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Liban

Deriane : Ce n’est pas avec de l’obstination qu’on édifie une nation

Le mufti de la République a reçu hier le député Samir Jisr. Photo Ani

Dans son message hier pour le début du mois de jeûne du ramadan, le mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, est revenu à la charge au sujet du blocage de la présidentielle.
« Ce ne sont pas l'obstination et le durcissement des positions qui permettent d'édifier des nations, mais l'entente et le dialogue, quelles que soient les circonstances et les données », a-t-il dit dans ce qui semble être une critique indirecte de l'attitude arrêtée du CPL par rapport aux dossiers de la présidentielle et des nominations sécuritaires. « Le retard dans la tenue de l'élection présidentielle, le blocage de l'action parlementaire et la paralysie du gouvernement sont extrêmement dangereux. C'est un déblocage qu'il faut et non pas un blocage qui se répercute négativement sur le pays et sur la population », a-t-il poursuivi en mettant l'accent sur « les appréhensions autour de Ersal ». Dans ce cadre, cheikh Deriane a insisté sur le rôle de l'armée dans la protection et la préservation de la sécurité de cette bourgade frontalière au nord-est du pays. Il a mis en garde contre toute mise en doute du rôle de l'armée, « ce rôle devant être soutenu pour permettre au pays de sortir de cette crise ».
Le mufti a en outre invité les hommes politiques à tenir un discours « responsable pour éviter au Liban les conséquences préjudiciables des divergences de vues qui se transforment en crises politiques ».

Dans son message hier pour le début du mois de jeûne du ramadan, le mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, est revenu à la charge au sujet du blocage de la présidentielle.« Ce ne sont pas l'obstination et le durcissement des positions qui permettent d'édifier des nations, mais l'entente et le dialogue, quelles que soient les circonstances et les données », a-t-il dit dans...
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