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Liban - Diaspora

Le congrès LDE à Abidjan devrait bénéficier de la détente interne

Après l’appel téléphonique du président de la République au président du Parlement, l’événement devrait se dérouler dans une atmosphère plus sereine.

C’est sur fond d’une polémique qui dure depuis plusieurs jours que le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil a pris hier l’avion pour Abidjan, où doit se tenir le congrès de la « Lebanese Diaspora Energy » en Côte d’Ivoire, aujourd’hui et demain. Les secousses de la dernière crise en date entre le Courant patriotique libre et le mouvement Amal se sont fait ressentir jusqu’en Côte d’Ivoire, et planent depuis plusieurs jours sur l’organisation de ce congrès, en raison de menaces de boycottage de la part de nombre de membres de la communauté libanaise dans ce pays, qui compte beaucoup de partisans d’Amal. Mais la détente qui s’est dessinée hier sur la scène interne, après l’appel du président de la République Michel Aoun au président du Parlement Nabih Berry (chef d’Amal), devrait calmer les esprits à Abidjan aussi, selon des sources du CPL à L’Orient-Le Jour. À savoir que les contacts avec des cadres d’Amal n’ont pas abouti hier.


(Lire aussi : Le congrès d’Abidjan maintenu contre vents et marées)


Cette dernière crise en date avait éclaté après la fuite d’une vidéo, dimanche, qui comportait des propos tenus dans un meeting par M. Bassil, et dans lesquels il qualifie M. Berry de « voyou » ( « baltaji » en arabe). Campagnes médiatiques et manifestations plus ou moins violentes ont suivi. Cette crise n’est, en outre, que le dernier épisode d’une liste de différends entre les deux parties.
Interrogé hier par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, le responsable de l’organisation de la LDE, Élie Turk, a assuré que l’événement va se dérouler normalement, avec des mesures de sécurité renforcées autour de l’hôtel Sofitel, décidées depuis la veille avec les autorités compétentes en Côte d’Ivoire, lors d’une réunion à l’ambassade. Sur l’ampleur de la participation et du boycottage, M. Turk dit ne pas pouvoir se prononcer, insistant sur le fait que les portes du congrès restent ouvertes à tous.


(Pour mémoire : À Abidjan, des menaces contre Bassil en pleine ambassade)


« N’exportez pas les disputes politiques ! »
Pour Fouad Zmokhol, président du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais dans le monde (RDCL-Monde), il aurait mieux valu que ce congrès soit ajourné. « L’objectif de tels congrès est de rassembler, pas de creuser les divisions et d’exacerber les tensions », dit à L’OLJ l’homme d’affaires, rentré d’Abidjan il y a tout juste quelques jours. « Nous demandions le report de cet important congrès non pas parce que nous voulons prendre parti, mais par souci de le voir mieux organisé et dans des conditions plus calmes qu’actuellement », ajoute-t-il.
M. Zmokhol fait état d’un certain malaise au sein de la communauté libanaise de Côte d’Ivoire, habituée à vivre en parfaite harmonie. Le RDCL est un grand rassemblement d’hommes d’affaires, mais son président assure que ses membres prendront eux-mêmes leur décision d’assister ou pas au congrès. « Il ne faut pas simplement parler de boycottage, certains pourraient être tentés de s’abstenir d’y participer justement pour ne pas prendre position, ou parce que les tensions les mettent dans l’embarras », dit-il.


(Lire aussi : Après le coup de fil « magique » de Aoun à Berry, une détente en vue)


L’apaisement constaté depuis hier au Liban pourrait-il se refléter sur l’événement ? « Les hommes politiques peuvent se réconcilier très vite après une dispute, mais les séquelles sur le terrain mettent longtemps à se dissiper », regrette-t-il. « Les émigrés libanais ont fui les dissensions internes qui minent le pays, estime-t-il. Il faut, par conséquent, éviter d’exporter ces disputes politiques vers leurs pays d’adoption. »

Estimée entre 80 000 et 100 000 personnes, la communauté libanaise est la plus importante communauté non africaine résidant en Côte d’Ivoire, selon l’AFP. L’ambassade du Liban à Abidjan assure qu’elle est aussi « la plus grande communauté libanaise d’Afrique, représentant un poids économique considérable ». La LDE devrait regrouper 500 personnes, dont une centaine du Liban, et mettre en valeur la « success story » de la diaspora, comme l’a souligné Bachir Sarkis, son coordinateur, à l’AFP.


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C’est sur fond d’une polémique qui dure depuis plusieurs jours que le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil a pris hier l’avion pour Abidjan, où doit se tenir le congrès de la « Lebanese Diaspora Energy » en Côte d’Ivoire, aujourd’hui et demain. Les secousses de la dernière crise en date entre le Courant patriotique libre et le mouvement Amal se sont fait...
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ESPERONS QUE LE GERME MALEFIQUE N,A PAS ETE DEJA INOCULÉ !

LA LIBRE EXPRESSION

07 h 36, le 02 février 2018

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  • ESPERONS QUE LE GERME MALEFIQUE N,A PAS ETE DEJA INOCULÉ !

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 36, le 02 février 2018

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