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Liban - liban

Ban réitère son appel à l’élection rapide d’un président au Liban

Le Groupe de soutien au Liban, réuni hier à New York. Photo Dalati et Nohra

Avant de prendre la parole à la tribune de l'Assemblée générale de l'Onu, le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a rencontré hier matin, au Palais de Verre, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. Les deux leaders ont « discuté de l'impact permanent du conflit syrien sur le Liban et salué le soutien international uni pour la sécurité et la stabilité du Liban, » indique un communiqué émanant de l'Onu.
M. Ban a « félicité le Premier ministre Salam pour son leadership dans le contexte des récents développements au Liban et a réitéré son appel pour procéder rapidement à l'élection d'un président de la République. Le secrétaire général a remercié le Liban pour sa généreuse hospitalité aux réfugiés en provenance de Syrie. Les deux dirigeants ont discuté de la nécessité pour la communauté internationale de partager le fardeau en aidant la présence des réfugiés au Liban, » conclut le communiqué.

Réunion ministérielle de soutien au Liban
Tammam Salam a par ailleurs participé hier, au siège de l'Onu, à l'importante réunion de haut niveau du Groupe international de soutien au Liban présidée par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. Étaient invités à cette conférence les ministres de la Chine, de la France, de la Russie, du Royaume-Uni, des États-Unis, de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Union européenne et le secrétaire de la Ligue arabe. Dans un communiqué publié à l'issue de cette réunion, les participants ont noté que l'engagement des Nations unies pour la stabilité du Liban est au cœur de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu et les autres résolutions. Ils ont en outre rappelé l'importance, pour la stabilité et la sécurité du Liban, de l'engagement de toutes les parties libanaises à la déclaration de Baabda et à la dissociation du Liban du conflit en Syrie.


(Lire aussi : Salam appelle la communauté internationale à assumer ses responsabilités vis-à-vis des peuples du M-O)

 

Importance de la présidentielle
Le groupe a exprimé sa profonde préoccupation pour la vacance présidentielle « qui porte gravement atteinte à la capacité du Liban à relever les défis sécuritaires, économiques, sociaux et humanitaires ». Il a félicité le Premier ministre pour son leadership dans ce contexte de défis, tout en notant sa préoccupation face à la polarisation politique croissante de ces derniers mois, et les difficultés croissantes du gouvernement et du Parlement à prendre des décisions-clés. Ces conditions entravent la capacité de l'État à répondre aux besoins légitimes des citoyens libanais. Le groupe a appelé dans ce cadre la société civile à une plus grande responsabilisation.

Appel urgent à l'élection d'un président
Le Groupe a aussi exprimé la crainte que le statu quo sape la stabilité du Liban et limite le volume et l'impact du soutien international au pays. Le Groupe a invité les parties à respecter la Constitution libanaise, l'Accord de Taëf et le Pacte national afin de faire passer la stabilité du Liban et les intérêts nationaux avant la politique partisane, de manière à agir avec responsabilité et flexibilité pour tenir d'urgence une session parlementaire et procéder à l'élection d'un président. Le Groupe a pris aussi note de l'ensemble des problèmes complexes de sécurité auxquels le Liban fait face, résultant de l'impact du conflit syrien, y compris la menace de groupes extrémistes et terroristes.
Ses membres ont souligné le rôle de plus en plus important joué par l'armée et les FSI pour faire face aux menaces, y compris par le déploiement de nouvelles unités, mieux équipées, le long des régions frontalières en vue du maintien de l'autorité de l'État.

 

(Lire aussi : Le 21 octobre, date de la trentième séance électorale)

 

Soutien fort et uni
Le Groupe a aussi exprimé un soutien fort à la coexistence libanaise et souligné son engagement à prendre toutes les mesures possibles pour aider le pays. Ses membres ont reconnu l'effort extraordinaire que le Liban continue d'entreprendre en accueillant 1,1 million de réfugiés enregistrés en provenance de Syrie, ce qui représente la plus grande proportion de réfugiés par rapport à sa population nationale que tout autre pays. Ils ont réitéré leur préoccupation face aux défis graves auxquels sont confrontées les communautés d'accueil libanaises. Ils se sont félicités des efforts déjà entrepris par les États membres à cet égard.
Le Groupe a toutefois souligné que si un soutien international fort doit contribuer efficacement à la stabilité durable, il faudra une action déterminée, en parallèle, de la part des dirigeants libanais pour résoudre l'impasse politique en procédant à l'élection d'un président sans plus tarder, afin de rétablir un gouvernement pleinement fonctionnel qui puisse répondre aux besoins des citoyens et fournir des services efficaces.

 

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Avant de prendre la parole à la tribune de l'Assemblée générale de l'Onu, le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a rencontré hier matin, au Palais de Verre, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. Les deux leaders ont « discuté de l'impact permanent du conflit syrien sur le Liban et salué le soutien international uni pour la sécurité et la stabilité du Liban, » indique...

commentaires (2)

M. Salam est plein de bonne volonté mais l'action de son gouvernement reste hélas entravée par les agissements des ministres partisans du général Aoun et leurs alliés du Hezbollah et du parti arménien Tachnag. Il faudra que l'Iran si vraiment sérieux et avec une vraie volonté de faire avancer les choses au Liban, puisse exiger de ses députés libanais qui lui sont redevables, d'élire le candidat à la Présidentielle qui aura les meilleures chances de succès et ceci selon les modalités de la Constitution libanaise.

Tony BASSILA

11 h 13, le 01 octobre 2015

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Commentaires (2)

  • M. Salam est plein de bonne volonté mais l'action de son gouvernement reste hélas entravée par les agissements des ministres partisans du général Aoun et leurs alliés du Hezbollah et du parti arménien Tachnag. Il faudra que l'Iran si vraiment sérieux et avec une vraie volonté de faire avancer les choses au Liban, puisse exiger de ses députés libanais qui lui sont redevables, d'élire le candidat à la Présidentielle qui aura les meilleures chances de succès et ceci selon les modalités de la Constitution libanaise.

    Tony BASSILA

    11 h 13, le 01 octobre 2015

  • BONNE DEMARCHE ET INITIATIVE DU P.M. TAMMAM SALAM... LE GRAND ET ETERNEL SOURIRE DE MR. BAN... QUAND A LA DISSOCIATION DU LIBAN DU CONFLIT SYRIEN AVEC L,INTERVENTION DU HEZB SUR LE TERRAIN C,EST DU REVE ET DES PAROLES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 54, le 01 octobre 2015

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