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Les opérations d'évacuation depuis le début de la guerre en Syrie

Plusieurs opérations d'évacuation ont été organisées depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, notamment pour des bastions insurgés asphyxiés par un long siège, comme à Homs ou Alep.

 

Une Syrienne attend d'être évacuée de Barzé, un quartier de Damas soumis à des bombardements massifs. AFP / Saria ABU ZAID

 

Barzé

La première évacuation de rebelles d'un quartier de Damas, Barzé, a commencé lundi. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), entre 1.400 et 1.500 combattants et leurs familles doivent quitter la capitale, une opération devant durer cinq jours.

 

Madaya, Zabadani, Foua, Kafraya

En vertu d'un accord parrainé par l'Iran et le Qatar, parrains respectifs du régime et des insurgés, près de 11.000 combattants et civils sont sortis de quatre localités assiégées en avril, soit la plus vaste opération d'évacuation depuis le début de la guerre en Syrie.

Cette évacuation croisée concerne Foua et Kafraya, deux localités chiites dans la province d'Idleb (nord-ouest) qui sont encerclées par les rebelles, et Zabadani et Madaya, assiégées par les troupes du régime et désormais sous le contrôle de l'armée.

Une première phase s'est terminée le 21 avril est une seconde phase est prévue en juin. Outre les quatre localités, d'autres zones rebelles sont concernées par les évacuations.

Le régime de Bachar el-Assad mise sur ce qu'il appelle des accords de "réconciliation locale" pour faire plier les rebelles et mettre fin à la guerre qui ensanglante la Syrie depuis six ans.

L'opposition syrienne a qualifié "les transferts forcés de crimes contre l'Humanité", tandis que l'ONU a dénoncé des "déplacements forcés".

 

(Repère : Comment doivent se mettre en place les "zones de désescalade" en Syrie ?)



Homs

A Homs (centre), troisième ville du pays et autrefois surnommée "capitale de la révolution", les rebelles ont dû accepter de quitter leur fief dans la vieille ville en mai 2014.

Ce premier accord entre régime et rebelles pour le retrait des insurgés depuis le début de la guerre a été négocié entre l'ONU et le régime.

A la mi-mars, les insurgés ont commencé à évacuer Waer, le dernier quartier qu'ils contrôlaient, laissant ainsi le régime mettre totalement la main sur Homs.

Alep

Le 22 décembre 2016, l'armée syrienne a annoncé la reprise de la moitié de la deuxième ville du pays qui lui échappait depuis juillet 2012, après une offensive dévastatrice d'un mois qui a abouti à l'évacuation de dizaines de milliers de résidents et d'insurgés vers des régions rebelles du nord.

L'évacuation a été menée en vertu d'un accord parrainé par la Turquie, principal appui des rebelles, la Russie et l'Iran, alliés du régime.

Daraya et Wadi Barada

En août 2016, les derniers rebelles ont évacué leur ex-fief de Daraya, près de Damas, en vertu d'un accord conclu entre régime et insurgés au bout d'un siège de quatre ans imposé par le gouvernement.

Les combattants ont été transférés vers Idleb et l'armée syrienne a repris le contrôle de Daraya.

En janvier, un accord conclu entre régime et rebelles a permis à quelque 700 insurgés et 1.400 civils de quitter Wadi Barada pour se rendre dans la province d'Idleb, après la victoire des troupes du régime dans cette région près de Damas.

 

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Barzé
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