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Lifestyle - This is America

La nouvelle Donna Karan : une vie en « Urban Zen »

DKNY, griffe incontournable du glamourous « dressing power », conjugue aujourd'hui philanthropie, mode et mode de vie épurés.

La couverture de l’ouvrage qui décrit son parcours.

Récemment, Donna Karan a été conviée par le groupe associé au Smithsonian pour parler de son nouvel ouvrage My Journey, qui évoque sa grande percée dans l'univers de la mode new-yorkaise. La veille, The Council of Fashion Designers of America reconnaissait le concept innovateur de ses vêtements contemporains.

Rappelons que dans les années 80, elle était partie de l'idée des Seven Easy Pieces (les sept éléments basiques, la plupart de couleur noire) nécessaires pour être chic et bien dans sa peau, du matin au soir. À savoir : d'abord le pull-over en cachemire, ras du cou ou col roulé, puis une jupe, un pantalon, une veste bien coupée, une chemise blanche, la petite robe noire et une pièce en cuir. Dès 1998, elle lance des collections qui font florès. En 2001, sa griffe est cédée au groupe LVMH pour la somme d'environ 600 millions d'euros. En 2008, elle lance une collection de sacs à main, suivie d'une ligne de jeans. Donna Karan partage sa vie entre New York et Les Hamptons, villégiature des riches New-Yorkais. Sa marque est devenue, au cours des années, synonyme de prêt-à-porter et de sportswear américains.

Après ce parcours, on la retrouve aujourd'hui, à 67 ans et toujours dans une forme très tonique, exclusivement concentrée sur sa ligne « Urban Zen ». Une tendance cultivant un bobo classique recherché, côté vêtement et bijoux, et côté architecture intérieure, un minimalisme dominé par une pureté des lignes et des couleurs. Un pourcentage des ventes de cette ligne est destiné à la fondation qu'elle a créée sous le nom « Urban Zen Foundation », qui couvre un triple aspect : le passé, ou la préservation culturelle, le présent, avec les soins de santé, et le futur, ciblant un meilleur programme d'éducation. Elle vient d'y ajouter un nouveau volet, la Integrated Therapy. Il s'agit d'un nouveau programme qui mêle techniques alternatives et traditionnelles cures médicales, faisant notamment appel au reiki, à l'aromathérapie et au yoga. Son processus a été déjà utilisé par deux grands hôpitaux.

 

Le bout du monde dans ses designs
Ses voyages au bout du monde ont inspiré ses designs, en particulier, comme elle le précise, ces nations frappées par la pauvreté où, à partir de rien, on crée quelque chose. Après le tremblement de terre à Haïti, en 2010, elle a collaboré avec la Fondation Clinton pour aider les artistes locaux à développer leur production de céramiques, d'éléments d'éclairage et autres pièces d'artisanat. Elle se propose de faire ce même travail en Afrique, notamment en Éthiopie où elle s'est déjà rendue en compagnie du designer Calvin Klein.

Elle pense également à l'Amérique du Sud, qu'elle ne connaît pas. Cette nouvelle direction que la créatrice de mode vient de prendre rappelle celle d'une grande célébrité que nous avons récemment évoquée dans cette page, Ariana Huffington, créatrice du journal électronique Huffington Post. Cette mogul féminine de la presse a quitté ce titre pour se concentrer sur sa fondation à but non lucratif, Thrive Global (Prospérer mondialement), avec pour objectif de faire des notions de bien-être et de bonne santé un produit de consommation courant.

Et, last but not least, en cette période électorale, Donna Karen a rappelé qu'en 1992, elle avait conçu une affiche publicitaire où une femme, arborant évidemment sa griffe, la main sur la Bible, prête le serment présidentiel menant à la Maison-Blanche. Ou l'ultime pouvoir des femmes. Elle n'a pas manqué d'envoyer une copie de cette affiche à Hillary Clinton avec la mention : « Que ce souhait devienne réalité ! »

 

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