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Liban - Repère

Législatives 2018 : les « fils de » & Cie en campagne

Cette année encore, la liste des 976 candidats aux prochaines élections législatives libanaises prévues le 6 mai comporte des noms avec lesquels les Libanais sont familiers depuis des lustres.

De gauche à droite et de haut en bas : Teymour Joumblatt, Tony Frangié, Myriam Skaff, Michelle Tuéni, Sami Fatfat et Camille Chamoun. Photos Twitter et Facebook.

Au Liban, la tradition dynastique a encore de beaux jours devant elle. Les familles et les clans politiques qui trustent depuis plusieurs dizaines d’années les bancs du Parlement sont omniprésents. Cette année encore, la liste des 976 candidats aux prochaines élections législatives libanaises prévues le 6 mai comporte des noms avec lesquels les Libanais sont familiers depuis des lustres. Et pour cause. De nombreux députés ou leaders politiques ont fait le choix de passer la main à leurs enfants ou à leurs proches. D’autres ont repris le flambeau de leurs proches dans la voie politique après leur disparition. Et enfin, il y a quelques rares cas d’héritiers qui se présentent face à leur père.

Voici une sélection de 45 candidats se présentant pour la première fois ou ayant déjà été élus, classés par région et par ordre alphabétique, perpétuant une tradition qui, pour certaines grandes familles, remonte à des décennies :



BÉKAA

Nizar Dalloul
L’homme d’affaires, candidat chiite du courant du Futur dans la circonscription de la Békaa I (Zahlé), prend la suite de son père, Mohsen Dalloul, député à Zahlé de 1992 à 2005.

Ali Hamadé
Candidat pour l’un des six sièges chiites de la circonscription de la Békaa III (Baalbeck-Hermel) est le fils de Sabri Hamadé, l’une des figures politiques chiites de l’avant-guerre, député dans cette circonscription entre 1927 et 1972, et plusieurs fois président de la Chambre.

Ziad Kadri
Originaire de Rachaya, le député sortant occupant l’un des deux sièges sunnites de la circonscription de la Békaa II (Békaa-Ouest – Rachaya), qui se présente à nouveau sous la bannière du Futur, est le fils de l’ancien député Nazem Kadri, élu dans cette même circonscription.

Walid Maalouli
Candidat au siège orthodoxe de la Békaa II (Békaa-Ouest – Rachaya), il est le fils de l’ancien vice-président du Parlement Michel Maalouli, qui a occupé ce siège de 1972 à 1992.

Myriam Skaff
L’épouse de l’ancien député de Zahlé Elias Skaff, député de 1992 à 2009 et décédé en 2015, se présente pour l’un des deux sièges grecs-catholiques de la Békaa I, tout comme le cousin d’Élias Skaff, Michel. De son côté, le frère de Myriam, William Tok, est candidat pour les Marada à l’un des deux sièges maronites de Becharré. Myriam et William sont les enfants de Gebran Tok, ancien député de Becharré. À noter que William Tok affrontera sa cousine Sethrida Geagea.


(Lire aussi : À Zahlé, un tableau toujours brumeux...)


BEYROUTH

Carole Babikian
Candidate à l'un des trois sièges arméniens-orthodoxes de la circonscription de Beyrouth I, elle est la fille de Khatchig Babikian, ministre à plusieurs reprises et député dans cette circonscription pour le parti Tachnag de 1957 à 1999.

Youssef Beydoun
Candidat à l’un des deux sièges chiites de Beyrouth II, il est le fils de l’ancien ministre Mohammad Youssef Beydoun, député de 1972 à 1996 dans cette circonscription avant son retrait de la vie politique en 2000.

Zaher Eido
Candidat sunnite à Beyrouth II sur la liste du Futur, il est le fils de l’ancien député et membre du courant du Futur Walid Eido, député de 2000 à 2007, année de son assassinat.

Nadim Gemayel
Le député sortant d’Achrafieh, qui avait succédé à sa mère Solange élue en 2005, est le fils du fondateur des FL et ancien président Bachir Gemayel, assassiné le 14 septembre 1982. Il se représente pour remporter l’unique siège maronite dans la circonscription de Beyrouth I.

Saad Hariri
Le Premier ministre est l’un des sept enfants de l’ancien chef de gouvernement, Rafic Hariri, assassiné le 14 février 2005, dont il prendra la suite à la tête du courant du Futur. Député sortant de Beyrouth, il se représente pour l’un des six sièges sunnites dans la circonscription de Beyrouth II, à la tête d’une liste principalement composée de cadres du Futur.

Michel Pharaon
Héritier d’une grande famille de la bourgeoisie d’Achrafieh, le député grec-catholique sortant de Beyrouth I, élu pour la première fois en 1996, a pris la suite de son père Pierre Pharaon, décédé en 1999, qui fut notamment député de Jezzine de 1952 à 1957. Il est également le cousin de Nicolas Sehnaoui, qui se présente face à lui pour le même siège.

Tammam Salam
Candidat à l’un des six sièges sunnites de Beyrouth, l’ancien Premier ministre et député sortant, élu une première fois en 1996, est le fils de Saëb Salam, qui fut lui-même chef de gouvernement à quatre reprises de 1952 à 1973. Les Salam sont une des grandes familles de Beyrouth.

Michèle Tuéni
Après Nayla Tuéni, députée sortante grec-orthodoxe de Beyrouth I, c’est l’autre fille du journaliste Gebran Tuéni, assassiné en décembre 2005 après avoir été élu député quelques mois plus tôt, qui se présente dans cette circonscription. Elle est également la petite-fille de l’ancien ministre Michel Murr, plusieurs fois député et qui se représente cette année encore dans le Metn.

Omar Wakim
Candidat au siège grec-orthodoxe de Beyrouth II, il est le fils de l’ancien député frondeur Najah Wakim, élu une première fois en 1972, puis réélu en 1992 et 1996.


(Lire aussi : Législatives 2018 : ces Libanais qui ont décidé de s’abstenir)


LIBAN-NORD

Walid Baarini
Candidat sunnite au Akkar sur la liste du Futur, il est le fils de Wajih Baarini, ancien député de cette circonscription, opposant au courant du Futur, lui aussi candidat sur la liste du 8 Mars.

Gebran Bassil
Le leader du Courant patriotique libre (CPL), gendre du président Michel Aoun dont il a pris la succession à la tête du parti qu’il a fondé, se représente pour l’un des deux sièges maronites de Batroun, dans la circonscription du Liban-Nord III (Batroun-Koura-Zghorta-Becharré), après avoir échoué à l’emporter en 2005 et 2009.

Sami Fatfat
Candidat sunnite à Denniyé sur la liste du courant du Futur, il est le fils d’Ahmad Fatfat, député sortant de cette circonscription où il est élu depuis 1996 sous les couleurs du courant du Futur.

Tony Frangié
Le fils du chef des Marada, Sleiman Frangié, programmé pour prendre la suite de son père, se présente pour la première fois à Zghorta avec les deux autres députés sortants du caza. Il est le dernier d’une longue lignée qui a débuté avec Sleiman Frangié, président de la République de 1970 à 1976. Tony, fils de Sleiman Frangié, succédera à son père à la tête des Marada, avant d’être assassiné en 1978.

Sethrida Geagea
Issue d’une famille de notables de Becharré, l’épouse du chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, et députée maronite sortante de Becharré où elle est élue depuis 2005, se représente dans la circonscription du Liban-Nord III.

Hadi Hobeiche
Le député maronite sortant du caza du Akkar, représentant le courant du Futur, élu depuis 2005, est le fils de l’ancien député et ministre Fawzi Hobeiche.


(Lire aussi : Sethrida Geagea : Bécharré, modèle de la République forte)



Abdel Latif Kabbara
Le fils du député sortant de Tripoli, Mohammad Kabbara, occupant depuis 1992 l’un des cinq sièges sunnites du caza, et qui se représente à nouveau sous la bannière du Futur, a présenté sa candidature.

Fayçal Karamé
Le fils de l’ancien Premier ministre Omar Karamé (8 Mars), ancien ministre du gouvernement de Najib Mikati, se présente pour l’un des cinq sièges sunnites du caza de Tripoli, appartenant à la circonscription du Liban-Nord II (Tripoli, Minié, Denniyé). Fayçal est le dernier d’une lignée partant de l’ancien Premier ministre Abdel Hamid Karamé et qui s’est poursuivie avec ses enfants, Omar et Rachid Karamé, ayant été chefs de gouvernement à plusieurs reprises.

Kazem Kheir
Le député sunnite sortant de Minié, appartenant à la circonscription du Liban-Nord II, qui se représente à nouveau mais pas sous les couleurs du Futur, est le fils de Saleh Kheir, qui fut député de cette même circonscription pendant près de 30 ans.

Tarek Merhebi
Candidat à l’un des trois sièges sunnites du Akkar pour le courant du Futur, il est le fils de Talal Merhebi, ancien député de cette circonscription de 1972 à 1996.

Michel Moawad
Candidat à l’un des trois sièges maronites de Zghorta, le président du mouvement de l’Indépendance est le fils de l’ancien président René Moawad, assassiné en 1989 et député de Zghorta de 1957 à 1972, et de Nayla Moawad, députée de cette circonscription de 1992 à 2005.

Samer Saadé
Le député maronite sortant du caza de Tripoli, représentant les Kataëb, est le fils de l’ancien chef des Kataëb et ancien ministre des Télécoms, Georges Saadé. Il se présente cette fois-ci à Batroun pour l’un des deux sièges maronites du caza.


(Lire aussi : Législatives 2018 : ces Libanais qui ont décidé de s’abstenir)


LIBAN-SUD

Fadi Abou Jamra
Candidat au siège grec-orthodoxe de Marjeyoun-Hasbaya, il est le fils de Issam Abou Jamra, vice-Premier ministre du gouvernement intérimaire de Michel Aoun de 1988 à 1990.

Ibrahim Azar
Candidat à l’un des deux sièges maronites de Jezzine, il est le fils de l’ancien député Salim Azar, proche du leader du mouvement Amal, Nabih Berry, élu de 1992 à 2009.

Abdel Rahman Bizri
Candidat à l’un des deux sièges sunnites de Saïda, il est le fils de l’ancien ministre et député de Saïda, Nazih Bizri, décédé en 2000.

Ahmad el-Assaad
Candidat chiite dans la circonscription du Liban-Sud III, face aux candidats du tandem Hezbollah-Amal, il est le fils de Kamel el-Assaad qui fut député dans cette région de 1964 à 1992 et plusieurs fois chef du Parlement.

Bahia Hariri
La députée sortante de Saïda, au Liban-Sud, est la sœur de Rafic Hariri. Elle se représente dans la circonscription du Liban-Sud I (Saïda-Jezzine), aux côtés de l’avocat Hassan Chamseddine, qui prend la suite de Fouad Siniora.

Ali Osseirane
Le député chiite sortant de Zahrani, élu depuis 1992 et qui se représente dans la circonscription du Liban-Sud II, est le fils de Adel Osseirane, ancien président du Parlement, ministre à plusieurs reprises et élu au Liban-Sud quasiment sans discontinuer de 1943 à 1992.

Amine Rizk
Candidat à l’un des deux sièges maronites de Jezzine, il est le fils de l’ancien ministre Edmond Rizk, député du caza de 1968 à 1992.

Oussama Saad
Le chef de l’Organisation populaire nassérienne (8 Mars) est le fils de Maarouf Saad, fondateur de cette formation et qui fut député sunnite de Saïda de 1957 jusqu’à son assassinat en 1975. Son fils Moustapha, qui lui succède, est député de 1992 jusqu’à sa mort en 2002. Oussama prend sa suite au Parlement puis est élu en 2005 avant de s’incliner en 2009. L’ancien député se porte à nouveau candidat à Saïda.



MONT-LIBAN

Charaf et Joseph Abou Charaf
Les deux fils de l’ancien député Kataëb Louis Abou Charaf, Joseph et Charaf, se présentent tous les deux au Kesrouan.

Alain Aoun
Le député sortant de Baabda, qui se présente à nouveau dans cette circonscription, est le fils de Renée Aoun, la soeur du chef de l’Etat.

Talal Arslane
Le président du Parti démocratique libanais est le fils de l’émir druze Majid Arslane, figure politique de l’avant-guerre, et député pendant 50 ans et plusieurs fois ministre. Député de Aley de 1991 à 2005 puis réélu en 2009, il se représente pour emporter l’un des deux sièges druzes de Aley.

Camille Chamoun
Le fils du leader du Parti national libéral et député sortant Dory Chamoun, lui-même fils de l’ancien président Camille Chamoun (1952-1958), prend la suite de son père et lorgne l’un des trois sièges maronites du Chouf.

Nehmat Frem
L’homme d’affaires et président de la Fondation maronite dans le monde, Nehmat Frem, candidat sur la liste du CPL dans le caza du Kesrouan, est le fils de l’industriel Georges Frem qui fut élu député dans cette circonscription en 2000 et a été plusieurs fois ministre. Son beau-frère, Farid Haykal el-Khazen, est également candidat dans la même circonscription.

Samy Gemayel
Le chef des Kataëb et député sortant du Metn est le fils de l’ancien président Amine Gemayel, lui-même fils de Pierre Gemayel, fondateur du parti phalangiste. Il se représente avec la ferme intention de remporter à nouveau l’un des quatre sièges maronites de la circonscription du Mont-Liban III.

Henri Hélou
Le député sortant occupant l’un des deux sièges maronites du caza de Aley se présente à nouveau aux côtés des joumblattistes. Il avait été élu député pour la première fois en 2003 après la mort de son père, l’ancien député et ministre Pierre Hélou, lors d’une partielle.

Joe Hobeika
Candidat à l’un des trois sièges maronites à Baabda, dans la circonscription du Mont-Liban III, le chef du parti Waad est le fils de l’ancien commandant des FL, Élie Hobeika, qui fut député dans cette région de 1992 à 2000.


(Lire aussi : Législatives libanaises : Ce qu’il faut savoir pour voter)


Taymour Joumblatt
Intronisé successeur l’année dernière, le fils du leader druze Walid Joumblatt, lui-même fils de Kamal Joumblatt, prend progressivement la succession de son père et se présente pour la première fois à l’un des deux sièges druzes du caza du Chouf, dans la circonscription du Mont-Liban IV (Chouf-Aley).

Eddy Maalouf
Candidat au siège grec-catholique dans le Metn sur la liste du CPL, il est le neveu du député sortant Edgar Maalouf, élu en 2005.

Ghassan Moukheiber
Le député sortant du Metn, qui se présente à nouveau à l’un des sièges grecs-orthodoxes, avait pris la suite de son oncle Albert Moukheiber (décédé en 2002), élu pour la première fois dans les années 50.

Chamel Roukoz
Le général à la retraite et mari de Claudine Aoun, l’une des trois filles du chef de l’État Michel Aoun, sera à la tête de la liste du CPL dans la circonscription du Mont-Liban I (Jbeil-Kesrouan) dans laquelle il tentera de remporter l’un des cinq sièges maronites du caza du Kesrouan.

Farès Souhaid
L’ancien député de Jbeil, élu en 2000, qui se présente à nouveau pour l’un des deux sièges maronites du caza, est le fils d’Antoun Souhaid, député de Jbeil de 1964 à son décès en 1965, et de Nouhad Souhaid, députée de 1996 à 2000.

Gilberte Zouein
La députée sortante du Kesrouan, élue depuis 2005 et qui se représente cette fois en dehors de la liste du CPL, est la fille de Maurice Zouein, ancien ministre et député maronite du Kesrouan entre 1953 et 1985, et petite-fille de Georges Zouein, représentant de la région dès les années 1920.



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Au Liban, la tradition dynastique a encore de beaux jours devant elle. Les familles et les clans politiques qui trustent depuis plusieurs dizaines d’années les bancs du Parlement sont omniprésents. Cette année encore, la liste des 976 candidats aux prochaines élections législatives libanaises prévues le 6 mai comporte des noms avec lesquels les Libanais sont familiers depuis des lustres....

commentaires (25)

Et vous oubliez Fadi Rouhana-Sakr, à Jbeil, neveu d’Emile Rouhana-Sakr, qui fut député de la région pour plus de 25 ans et plusieurs fois ministre... Oubli étonnant car vous mentionnez bien la dynastie Souhaid, farouche opposante des Rouhana-Sakr du temps du Destour et du Bloc National. Peut-être que certains héritiers sont plus discrets que d’ autres où ont moins de panache et un compte en banque moins garni!

Saliba Nouhad

14 h 48, le 19 avril 2018

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Commentaires (25)

  • Et vous oubliez Fadi Rouhana-Sakr, à Jbeil, neveu d’Emile Rouhana-Sakr, qui fut député de la région pour plus de 25 ans et plusieurs fois ministre... Oubli étonnant car vous mentionnez bien la dynastie Souhaid, farouche opposante des Rouhana-Sakr du temps du Destour et du Bloc National. Peut-être que certains héritiers sont plus discrets que d’ autres où ont moins de panache et un compte en banque moins garni!

    Saliba Nouhad

    14 h 48, le 19 avril 2018

  • "Tel pere tel fils", dicton bien connu ! Pas difficile de conclure pour qui il faut voter en appliquant le dicton !

    Charles Camel-Toueg

    16 h 31, le 26 mars 2018

  • Je tiens à rassurer tout le monde, meme en Belgique (où je reside) il y a plein de "fils de" qui en politique reprennent le flambeau de papa. Ceci dit nous avons aussi un Roi don't le pouvoir se transmet de la meme facon ... suis pas contre pour autant que nous ayons des personnes intègres qui placent l'intérêt du Liban et des Libanais au centre de leur préoccupations

    CAMAYOU / INEOS

    19 h 28, le 15 mars 2018

  • DÉSOLÉE mais même en France ... il y a hérédité politiques ... suffit de voir le reportage complément d’enquete

    Bery tus

    14 h 39, le 15 mars 2018

  • On a omis de citer Farès Bouez qui fut député du Kesrouan en 1992, 1996 et 2000 succédant à son père Nouhad qui avait représenté le Kesrouan au Parlement en 1956, 1960, 1964 et 1968.

    Un Libanais

    13 h 50, le 15 mars 2018

  • Il s'agit de personnalités de très grande valeur qui se trouvent être fils de. Il n'y a pas de mal à cela du moment où ce n'est pas "papa" qui fait la promotion de sa progéniture sur le terrain; dans les meetings électoraux et dans l’arène politique pour le/la placer de force. Il s'agit d'une liste de l'élite de notre République qui inspire confiance. j'espère vivement qu'ils seront tous élus car ils représentent le renouveau, tout comme les autres candidats de la société civile qui seront élus.

    Shou fi

    00 h 06, le 15 mars 2018

  • Il ne s'agit pas de mettre au pilori les "héritiers" ou les "fils de" ... il ne s'agit pas non plus de mettre en doute leur sincérité ou leur capacité ....souvent ils sont éduqués, et même formatés pour devenir des futurs élus .... Mais est-ce une bonne manière de gérer et de diriger un pays démocratique et moderne (que nous souhaitons) ? Évidemment NON ! Sachez qu'en Europe (pour prendre en modèle) il est extrêmement rare voir quasi impossible, de voir les "fils de papa ou maman" prendre le relais en politique ... Est-ce en Europe les jeunes sont moins intelligents ou plus "cons" que ceux au Liban ? Évidemment NON ! Il s'agit tout simplement une façon de respecter le peuple et les concitoyens et de donner la chance à d'autres jeunes et moins jeunes de "servir" le pays ... Le sujet parait vaste ..... En tout cas bonne chance à toutes et à tous l'essentielle réside dans la volonté de servir de manière intègre et de servir bien !

    Sarkis Serge Tateossian

    21 h 47, le 14 mars 2018

  • Il y a un proverbe qui dit on a le gouvernement qu'on mérite

    Eleni Caridopoulou

    20 h 24, le 14 mars 2018

  • ETRE DÉSIGNÉ EST PIRE QU,ETRE HÉRITIER CAR ON EST AU SERVICE DE SON DESIGNATEUR ET NON DE SON PAYS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 16, le 14 mars 2018

  • au vu de cette longue liste, j'en viens a m'apitoyer sur le sort de nos chers deputes ou hommes politiques qui n'ont pas de descendants tels samir geagea, georges adwan ou encore elie marouni..... ont-ils pense a l'adoption?? ha ha ha

    Le Herisson

    18 h 58, le 14 mars 2018

  • JE REMERCIE L'OLJ POUR CETTE LISTE ASSEZ EXHAUSTIVE DES FILS DE "BONNE FAMILLE " À QUI ON DEMANDERA D'ASSURER LA RELÈVE. JE CONSTATE EN EPLUCHANT CETTE LISTE, QU'AUCUN CANDIDAT DU HEZB LIBANAIS DE LA RÉSISTANCE LIBANAISE NE Présente ni fils ni parent proche ou éloigné. Par contre comme je l'ai souvent dit , tous les autres partis en fournissent à foison, en commençant par les chiites de AMAL , pour commencer par soi même, et dans le but d'être publié. JE DEMANDERAI DONC QUAND ON PARLE DES CORROMPUS ET DES Incompétents de bien savoir de qui on parle . Merci, ou sinon , de rien.

    FRIK-A-FRAK

    16 h 01, le 14 mars 2018

  • erreur .. le point d'interrogation apres democratie a ete de trop a comprendre que meme une personne sans diplôme.. sans experience mais qui se presente est libre de le faire ... c'est le peuple qui vas voter qui DOIT SAVOIR CE QU'IL VEUT ... COMME JE DIS TJRS C'EST LA FAUTE AU PEUPLE IL NE PEUT S'EN PRENDRE QU'A LUI SEUL ET NON AUX POLITIQUES ...

    Bery tus

    16 h 01, le 14 mars 2018

  • Vous oubliez celui qui est VISSE sur son siege, Istez Nabih, plus de 25 ans deja.....

    IMB a SPO

    15 h 45, le 14 mars 2018

  • Pour les legislatives même un balayeur peut se présenter c’est ça la démocratie? Maintenant c’st a savoir ce que le peuple veut !!!

    Bery tus

    15 h 33, le 14 mars 2018

  • J'ai envie d'y croire, même si je sais que le pouvoir et l'argent sont une drogue.

    Christine KHALIL

    15 h 21, le 14 mars 2018

  • En espérant, qu'ils seront plus éduqués, évolués, intègres et citoyens que certains de leurs ascendants.

    Christine KHALIL

    15 h 00, le 14 mars 2018

  • NE PAS VOTER POUR CEUX LA ? facile a dire ! quand ils font partie d'une liste ,et que l'on souhaiterait voter pour cette meme liste , pas sur que vous ayez le choix de ne PAS voter pour eux . au mieux vs ne les nommeriez pas comme favoris....

    Gaby SIOUFI

    12 h 43, le 14 mars 2018

  • Alain Aoun est le fils de Renee Aoun la soeur du chef de l'etat merci d'accepter ma correction a propos de cette parente

    Haidie Chbeir

    12 h 27, le 14 mars 2018

  • CES PROPOS N'ENGAGENT QUE MOI : Il n'est pas honteux d'être un héritier de... si l'on a soi-même de la valeur. Il faut bien être descendant de quelque chose ou de quelqu'un... Cependant, un journaliste se doit d'être complet pour être le plus objectif possible. Quid de Carole Khatchig BABIKIAN dont le père a été député une cinquantaine d'années et qui reste - qu'on le veuille ou pas - la fierté de la Communauté Arménienne au Liban ? Elle s'est bien présentée aux Législatives 2018 mais son nom ne paraît pas sur la liste. Cette omission est-elle fortuite ou est-elle le fruit d'une négligence ? C'est la négligence et la légèreté qui sont surtout le fléau de notre pays et non pas l'héritage qui peut être et devrait être une plus value.

    ASSHA Férial

    12 h 09, le 14 mars 2018

  • LES HERITIERS ET/OU LES DESIGNÉS... ET L,ATOLL EN PLEINE DEGENERATION !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 39, le 14 mars 2018

  • Pérennité mafieuse..... Point a la ligne.

    Tabet Karim

    09 h 04, le 14 mars 2018

  • Et que continue allégrement le cercle vicieux politique... et après on se plaint que notre Liban stagne sur place et soit incapable d'avancer vers le progrès ? Que les mêmes "poches familiales" continuent de se remplir sans aucune gêne, tandis que le petit peuple se débat dans des problèmes de plus en plus nombreux et difficiles ! Irène Saïd

    Irene Said

    08 h 17, le 14 mars 2018

  • yalatif comme la liste est longue, j'espere qu'aucun ne gagnera....Je ne voterais pour aucun.... et chacun te jurera la main sur le coeur qu'il est contre le feodalisme, etc....alors qu'il ne font que perpetuer le systeme en place....yalla, du degagisme a tout vas svp...

    George Khoury

    06 h 51, le 14 mars 2018

  • Tant que le peuple continuera à voter aux "fils de"et à plébisciter un candidat non pour ses mérites propres, sa compétence et les preuves de son dévouement au service du pays, mais pour son appartenance à une dynastie ou à une communauté, ce pays ne sortira pas de l'arriération et de l'obscurantisme et ne pourra jamais accéder au statut d'un Etat moderne, avancé et démocratique. Malheureusement cette mentalité féodale est bien ancrée dans l'esprit d'un très grand nombre de nos concitoyens et aucun effort sérieux n'est fait ni dans le domaine de l'éducation des jeunes ni dans les médias pour la leur extirper.

    Georges Airut

    04 h 07, le 14 mars 2018

  • Une vraie caste ?

    Sarkis Serge Tateossian

    01 h 36, le 14 mars 2018

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