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À La Une - Liban

Affaire Bachir Gemayel : Nadim Gemayel se dit "rassuré" sur le procès

Une nouvelle séance fixée le 7 juillet prochain pour les plaidoyers.

Le député libanais Nadim Gemayel s'est dit vendredi "rassuré" à l'issue de la troisième séance du procès des personnes impliquées dans l'assassinat de son père, l'ex-président de la République élu Bachir Gemayel, tué lors de l'attentat du 14 septembre 1982 à Achrafieh. Photo Hassan Assal

Le député libanais Nadim Gemayel s'est dit vendredi "rassuré" à l'issue de la troisième séance du procès des personnes impliquées dans l'assassinat de son père, l'ex-président de la République élu Bachir Gemayel, tué lors de l'attentat du 14 septembre 1982 à Achrafieh. Un attentat qui a aussi coûté la vie à 32 personnes réunies avec lui au siège du parti Kataëb.

Le principal accusé dans cette affaire est Habib Chartouni, un militant du Parti syrien national social (PSNS, pro-régime syrien).

Lors de la précédente séance, le 3 mars dernier, la Cour de justice libanaise, sous la présidence de Jean Fahed, avait décidé de juger par contumace Habib Chartouni, après avoir noté que celui-ci est en cavale. Lors de la première audience, le 25 novembre 2016, le tribunal avait ordonné sa notification.

Aujourd'hui, la Cour de Justice a fixé au 7 juillet prochain une nouvelle séance qui sera consacrée aux plaidoyers.

"Nous sommes rassurés quant au déroulé de la séance d'aujourd'hui et à la rapidité du processus, surtout qu'une nouvelle séance a été fixée au 7 juillet, ceci étant une preuve du sérieux de la Cour de Justice qui tient à juger les coupables", a déclaré Nadim Gemayel aux médias, à l'issue de la séance.

 

(Pour mémoire : Affaire Bachir Gemayel : la Cour de justice va juger Habib Chartouni par défaut)

 

"Certains partis encouragent les crimes et les assassinats politiques"

Cette séance a été marquée par un double rassemblement devant le Palais de Justice de Beyrouth : celui des étudiants du parti Kataëb et des partisans de Habib Chartouni. Les forces de l'ordre ont dû se déployer dans cette atmosphère tendue.

La famille de Bachir Gemayel, ses avocats, ainsi que ceux de l'accusé étaient présents pour cette nouvelle séance. Nadim Gemayel a dit "regretter que certaines personnes et certains partis encouragent les crimes et les assassinats politiques et s'en vantent", en allusion aux militants du PSNS.

Habib Chartouni s'était évadé de la prison de Roumieh en 1990 et un acte d'accusation avait été émis à son encontre en 1996.

Le procès s'était ouvert le 25 novembre dernier, 34 ans après l'attentat qui avait coûté la vie au fondateur des Forces libanaises ainsi que celles de 32 autres personnes. L'ouverture du procès venait satisfaire une demande en ce sens présentée en 2012 par le fils du disparu, Nadim Gemayel, auprès de la Cour de justice, tribunal d'exception dont les jugements sur les crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l'État sont sans appel et devant lequel les dossiers déférés sont considérés comme imprescriptibles.

 

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