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À La Une - Syrie

En Syrie, des combattants appuyés par Washington aux portes d'un fief de l'EI

Des milliers de personnes évacuées de quatre villes bloquées près d'Alep.

Des milliers de personnes évacuées de quatre localités assiégées en Syrie étaient bloquées depuis vendredi près d'Alep (nord), en raison de désaccords les empêchant de poursuivre leur chemin. Photo REUTERS/Ammar Abdullah

Des combattants soutenus par Washington sont arrivés samedi aux portes de Tabqa, ville du nord de la Syrie contrôlée par le groupe Etat islamique (EI) et située sur la route menant à Raqqa, véritable objectif des forces antijihadistes.

Il s'agit d'une importante avancée des Forces démocratiques syriennes (FDS) --alliance de combattants kurdes et arabes-- car Tabqa, située à 55 km à l'ouest de Raqa, représente une ligne de défense stratégique pour la "capitale" de l'EI.

Les FDS "sont désormais à quelques centaines de mètres de Tabqa", ville proche du plus grand barrage de Syrie, situé sur l'Euphrate, a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les combattants antijihadistes ont avancé dans la nuit de vendredi à samedi après avoir chassé les jihadistes d'Iskandariya, banlieue au sud-est de Tabqa, et d'Ayed as-Saghir, banlieue au sud-ouest.
"De violents combats se déroulent dans les environs des deux banlieues (...), l'EI essaye de contre-attaquer", a précisé M. Abdel Rahmane.

 

(Lire aussi : Quand les frappes US en Syrie divisent les alliés de Trump)

 

Combats 'à leur paroxysme'
Une source militaire des FDS a affirmé que les "affrontements sont à leur paroxysme" et que les combattants antijihadistes "tentent de pénétrer par l'est et l'ouest de la ville".

Début avril, les FDS étaient déjà parvenues à encercler la ville, se positionnant à quelques kilomètres de Tabqa. La ville était un important quartier général des leaders de l'organisation ultraradicale et abritait sa plus importante prison, où auraient été incarcérés des otages occidentaux.

La bataille de Tabqa fait partie de l'offensive "Colère de l'Euphrate" lancée en novembre par les FDS pour reprendre Raqqa.

Avec le soutien aérien de la coalition internationale menée par Washington et des conseillers au sol, elles sont parvenues à couper les principaux axes de communication de la ville avec l'extérieur. Les Etats-Unis ont même déployé une batterie d'artillerie des Marines en Syrie pour soutenir cette offensive.

Déclenchée en mars 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie s'est progressivement complexifiée avec l'implication de groupes jihadistes, de forces régionales et de puissances internationales, sur un territoire très morcelé.
Le conflit a déclenché la plus grave crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale, avec plus de 320.000 morts en six ans et des millions de déplacés. Le pays comptait 22 millions d'habitants avant la guerre.

 

 

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Des combattants soutenus par Washington sont arrivés samedi aux portes de Tabqa, ville du nord de la Syrie contrôlée par le groupe Etat islamique (EI) et située sur la route menant à Raqqa, véritable objectif des forces antijihadistes.
Il s'agit d'une importante avancée des Forces démocratiques syriennes (FDS) --alliance de combattants kurdes et arabes-- car Tabqa, située à 55 km à...

commentaires (2)

Yâ harâââm ! Ils vont l'avoir en pleine gueule, ces "Washingtoniens" !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

21 h 28, le 15 avril 2017

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Commentaires (2)

  • Yâ harâââm ! Ils vont l'avoir en pleine gueule, ces "Washingtoniens" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    21 h 28, le 15 avril 2017

  • Toujours dans la même logique us on soutient certains bactéries wahabites contre d'autres bactéries wahabites et on ne se décide pas à frapper au coeur du nid À la tête de l'idéologie qui reste l'allié fidèle pour continuer à servir le bordel.

    FRIK-A-FRAK

    16 h 12, le 15 avril 2017

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