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Liban - Coupe du monde de foot

Pour un pétard de trop, un jeune homme poignardé à mort dans la banlieue sud de Beyrouth

Dans une rue de Beyrouth, des serviettes de plage aux couleurs des drapeaux du Brésil (g), de l'Allemagne (c) et de l'Espagne. AFP / JOSEPH EID

Le quartier de Hay el-Sellom, dans la banlieue sud de Beyrouth, a été le théâtre, mercredi soir, du meurtre d’un jeune homme, Mohammad Zahr, à cause d’une dispute liée au Mondial de football.Le jeune homme, originaire de Haris, au Liban-Sud, a été poignardé par un ou deux de ses voisins, qui seraient des frères originaires du Hermel. Les tueurs auraient agi parce qu’ils étaient furieux après les résultats des rencontres de la soirée, qui avaient vu la défaite de l’équipe d’Allemagne et la victoire de celle du Brésl. L’un des deux meurtriers a été arrêté, a annoncé hier l’armée.Dans le salon de la famille Zahr, la mère de Mohammad Zahr réclamait hier l’application de la peine de mort contre le ou les meurtrier(s), alors que son frère, entouré des amis et des voisins du défunt, promettait de se faire justice soi-même au cas où l’État libanais « manquerait à son devoir ».

Selon la version de la TV al-Jadeed, un voisin aurait demandé auparavant aux jeunes hommes qui regardaient le match dans un café situé au rez-de-chaussée de l’immeuble dans lequel ils habitent d’arrêter de lancer des pétards pour ne plus perturber le sommeil de son fils, un nouveau-né. Mais au moment où l’équipe brésilienne marquait un second but face à la Serbie, les supporters auraient à nouveau lancé des pétards. Enragé, l’oncle du nouveau-né se serait alors rendu au café et aurait poignardé Mohammad Zahr à mort. Une autre version rapportée par la LBCI précise que le meurtrier serait un supporter de l’Allemagne dérangé par les cris de victoire de ceux du Brésil.

Le mohafez de Beyrouth, Ziad Chbib, a réaffirmé hier que les agents de sécurité de la municipalité de la capitale allaient continuer à appliquer la décision d’interdiction, sous conditions, de brandir des drapeaux des pays participant à la Coupe du monde. M. Chbib a rappelé que les drapeaux était interdits en cas de situation de provocation pouvant créer des tensions, de dégradation de l’espace public et d’utilisation en dehors du cadre des encouragements sportifs.Le mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, a, lui aussi, appelé les supporters des sélections participant à la Coupe du monde à faire preuve de « fair-play », alors que des provocations ont été enregistrées dans les rues de Tripoli. « Nous voulons éviter tout débordement après les matches. Nous ne voulons pas que nos rues deviennent un théâtre de conflits », indique-t-il dans un communiqué.



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Le quartier de Hay el-Sellom, dans la banlieue sud de Beyrouth, a été le théâtre, mercredi soir, du meurtre d’un jeune homme, Mohammad Zahr, à cause d’une dispute liée au Mondial de football.Le jeune homme, originaire de Haris, au Liban-Sud, a été poignardé par un ou deux de ses voisins, qui seraient des frères originaires du Hermel. Les tueurs auraient agi parce qu’ils étaient...

commentaires (4)

Alors? Est-ce que j'ai raison, oui ou non? Un peuple formé d'une majorité d'abrutis!

Georges MELKI

10 h 36, le 29 juin 2018

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Commentaires (4)

  • Alors? Est-ce que j'ai raison, oui ou non? Un peuple formé d'une majorité d'abrutis!

    Georges MELKI

    10 h 36, le 29 juin 2018

  • Heureusement que le Liban ne va pas très loin en coupe du monde sinon se serait pire que le conflit palestinien ! il y a quand même beaucoup de petits cerveaux

    yves kerlidou

    10 h 04, le 29 juin 2018

  • Le Mohafez de Beyrouth Ziad Chbib est très efficace en affirmations de toutes sortes...mais nul pour les appliquer. "Mohafez" vient du mot garder-préserver, alors Monsieur Ziad Chbib, c'est avec des paroles uniquement que vous entendez garder-préserver la sécurité de votre ville et de ses citoyens... avec des paroles que vous pouvez rendre la vie à ce malheureux mort pour une raison ridicule ? Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 49, le 29 juin 2018

  • L,HEBETUDE S,ELARGIT ET SE DEVELOPPE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 00, le 29 juin 2018

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