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Économie - Initiative

Liban : Coup d’envoi de l’édition 2017 du prix Femme francophone entrepreneure

Présentation de Sania Haddad, l’une des gagnantes du concours l’année dernière. Photo : C. A.

La 6e édition du prix Femme francophone entrepreneure (FFE) a été lancée hier par l'Agence universitaire francophone (AUF) et l'incubateur Berytech, en collaboration, pour la deuxième année consécutive, avec L'Orient-Le Jour et Le Commerce du Levant.

« Parler de la francophonie économique est essentiel. Cela nous permet de sortir de la couverture de l'actualité et de montrer le dynamisme de la société libanaise d'aujourd'hui », a affirmé Michel Hélou, directeur exécutif à L'Orient-Le Jour. « La question de l'entrepreneuriat est fondamentale pour la jeunesse actuelle », a souligné de son côté Hervé Sabourin, directeur du bureau régional de l'AUF. La Lebanese League for Women in Business (LLWB) et le portail Lebtivity, dont la fondatrice Randa Farah a gagné le 2e prix du concours FFE en 2014, sont également partenaires.

Les candidates, qui doivent être francophones, peuvent s'inscrire depuis hier et jusqu'au 21 juin, date à laquelle les projets seront choisis. En juillet et août, Berytech aidera celles qui auront été retenues à élaborer un « business plan », qui sera remis le 16 août. Puis 10 finalistes seront sélectionnées, et le pitch final aura lieu fin septembre. Financé par l'AUF à hauteur de 20 000 euros (21 000 dollars), le prix sera divisé entre deux lauréates, a expliqué Joanna Abi Abdallah, chargée du soutien aux start-up à Berytech. Elles bénéficieront également de 6 mois d'incubation à Berytech.

 

(Pour mémoire : Les femmes francophones à l'assaut de l'entrepreneuriat)

 

Seul changement cette année, les deux catégories de candidature qui distinguaient les projets de moins de trois ans et les idées innovantes ont été fusionnées. « Toutes les candidates remplissent le même dossier », indique Melissa Yammine, adjointe de Joanna Abi Abdallah.

Saria Hanna, l'une des gagnantes du concours l'année dernière, a souligné l'importance de la période d'incubation. « Dans la société, lorsqu'une femme est entrepreneure, son projet est considéré comme un petit projet mignon. Maintenant que je suis entrepreneure à Berytech, je suis plus que ça. J'ai un vrai projet », s'est-elle réjouie.

L'existence d'un concours dédié aux femmes est « importante », a souligné Joanna Abi Abdallah. La participation féminine aux autres concours annuels de Berytech plafonne à 30 %, ce qui représente 10 à 15 projets au maximum. « L'année dernière, nous avons reçu 60 candidatures, ce qui montre que les femmes sont fortement motivées à participer à un concours ciblé pour elles », a-t-elle ajouté.

 

 

Pour mémoire

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