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Atelier doctoral international à l’Alba pour réfléchir l’urbanisme

L’atelier a rassemblé des doctorants de l’Alba, de l’Université libanaise, de Politecnico de Milan, de l’Université de Paris-Est, de l’Université de Nantes, de l’Université Paris IV, de l’Université de Grenoble, une équipe de Turquie, ainsi que de doctorants d’universités membres de l’Aperau, qui est un réseau francophone regroupant des institutions d’enseignement supérieur en aménagement et urbanisme et dont l’Institut d’urbanisme de l’Alba est membre.

Entre le 21 et le 23 mai, l'Institut d'urbanisme de l'Alba a rassemblé des professeurs et des doctorants, venus du Liban, du Moyen-Orient, de l'Europe et du Canada, dans le cadre d'un atelier doctoral structuré autour de l'aménagement et l'urbanisme, local et régional.
L'atelier s'est tenu, avec le soutien du Bureau Moyen-Orient de l'AUF, suite à un appel à candidatures, lancé par l'Institut d'urbanisme de l'Alba, autour des sujets abordés par ses doctorants, afin de les aider dans la préparation de leur thèse. « Notre but a été, avant tout, académique : créer une plateforme pour les doctorants en urbanisme, pour diffuser leurs théories et leurs idées de recherche, et prendre un feedback des professeurs et doctorants qui travaillent sur les mêmes thématiques », explique Hassan Bitar, professeur en environnement-paysage à l'Alba.
Par conséquent, l'espace public, l'aménagement du territoire, la planification stratégique et l'ingénierie de la ville ont constitué les principaux axes de l'atelier. Parmi les sujets de thèse qui y ont été abordés : la planification urbaine au Liban, qui a examiné l'évolution des théories de planification et étudie leur application, ou son absence ; les restaurateurs dans les quartiers d'Achrafieh (Monnot, Gemmayzé, Mar Mikhaël et Badaro), avec les transformations urbaines et l'analyse des comportements des acteurs qui font qu'une rue devienne à la mode ; « un aménagement odonymique » de la ville : le cas de Beyrouth a été traité par une lecture de l'histoire urbaine à travers l'analyse du nom des rues, et l'on découvre que le Liban est l'un des rares pays au monde qui honore les héros de l'Indépendance et les colonisateurs à la fois... Autre sujet : les centralités métropolitaines. Essayer de trouver un modèle qui pourrait être généralisé sur l'ensemble du territoire, à travers le cas de Jezzine, où le rassemblement de plusieurs municipalités permet une décentralisation. Enfin, les espaces publics comme levier des projets touristiques et urbains : le cas de Beyrouth prend comme modèle le centre-ville, ses acteurs, les types d'activités proposées ou l'image reflétée et son adéquation à la réalité.
En parallèle, soulever des problématiques liées à l'urbanisme local constitue une priorité pour les organisateurs de l'atelier. « Une fois que les doctorants finissent leurs thèses, on espère avoir des recommandations qu'on publiera et proposera aux acteurs principaux au Liban, tels le ministère de l'Environnement ou la municipalité de Beyrouth », révèle Hassan Bitar. Ainsi, l'Institut d'urbanisme tente d'ouvrir la voie à une nouvelle forme de recherche dont l'ambition est de sortir du cadre académique. « L'intérêt serait de prendre ces recommandations en compte, surtout qu'il y a une tendance actuelle dans le monde à améliorer les villes à partir de recherches scientifiques bien menées, et des résultats tangibles qui justifient la planification », insiste-t-il.

C.E.

Entre le 21 et le 23 mai, l'Institut d'urbanisme de l'Alba a rassemblé des professeurs et des doctorants, venus du Liban, du Moyen-Orient, de l'Europe et du Canada, dans le cadre d'un atelier doctoral structuré autour de l'aménagement et l'urbanisme, local et régional.L'atelier s'est tenu, avec le soutien du Bureau Moyen-Orient de l'AUF, suite à un appel à candidatures, lancé par...

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