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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Polémique autour du dispositif de sécurité de l’Escwa

L'Escwa s'accroche à son siège actuel, au centre-ville, rue Riad Solh, en dépit des propositions faites par les autorités de déménager ce dernier soit à l'intérieur de la zone ultrasécurisée du Parlement, soit à Baabda, soit à l'hôtel al-Bustan, soit dans le bâtiment abritant le Tribunal spécial pour le Liban à Monteverde. Plus d'un responsable international avait réclamé un tel transfert, mais l'institution internationale refuse, soulignant qu'aucun des emplacements proposés ne réunit les conditions de sécurité pour abriter ses locaux.
Une autre raison qui justifierait le transfert du siège de l'Escwa serait le nombre de plaintes que reçoit le mohafez de Beyrouth, Ziad Chbib, du fait des mesures de sécurité prises par l'instance, qui bloquent plusieurs rues adjacentes. Dans une lettre en date du 22 février dernier, le mohafez a demandé à l'Escwa d'ôter les empiètements sécuritaires qui obstruent la voie publique, puisque, après enquête, le fonctionnaire a conclu que les raisons qui avaient nécessité l'installation de ce dispositif de sécurité n'existent plus, sans compter le fait que le dispositif ne bénéficie pas d'une autorisation légale de la part du mohafez.
L'Escwa a fait appel à la présidence du Conseil au lieu d'obéir à la demande du mohafez et de lever l'obstruction des routes autour du bâtiment. Le Sérail, lui, a tranché en réclamant le maintien du dispositif sécuritaire, « compte tenu des circonstances sécuritaires qui poussent l'Onu à maintenir des mesures pour prévenir tout danger ». Affaire à suivre.

L'Escwa s'accroche à son siège actuel, au centre-ville, rue Riad Solh, en dépit des propositions faites par les autorités de déménager ce dernier soit à l'intérieur de la zone ultrasécurisée du Parlement, soit à Baabda, soit à l'hôtel al-Bustan, soit dans le bâtiment abritant le Tribunal spécial pour le Liban à Monteverde. Plus d'un responsable international avait réclamé un tel...
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