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À La Une - Liban

Aoun à ses partisans : Notre accession à la présidence de la République n’est pas une fin en soi

"Aujourd'hui, nous commençons une nouvelle étape : celle de la construction de la nation. (...) Personne ne violera la Constitution dorénavant", martèle le chef de l'Etat devant des milliers de partisans à Baabda.

"Grand peuple du Liban, vous êtes véritablement grands, et vous l'êtes davantage aujourd'hui", a lancé le président de la République, Michel Aoun, faisant le "V" de la victoire, devant des milliers de partisans venus le féliciter pour son élection lundi dernier à la présidence de la République. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Une semaine après son élection à la présidence de la République, le chef de l'Etat Michel Aoun s'est adressé à des milliers de ses partisans venus le féliciter devant le "palais du peuple" à Baabda, la résidence du président. Le fondateur du Courant patriotique libre a affirmé que son accession à la magistrature suprême n'était "pas une fin en soi", promettant l'édification d'une nation "forte".

"Grand peuple du Liban, vous êtes véritablement grands, et vous l'êtes davantage aujourd'hui", a lancé le fondateur du Courant patriotique libre, faisant le "V" de la victoire, devant des milliers de partisans venus le féliciter pour son élection à la présidence de la République lundi dernier.

"Dans cette cour, nous nous sommes retrouvés (par le passé) dans des circonstances difficiles. Nous étions fiers, malgré la douleur causée par la perte de nombreux martyrs. Jusqu'aujourd'hui, certains de nos frères dans l'armée libanaise sont toujours portés disparus. Nous devons leur rendre hommage et consoler leurs proches", a insisté le chef de l'Etat, en référence aux militaires libanais tués ou portés disparus dans le cadre des combats qui les ont opposés à l'armée syrienne en octobre 1990.

 

 

 

 

"La vie continue"

Vingt-sept ans auparavant, le 14 mars 1989, le général Aoun, alors chef de l'armée libanaise et chef du gouvernement de transition résidant au même palais de Baabda, prononçait un discours devant une foule de partisans rassemblée dans la cour extérieure du palais où il était retranché. Il annonçait le lancement de la "guerre de libération" contre l'armée syrienne et les milices qui la soutenaient, depuis ce qu'il appelait "le palais du peuple". Le 11 octobre 1990, les forces syriennes se mettent en mouvement. Le 13 octobre, le général Aoun se réfugie à l'ambassade de France d'où il annonce sa capitulation.

"Nous commémorons nos martyrs, mais la vie continue et nous devons bâtir l'avenir. Vous êtes restés dans cette cour deux ans sans jamais la quitter malgré les circonstances difficiles. Lorsque j'ai été nommé Premier ministre (par intérim), il y avait plusieurs Liban. Mais nous n'avons pas combattu les Libanais et notre objectif n'était pas l'accession au pouvoir. Nous voulions la liberté et l'indépendance du Liban", a lancé l'ex-commandant en chef de l'institution militaire. "Nous avions perdu la bataille à l'époque en raison d'un grand complot international. Mais nous n'avons pas été écrasés. Nous avons quitté le Liban mais nos activités n'ont pas cessé", a-t-il dit, en référence à ses quinze années d'exil en France.

 

(Lire aussi : À la soupe !, l'éditorial de Issa GORAIEB)

 

"Personne ne violera désormais la Constitution"

"Aujourd'hui, nous commençons une nouvelle étape : celle de la construction de la nation. Notre accession à la présidence de la République n'est pas une fin en soi. Notre objectif, c'est l'édification d'une nation forte, à travers son unité nationale que nous allons renforcer. Une nation forte requiert un Etat fort qui la dirige, une Constitution respectée par tous les politiciens. Personne ne violera désormais la Constitution", a martelé Michel Aoun.

Citant l'homme politique libanais Michel Chiha, le président Aoun a rappelé que "+ceux qui tentent de dominer une communauté quelconque tentent d'éliminer le Liban+, car le pays a été fondé sur l'union nationale".

Devant lui, la foule de partisans scandait : "Dieu, le Liban et Aoun seulement".

Dans un message à la communauté internationale, le chef de l'Etat libanais a affirmé: "Notre indépendance n'est pas une forme d'hostilité envers les puissances étrangères".

Et de conclure, sous les applaudissements : "La corruption sera éradiquée, l'environnement redeviendra sain. Longue vie à vous et au Liban!"

Samedi, le Premier ministre désigné Saad Hariri a achevé ses consultations parlementaires non contraignantes en vue de former le prochain gouvernement. Il a jugé ses concertations "positives" et promis de former un gouvernement d'union nationale.

 

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Une semaine après son élection à la présidence de la République, le chef de l'Etat Michel Aoun s'est adressé à des milliers de ses partisans venus le féliciter devant le "palais du peuple" à Baabda, la résidence du président. Le fondateur du Courant patriotique libre a affirmé que son accession à la magistrature suprême n'était "pas une fin en soi", promettant l'édification d'une...

commentaires (3)

EN APPUI DE CE QUE JE DIS LES DECLARATIONS DE BASSIL DANS LES DERNIERES INFO... 1 - ETAIT AVEC LE HEZB... 2 - APPARTENANCE ARABE DU LIBAN... LES DESILLUSIONS DES REVEURS SERONT TRES AMERES !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 05, le 07 novembre 2016

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Commentaires (3)

  • EN APPUI DE CE QUE JE DIS LES DECLARATIONS DE BASSIL DANS LES DERNIERES INFO... 1 - ETAIT AVEC LE HEZB... 2 - APPARTENANCE ARABE DU LIBAN... LES DESILLUSIONS DES REVEURS SERONT TRES AMERES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 05, le 07 novembre 2016

  • Un " je vous ai compris " tres gaullien, auquel les neuneus ont du mal à comprendre . Le Phare Aoun fait partie du groupe des résistants de l'axe Russie Iran Syrie hezb résistant, sans être contre l'autre axe des usa israéliens et bensaouds défaits , disons qu'il a gagné en maturité politique, disons diplomatiquement. Quoi!

    FRIK-A-FRAK

    09 h 25, le 07 novembre 2016

  • NAIFS CEUX QUI NE VEULENT PAS COMPRENDRE QU,UNE AURORE NOUVELLE AGREEE PAR ET ENTRE DES FORCES A L,APPARTENANCE UNIQUEMENT NATIONALE SE LEVE DANS LE PAYS ET QUE LE JEU A CHANGE ! OLJ POURQUOI VOUS NE MENTIONNEZ PAS QUE LE CHEF DE L,ETAT S,EST REFERE AUX BONNES RELATIONS AVEC LES PAYS ARABES... SANS MENTIONNER D,AUTRES DE LA REGION ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 01, le 06 novembre 2016

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