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L'Iran "joue avec le feu", selon Trump

"L'Iran indifférent aux menaces", rétorque Mohammad Javad Zarif sur Twitter.

 

Le président américain Donald Trump a estimé vendredi que l'Iran jouait avec le feu, soulignant qu'il n'était pas aussi "gentil" que ne l'était selon lui son prédécesseur à la Maison Blanche Barack Obama. REUTERS/Eric Thayer

Le président américain Donald Trump a estimé vendredi que l'Iran jouait avec le feu, soulignant qu'il n'était pas aussi "gentil" que ne l'était selon lui son prédécesseur à la Maison Blanche Barack Obama.

"L'Iran joue avec le feu -ils ne se rendent pas compte de combien le président Obama était +gentil+ avec eux. Pas moi!", a tweeté le milliardaire dans une salve matinale dont il a l'habitude. Le président américain avait déjà affirmé jeudi à la presse: "Rien n'est exclu", à propos d'une éventuelle action militaire contre l'Iran.

"L'Iran indifférent aux menaces parce que nous tirons notre sécurité de notre peuple. Nous ne serons jamais à l'origine de la guerre, mais nous ne pouvons compter que sur nos propres moyens de défense", a rétorqué Mohammad Javad Zarif sur Twitter.

 

 

Téhéran a dénoncé jeudi des menaces "sans fondement, répétitives et provocatrices". Et vendredi, l'Iran a refusé d'accorder des visas à une équipe de lutte des États-Unis qui devait participer à une compétition mondiale les 16 et 17 février, à la suite du décret signé il y a une semaine par Donald Trump.

Ce texte interdit l'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l'Iran, et à tous les réfugiés. "Vu les politiques adoptées par la nouvelle administration américaine, le ministère des Affaires étrangères a été inévitablement contraint de s'opposer à la venue de l'équipe de lutte des États-Unis en Iran", a expliqué Bahram Ghasemi, porte-parole de la diplomatie iranienne à l'agence de presse officielle Irna.

 

(Lire aussi : Après Iran et Russie, la Corée du Nord dans la ligne de mire de Trump)

 

M. Trump avait déjà commencé sa journée de jeudi avec un tweet sur la République islamique: "L'Iran a été formellement MIS EN GARDE pour avoir tiré un missile balistique. Il devrait remercier l'accord désastreux que les États-Unis ont conclu avec lui!".
Cette mise en garde avait été évoquée la veille par Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump et ancien chef du renseignement militaire américain, sans autres précisions.

Après cette "mise en garde" au contenu flou, l'administration américaine a pris vendredi de nouvelles sanctions contre Téhéran.
Ces sanctions visent des individus ou des entités liés au programme iranien de missiles balistiques.

Les tensions entre Téhéran et Washington, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 au lendemain de la révolution islamique de 1979, se sont brutalement accentuées après l'investiture le 20 janvier de Donald Trump.

Outre le décret, les sujets de tension portent sur l'avenir de l'accord nucléaire signé en juillet 2015 entre Téhéran et six grandes puissances occidentales et le programme iranien de missiles balistiques.

 

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Le président américain Donald Trump a estimé vendredi que l'Iran jouait avec le feu, soulignant qu'il n'était pas aussi "gentil" que ne l'était selon lui son prédécesseur à la Maison Blanche Barack Obama.
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iran c'est fini et dire que c'est le pays de notre premier desamour

George Khoury

16 h 35, le 03 février 2017

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Commentaires (1)

  • iran c'est fini et dire que c'est le pays de notre premier desamour

    George Khoury

    16 h 35, le 03 février 2017

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