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À La Une - frontières

Israël récupère son vautour "espion" capturé au Liban grâce à la Finul

Les Nations unies ont joué les médiateurs entre les Libanais et la réserve de Gamla où vivait le vautour avant de franchir la frontière.

Les autorités environnementales israéliennes avaient exprimé leur inquiétude pour la première fois mardi quand des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient le rapace, porteur d'une bague d'identification israélienne et d'un émetteur, entre les mains d'habitants de Bint Jbeil. REUTERS/Baz Ratner

Des Casques bleus de l'Onu ont rempli une mission de bons offices entre deux pays toujours en état de guerre en aidant au retour d'un vautour capturé au Liban parce que soupçonné d'espionnage pour Israël, ont indiqué vendredi les autorités israéliennes.

"Au cours d'une discrète opération avec les Libanais et avec l'assistance des forces de l'Onu (...), l'Autorité israélienne de la nature et des parcs a réussi à récupérer le vautour qui avait été capturé il y a quelques jours par des villageois de Bint Jbeil, au Liban", a indiqué l'Autorité dans un communiqué.
Les Nations unies ont joué les médiateurs entre les Libanais et la réserve de Gamla où vivait le vautour avant de franchir la frontière, a dit l'Autorité.
"Les efforts entrepris ont abouti et le vautour a été restitué hier soir dans un état de santé satisfaisant à la frontière à Rosh Hanikra", un kibboutz du nord d'Israël, a-t-elle ajouté. Le rapace, pris en charge pour recevoir des soins, est "faible et a des blessures mineures", a aussi indiqué l'Autorité.
Une photo publiée sur les réseaux sociaux montrent des soldats au béret bleu remettre l'animal.

Les autorités environnementales israéliennes avaient exprimé leur inquiétude pour la première fois mardi quand des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient le rapace, porteur d'une bague d'identification israélienne et d'un émetteur, entre les mains d'habitants de Bint Jbeil.
On voyait "le vautour attaché avec une corde par des habitants" qui le soupçonnaient d'espionner pour Israël, avaient-elles rapporté. Le vautour était entré environ quatre kilomètres en territoire libanais, avaient-elles dit aussi.

 

(Lire aussi : Quinze ans de travaux forcés pour les membres d’un réseau d’espionnage)



Israël et le Liban sont toujours techniquement en état de guerre et une force de l'Onu (la Finul) est déployée pour contrôler la frontière. La réputation attachée aux services d'espionnage israéliens a entretenu maintes théories du complot.

L'été dernier, des membres du mouvement islamiste palestinien Hamas avaient assuré dans des médias palestiniens avoir capturé au large de la bande de Gaza un dauphin équipé de caméras et qu'ils suspectaient d'opérer pour Israël.
En 2011, les médias saoudiens avaient rapporté qu'un vautour muni d'un transmetteur GPS et d'une bague de l'université de Tel-Aviv avait été capturé par les forces de sécurité, qui le suspectaient d'espionnage.

 

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commentaires (3)

J'ai été chasseur de 1945 à 1975. J'ai remarqué que les vautours et autres rapaces que j'attandais venant du nord vers le sud dès le début de septembre, ne savaient ni lire ni écrire, c'est pourquoi les tracés des frontières ne leur disent absolument rien. Il faut respecter leur analphabétisme... Merci de votre compréhension.

Un Libanais

17 h 56, le 06 octobre 2016

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Commentaires (3)

  • J'ai été chasseur de 1945 à 1975. J'ai remarqué que les vautours et autres rapaces que j'attandais venant du nord vers le sud dès le début de septembre, ne savaient ni lire ni écrire, c'est pourquoi les tracés des frontières ne leur disent absolument rien. Il faut respecter leur analphabétisme... Merci de votre compréhension.

    Un Libanais

    17 h 56, le 06 octobre 2016

  • ET SES MOINEAUX NICHENT TOUJOURS LÀ Où ILS ONT TOUJOURS NICHÉ...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 28, le 29 janvier 2016

  • Et bien sûr toute la charogne qu'il a apporté avec lui vers de terre inclus .

    FRIK-A-FRAK

    13 h 56, le 29 janvier 2016

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