soulignant « n’avoir mis de veto contre personne, et dans le même temps vouloir que personne ne mette des bâtons dans les roues du parti », a-t-il poursuivi.


(Lire aussi : Aoun et Geagea dressent leur feuille de route pour la prochaine phase)

 


La prunelle des yeux
Et d’affirmer qu’en réponse, le président de la République lui a assuré que les FL sont « la prunelle de mes yeux au même titre que le CPL », et qu’il « ne permettra à quiconque de poser un veto contre les FL ».
 « J’ai également assuré à M. Aoun n’avoir jamais changé de perception à l’égard du régime », a ajouté le leader des FL, considérant que « ce sont tous les ministres du prochain gouvernement, et plus particulièrement tous les ministres chrétiens, qui seraient la part du chef de l’État dans le prochain cabinet ».
Tout en affirmant qu’il s’est penché avec son hôte sur la formation du gouvernement en général, M. Geagea a reconnu que « la question des relations entre les FL et le CPL a constitué une grande partie des débats ».


(Lire aussi : Face aux torpilleurs, Hariri oppose le calme)


À cet égard, et en réponse à une question des journalistes lui demandant si son parti continue à distinguer entre ses relations avec le président et celles avec le chef du CPL, Gebran Bassil, M. Geagea a affirmé que le contact avec celui-ci reprendra « certainement ». Il a cependant insisté sur le fait que « le président Aoun n’est pas le chef du CPL, mais le président de tous », précisant que c’est sur cette base que son parti traite avec lui, « sans vouloir induire des frictions entre l’homme et son gendre ».
 « Notre soutien au régime ne veut pas dire que nous soutenons chacun des membres du CPL », a poursuivi M. Geagea, précisant que cet appui « ne signifie pas qu’on ne doit discuter aucun point évoqué par un ministre considéré comme proche de ce régime ». « En dépit de cela, a-t-il poursuivi, il suffit de consulter les procès-verbaux du Conseil des ministres pour vérifier que les fois où les ministres des FL ont appuyé les ministres du CPL sont bien plus nombreuses que celles où ils les ont désapprouvés. »

À la question de savoir si les discussions ont porté sur la répartition des parts, le chef des FL n’a pas voulu répondre, estimant que « ce sujet ne doit pas être évoqué dans les médias ».
Sur le point de savoir si l’Arabie saoudite a demandé au chef du gouvernement, Saad Hariri, de se préoccuper des Forces libanaises et de leur octroyer quatre portefeuilles ministériels, M. Geagea n’a pas écarté cette possibilité, soulignant toutefois que « M. Hariri n’a besoin de personne pour ce faire, d’autant que ses relations avec les FL sont bonnes quand bien même elles ont refroidi à un moment ».


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L,UNION DES FORCES CHRETIENNES EST PLUS QU,UNE NECESSITE C,EST UNE OBLIGATION QUE LES CHEFS CHRETIENS SONT OBLIGES DE CONSIDERER !

LA LIBRE EXPRESSION

08 h 01, le 03 juillet 2018

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Commentaires (1)

  • L,UNION DES FORCES CHRETIENNES EST PLUS QU,UNE NECESSITE C,EST UNE OBLIGATION QUE LES CHEFS CHRETIENS SONT OBLIGES DE CONSIDERER !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 01, le 03 juillet 2018

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