Rechercher
Rechercher

À La Une - Etats-Unis/Russie

Le réchauffement diplomatique entre Washington et Moscou à l'arrêt

Donald Trump n'a pas encore planifié de rencontre avec Vladimir Poutine.

Le président américain, Donald Trump (photo Don Emmert/AFP via Getty Images) et son homologue russe, Vladimir Poutine (photo Natalia Kolesnikova/AFP via Getty Images).

Donald Trump est arrivé à la Maison Blanche en promettant de réchauffer les relations avec Moscou après des années de tensions sous son prédécesseur Barack Obama. Mais un mois plus tard, le projet semble à l'arrêt.

Après n'avoir cessé de promettre un "accord" avec son homologue russe Vladimir Poutine, en laissant entendre que les relations avec l'Otan et l'Union européenne allaient se dégrader, Donald Trump n'a pas encore planifié de rencontre avec le dirigeant russe.

Pendant ce temps-là, le vice-président Mike Pence et d'autres ministres se sont rendus en Europe pour rassurer les alliés de l'Amérique et leur dire que Washington n'allait pas les abandonner.

Si Donald Trump garde toujours à l'idée d'améliorer les relations avec Poutine, l'administration s'est clairement distancée de ce dessein en remplaçant le conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, un ami de la Russie, par le général HR McMaster, qui considère Moscou comme la principale menace pesant sur les intérêts américains et la stabilité mondiale.

En outre le Sénat devrait valider la semaine prochaine la nomination du sénateur Dan Coats comme directeur du renseignement (DNI), un autre sceptique vis-à-vis de Poutine qui coordonne le travail de 17 agences américaines.
"Il y a un changement majeur", affirme Bruce Jones, vice-président en charge des questions diplomatiques à la Brookings, un centre de réflexion. "Nous voyons une évolution vers une approche plus sensible à la menace que représente la Russie pour l'Europe et les Etats-Unis".
Jake Sullivan, ancien conseiller à la sécurité nationale de l'ex vice-président Joe Biden, estime que la politique de la Maison Blanche n'est "pas encore réglée". Mais l'arrivée du général McMaster "peut faire pencher la balance", admet-il.

 

(Lire aussi : Trump promet à l'Amérique la sécurité et une armée "plus forte")

 

Dissiper les craintes en Europe
Donald Trump exprime depuis longtemps son admiration pour Poutine et d'autres autocrates russes.
Mais son espoir de raviver les relations avec la Russie ont été douchés par plusieurs scandales qui ont alimenté des soupçons d'indulgence avec Moscou: les conclusions des agences américaines de renseignement sur l'interférence de Moscou dans la campagne présidentielle en vue de porter tort à Hillary Clinton, des liens présumés entre certains de ses proches de sa campagne avec le renseignement russe, et le renvoi de Michael Flynn pour avoir évoqué les sanctions contre la Russie dans des discussions avec l'ambassadeur russe à Washington.

Ce tournant est d'autant plus notable qu'il coïncide avec des efforts de la Maison Blanche, ces deux dernières semaines, pour apaiser les alliés, nerveux, de l'Amérique en Europe, inquiets des intentions réelles des Etats-Unis à leur égard.

Le dirigeant républicain n'a cessé durant la campagne de critiquer l'Otan, une organisation "obsolète" à ses yeux.
Mais Mike Pence a redit lors d'une conférence sur la sécurité à Munich, devant la chancelière allemande Angela Merkel, l'engagement "inébranlable" de l'administration américaine dans la relation transatlantique.
"Les Etats-Unis sont et seront toujours votre plus grand allié. (...) Nous serons inébranlables dans notre engagement envers l'Alliance atlantique", a-t-il déclaré.
Le chef du Pentagone James Mattis a lui aussi déclaré que l'Otan restait "un socle fondamental" pour les Etats-Unis.

 

(Lire aussi : Les États-Unis veulent des preuves rapides de la fiabilité de leurs alliés de l'Otan)

 

Trump peut téléphoner à Poutine
Pour autant, Donald Trump et son proche conseiller en stratégie Steve Bannon n'ont pas abandonné leur projet de reprendre langue avec Moscou.
Ils ont laissé entendre qu'ils étaient prêts à alléger certaines sanctions contre la Russie en échange d'une coopération sur d'autres sujets, comme par exemple la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).
"Si nous pouvions nous entendre, ce serait une chose positive, et pas négative", a redit M. Trump lors d'une conférence de presse le 16 février. "Ce serait beaucoup plus facile pour moi d'être dur avec la Russie, mais alors nous n'allons pas conclure d'accord".

S'appuyer sur des conseillers au positionnement anti-Russie pourrait paradoxalement permettre à Donald Trump de se retrouver en position de force vis-à-vis de Poutine.
Mais même avec l'entrée de faucons à la Maison Blanche, "il n'y a pas encore de consensus au sein de l'administration", estime M. Sullivan. "Trump peut encore prendre parfois son téléphone avec Poutine et passer des accords".

 

Lire aussi

La sécurité de la région euro-atlantique menacée

Un mois après son investiture, les problèmes de Trump sont « yuge »

 

Pour mémoire

Énième crise après de nouvelles révélations dans l’affaire russe

 

Trump rejette les accusations de collusion avec la Russie

Les États-Unis tempèrent leur volonté de rapprochement avec la Russie

Michael Flynn, pro-Russes et bref conseiller à la sécurité nationale

Donald Trump est arrivé à la Maison Blanche en promettant de réchauffer les relations avec Moscou après des années de tensions sous son prédécesseur Barack Obama. Mais un mois plus tard, le projet semble à l'arrêt.
Après n'avoir cessé de promettre un "accord" avec son homologue russe Vladimir Poutine, en laissant entendre que les relations avec l'Otan et l'Union européenne allaient...
commentaires (8)

Huis-clos, que ce "duel" de fu(h)reur(s) entre Nabots germaNico-mongolo-sibèràRiens ! Avec leur "Style?!" dépouillé de tout vernis Humain et/ou socialisé, faisant ressortir sa profonde violence toute comme son absolue irrationalité…. Ce qui débouche sur le constat de l'absurdité profonde qui relie des Gnomes. L'enfer ce n'est donc point pas les autres, mais c'est bien Eux ! "Ironie! Politique" ; de fait ; pathétique typiquement Naine, qui n’a d’égal que son étonnante "ingéniosité?!" à Pouvoir malgré tout avoir la puissance d’aménager, encore, le cadre de vie de Toute l’Humanité pour aussitôt être capable de le détruire ! Ainsi, une parodie "pureMent!" physique a-culturelle, mais ; heureusement ; tendant inexorablement vers la capacité de "Dévergondés" à causer…. Leur "propre!" Chute même ; in fine ; très, très prochaine. Khâââï !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 23, le 26 février 2017

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • Huis-clos, que ce "duel" de fu(h)reur(s) entre Nabots germaNico-mongolo-sibèràRiens ! Avec leur "Style?!" dépouillé de tout vernis Humain et/ou socialisé, faisant ressortir sa profonde violence toute comme son absolue irrationalité…. Ce qui débouche sur le constat de l'absurdité profonde qui relie des Gnomes. L'enfer ce n'est donc point pas les autres, mais c'est bien Eux ! "Ironie! Politique" ; de fait ; pathétique typiquement Naine, qui n’a d’égal que son étonnante "ingéniosité?!" à Pouvoir malgré tout avoir la puissance d’aménager, encore, le cadre de vie de Toute l’Humanité pour aussitôt être capable de le détruire ! Ainsi, une parodie "pureMent!" physique a-culturelle, mais ; heureusement ; tendant inexorablement vers la capacité de "Dévergondés" à causer…. Leur "propre!" Chute même ; in fine ; très, très prochaine. Khâââï !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 23, le 26 février 2017

  • News négative ordinaire de l'AFP et de ses scribes de service ...avec ce type d'intox , le moindre curieux pourra détecter le sens imposé de l'actualité fabriquée... tant mieux...!

    M.V.

    13 h 37, le 26 février 2017

  • DE L,ENTENDEMENT PLUTOT... LA RUSSIE VIENT DE DEMANDER AU HEZB DE QUITTER LA SYRIE SUR INSTIGATION TRUMPIENNE...

    LA LIBRE EXPRESSION SE DECONNECTE

    11 h 43, le 26 février 2017

  • Si Le génial Poutine a pu mettre l'intelligent Obama en boîte,c'est pas Trump-pète qui ferait le poids devant lui. Il va lui manger la tête à ce clown.

    FRIK-A-FRAK

    11 h 30, le 26 février 2017

  • Et Poutine va lui répondre there is nothing I can do for you and your freinds , fox.

    FRIK-A-FRAK

    09 h 43, le 26 février 2017

  • Hehe ceux qui pariaient sur Trump pour que celui ci appuie le régime syrien font et feront fausse route et c'est tant mieux comme ça !!!

    Bery tus

    09 h 28, le 26 février 2017

  • Il attend de savoir ce que Poutine pense de dimona depuis que le hezb a fait sa déclaration.

    FRIK-A-FRAK

    09 h 27, le 26 février 2017

  • je ne crois pas aux mensonges flattes et dupes des responsables americains qui pretendent debuter avec une reconciliation pour finir avec une vacherie incorrigible.beaucoup d exemples stupides ont marque les comportements zigzagues des americains.c est absolument a cause des interets qui les surplombent,et surtout les dominent,en obeissant aux ordres definitives des slogans israeliens dont le seul but est de fragmenter les pays qui embarrassent leur existence,de s emparer des terrains,et de tuer autant que c est pssible des gens qui quemandent la paix et la liberte,cela sans tenir compte des milliers de captifs innocents qui sombrent sous les murs de deshonneur.

    Emile Doumet

    07 h 06, le 26 février 2017

Retour en haut