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À La Une - Dans la presse

Trois Libanais accusés par la justice US d'avoir essayé d'exporter des pièces de drone au profit du Hezbollah

L'information a été rapportée par le New York Times.

Des partisanes du Hezbollah rassemblées le 16 février 2018 à Beyrouth afin d'écouter le leader du parti chiite, Hassan Nasrallah, prononcer un discours. Photo AFP / JOSEPH EID

Trois Libanais ont été accusés par la justice américaine d'avoir voulu exporter des pièces de drone et des technologies des Etats-Unis vers le Liban au profit du Hezbollah, rapporte vendredi le New York Times.

Selon le quotidien américain, un grand jury fédéral au Minnesota a inculpé les frères suspects Oussama et Issam Hamadé ainsi que Samir "Tony" Berro. Les deux premiers ont été arrêtés en Afrique du Sud mardi et seront extradés aux Etats-Unis, alors que le troisième est toujours en cavale.

Oussam Hamadé, alias "Prince Sam", est également détenteur de la nationalité sud-africaine, tandis que son frère Issam Hamadé et Samir Berro sont détenteurs de la nationalité britannique, selon le NYT.


(Lire aussi : Nasrallah reconnaît le rôle prééminent de l’État dans la défense des droits)


Le journal rappelle que le Hezbollah a utilisé des drones "depuis au moins 2004". "L'acte d'accusation affirme que le complot avait commencé en 2009 jusqu'en décembre 2013, ajoute le NYT. L'équipement en question contenait des pièces électroniques qui peuvent servir aux systèmes de guidage de drones, un moteur à réacteur, vingt moteurs à pistons, qui peuvent également être utilisés pour des drones, et une paire de jumelles servant à enregistrer des vidéos digitales".

L'acte d'accusation publié vendredi est daté d'octobre 2017, mais le document officiel remonte à 2015 et était resté secret afin de ne pas éveiller les soupçons des suspects quant à l'enquête qui était en cours, explique le New York Times.

Le Hezbollah, classé "groupe terroriste" par Washington, est notamment pointé du doigt pour son rôle dans le conflit qui ravage depuis 2011 la Syrie, où ses combattants, soutenus par l'Iran, sont engagés aux côtés du régime de Bachar el-Assad, dont Washington réclame le départ.

Lors de sa visite à Beyrouth jeudi, le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, avait affirmé que l'engagement du Hezbollah "dans les conflits régionaux" menace "la sécurité du Liban" et a des "effets déstabilisateurs sur la région.

Mercerdi, le chef de la diplomatie américaine, qui se trouvait en Jordanie, avait toutefois reconnu que le Hezbollah faisait partie du "processus politique" au Liban.


(Pour mémoire : Nouvelles sanctions US contre des soutiens du Hezbollah)


La justice américaine a formé le 11 janvier une équipe spéciale chargée d'enquêter sur "le financement et le narcoterrorisme du Hezbollah", poids lourd de la vie politique libanaise considéré par les Etats-Unis comme un groupe "terroriste". Le 22 janvier, un haut responsable du Trésor américain s'était rendu au Liban dans ce contexte.

Le 2 février, le département américain du Trésor a mis à l'index cinq Libanais et un Irakien, ainsi que sept sociétés -six en Afrique de l'Ouest et une au Liban, appartenant au même homme d'affaires libanais- dans le cadre des sanctions financières contre le Hezbollah.

Ces sanctions sont présentées comme les premières d'une "vague" qui va frapper le Hezbollah après un changement de politique ordonné par l'administration Trump. Depuis l'élection du Républicain, les Etats-Unis veulent faire preuve de plus de fermeté à l'égard du Hezbollah et de ses soutiens iraniens.


Lire l'intégralité de l'article du New York Times ici



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commentaires (3)

HISTOIRE PAS TRES CLAIRE !

LA LIBRE EXPRESSION

19 h 01, le 18 février 2018

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Commentaires (3)

  • HISTOIRE PAS TRES CLAIRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 01, le 18 février 2018

  • Le noir est la couleur du deuil. Ces partisanes du Hezbollah, dont certaines très jeunes, sont couvertes de noir de la tête aux pieds. De quoi portent-elles le deuil ? De leur faculté de s'instruire et de s'informer, de réfléchir et de comparer ravec d'autres sources que ce que décrètent les divers "guides" à Téhéran et chez nous ? Mis à part de se rassembler pour écouter le "leader du parti chiite Hassan Nasrallah" un "leader" qui doit se cacher en permanence dans des bunkers et retransmettre ses discours par écrans interposés...quel avenir est promis à cette jeunesse féminine "partisane" ? De pleurer des pères, frères, époux qui partent se faire tuer pour des causes étrangères, ou alors de mourir écrasées dans l'effondrement d'immeubles vétustes tolérés par le "leader Hassan Nasrallah" ? Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 44, le 18 février 2018

  • 18ème série de l'acte 28 épisode 4567 de l'an 2058. Hahahahha. ... Ça va faire vendre du papier et alimenter les abonnés des livres de sciences fiction .

    FRIK-A-FRAK

    15 h 51, le 17 février 2018

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