"Israël ne permettra pas le transfert d'armes de la Syrie vers le Liban", prévient Netanyahu

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu dimanche que son pays ne permettrait pas le transfert d'armes de la Syrie vers le Liban ou encore la production de celles-ci en territoire libanais, rapporte le site d'information israélien Haaretz.

"Toutes ces armes sont destinées à un usage contre Israël, et il est de notre droit, en légitime défense, d'interdire la production ou le transfert de ces armes", a souligné Benjamin Netanyahu, lors du Conseil des ministres hebdomadaire qu'il a présidé à Jérusalem.

Le chef du gouvernement israélien n'a pas spécifiquement mentionné le Hezbollah, l'Iran, ou même le régime du président syrien, Bachar el-Assad.

Les propos du Premier ministre israélien interviennent trois jours après des frappes, vraisemblablement israéliennes, contre des dépôts d'armes du Hezbollah près de l'aéroport militaire de Dabaa, dans le centre de la Syrie. Des sources proches de la frontière libano-syrienne avaient indiqué à l'AFP que des avions avaient survolé auparavant l'espace aérien libanais. Des avions israéliens empruntent régulièrement l'espace aérien libanais pour mener des raids en Syrie.

Le Hezbollah, allié de Téhéran, combat en Syrie au côté du régime de Bachar el-Assad. Ses infrastructures militaires dans le pays, ainsi que celles des forces iraniennes au sol, ont déjà été frappées par des raids israéliens ces dernières semaines.

Dans la nuit du 9 au 10 mai, des frappes israéliennes sans précédent avaient eu lieu contre des cibles présentées comme iraniennes en Syrie, où au moins 27 combattants pro-régime dont 11 Iraniens avaient été tués selon l'OSDH, faisant craindre un conflit plus large entre les deux pays.

Israël a affirmé avoir répliqué au tir d'une vingtaine de roquettes par les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite iranienne, depuis la Syrie vers la partie du plateau du Golan occupée par l'Etat hébreu.

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