Attentat de 1983 contre les marines : Pence accuse le Hezbollah et l’Iran

Le vice-président américain Mike Pence a accusé hier le Hezbollah d'être à l'origine de l'attentat contre la caserne des marines à Beyrouth en 1983, qui avait fait 241 tués.

« Le bombardement des casernes de Beyrouth était une salve d'ouverture dans une guerre que nous avons menée depuis – la guerre mondiale contre la terreur », a affirmé M. Pence lors d'une cérémonie de commémoration de l'attentat, à Washington.
« Cet acte brutal a été perpétré par le Hezbollah, et sous le président Trump, nous avons redoublé notre engagement à paralyser le réseau terroriste du Hezbollah », a poursuivi M. Pence.
« Les dirigeants théocratiques iraniens ont aidé et encouragé les kamikazes de Beyrouth il y a 34 ans et l'Iran continue aujourd'hui de louer les attaquants et se souvient d'eux comme de martyrs. Pire encore, le régime iranien continue d'alimenter ses terroristes en fonds et en armes pour qu'ils sèment le chaos dans le monde entier », a-t-il ajouté.

Lors de la même cérémonie, le général Herbert Raymond McMaster, conseiller à la Sécurité nationale, a évoqué un « massacre de masse perpétré à la demande du corps des gardiens de la révolution islamique iranienne ».
« Ceux qui sont tombés à Beyrouth et le 11 septembre doivent toujours nous rappeler notre grave responsabilité de vaincre les réseaux terroristes qui continuent de déstabiliser le Moyen-Orient, de brutaliser les gens et d'attaquer la civilisation », a ajouté M. McMaster.

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Lieberman
De son côté, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a accusé hier le Hezbollah d'être à l'origine de tirs d'obus en provenance de Syrie sur la partie du plateau du Golan occupée par Israël, sans que le régime syrien soit impliqué.
Ces projectiles n'étaient « absolument » pas, comme par le passé, des tirs perdus provenant des combats contre les rebelles de l'autre côté de la ligne de démarcation entre Israël et la Syrie, a affirmé M. Lieberman à des membres de son parti au Parlement.
« Il s'agissait de tirs délibérés de la part d'une équipe locale du Hezbollah », a dit M. Lieberman, cité par un porte-parole de son parti.

Des obus en provenance de Syrie se sont abattus jeudi et samedi sur la partie du Golan occupée par Israël, sans faire de victimes. L'armée israélienne a répliqué par des tirs d'artillerie sur « l'origine du tir » jeudi et sur des positions de l'artillerie syrienne samedi.
« Le Hezbollah a agi sans rien demander au régime d'Assad », a dit M. Lieberman. Le chef du Hezbollah Hassan « Nasrallah a personnellement donné l'ordre de garder cela secret et de ne rien dire à Assad », a-t-il ajouté.

Il a répété cependant qu'Israël tenait le régime syrien pour responsable des attaques en provenance de Syrie, « d'autant qu'il contrôle maintenant 90 % du territoire » syrien.
Il a appelé Damas et Moscou, autre allié militaire du régime syrien, à freiner le Hezbollah, qui cherche « à nous entraîner dans le bourbier syrien ».

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