La Syrie a annoncé que sa défense anti-aérienne a "repoussé" mercredi des avions de surveillance israéliens qui survolaient la région de Qouneitra dans le sud du pays, quatre jours après une série d'attaques aériennes israéliennes en Syrie durant lesquelles Israël avait perdu un avion.
"Les défenses anti-aériennes syriennes ont repoussé des avions de surveillance israéliennes au-dessus de Qouneitra, les obligeant à quitter l'espace aérien" syrien, a rapporté dans la soirée l'agence officielle syrienne Sana.
Samedi, Damas avait annoncé que sa défense anti-aérienne avait repoussé "une nouvelle agression" israélienne contre une base militaire dans le centre de la Syrie et affirmé que "plus d'un avion israélien avait été touché par les tirs".
Ce jour là, Israël a mené une série d'attaques aériennes en Syrie, frappant des cibles militaires syriennes mais aussi "iraniennes" et perdant un de ses avions, au cours du plus sévère accès de tensions impliquant les trois pays depuis des années.
Selon Israël, un drone piloté à distance par des Iraniens basés en Syrie avait pénétré samedi avant l'aube dans l'espace aérien israélien, où il a été abattu. En représailles, l'aviation israélienne a attaqué la base "iranienne" d'où était parti le drone. Un des appareils israéliens ayant participé à l'opération a toutefois été touché par la défense anti-aérienne syrienne, un fait rarissime, avant de s'écraser en territoire israélien.
Ces hostilités étaient intervenues sur fond de crispations grandissantes coïncidant avec le cours pris par le conflit syrien en faveur du régime du président Bachar el-Assad, un ennemi d'Israël soutenu militairement par la Russie, mais aussi par deux autres bêtes noires de l'Etat hébreu, l'Iran et le Hezbollah.
Lire aussi
Damas promet de « nouvelles surprises » à Israël en cas de raids aériens
Quand la destruction d’un F-16 israélien est célébrée comme une victoire arabe
Israël / Iran : une stratégie de « grignotage » dangereuse
La chute de l’avion israélien et l’équilibre de la terreur..., le décryptage de Scarlett Haddad
commentaires (4)
La peur du gendarme rend sage . Ces poltrons ne s'y hasarderont plus ils s'en prennent à natanyahou, ...hahahaha...
FRIK-A-FRAK
14 h 10, le 15 février 2018