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Lifestyle - Papilles

Dalia Taher Haddad : laissez entrer le soleil

Photo DR

Mettre un peu de soleil dans son assiette. Des légumes et des fruits, des couleurs. Voilà la devise de Dalia Taher Haddad, qui vient d'ouvrir un café-restaurant à la rue Monnot qu'elle a baptisé «Eat Sunshine». L'espace, une belle verrière et de grandes feuilles de bananiers peintes sur les murs, s'y prête bien. Et puis la lumière qui s'y installe et le calme qui s'en dégage...

Dalia a décidé de quitter le secteur bancaire dans lequel elle semblait évoluer « normalement », il y a trois ans, une année après son mariage. « J'avais passé dix ans à faire le même métier, à travailler avec des horaires. Puis j'ai décidé de partir, sans avoir d'autres plans», confie-t-elle, apparemment devenue très zen.
Il lui aura tout de même fallu un an pour trouver sa voie. « Le plus dur était pour moi l'ennui de rester sans travailler et la peur de l'échec. Je savais que certains de mes camarades et de mes proches me regardaient avec un œil critique, pensant que j'avais fait comme toute femme mariée, arrêter de travailler et me consacrer au foyer et aux (futurs) enfants. Mais pour moi, ce n'était pas ça », ajoute-t-elle. Petit à petit, en lisant et en faisant des recherches, la jeune femme, qui a grandi entre le Nigeria et Londres et qui a épousé, il y a quatre ans, Mario Haddad, propriétaire de restaurants et de circuits de cinémas, décide de s'intéresser de plus près à l'alimentation organique et bio, à une vie plus saine.

Elle suit des cours par correspondance à l'Institut de nutrition intégrative de New York et devient health coach. « Mon travail est différent de celui d'une diététicienne, précise-t-elle. J'écoute plus les gens, je donne à chacun un programme personnalisé, j'aide ceux qui viennent me voir à être plus à l'écoute de leur corps, à changer toute une manière de vivre et de s'alimenter », explique-t-elle. « Comme mon époux travaille dans l'alimentation, j'ai pu acquérir un certain savoir-faire et j'ai décidé de me lancer en ouvrant un restaurant où l'on sert le petit déjeuner, le déjeuner et nombre de desserts et de jus bio et organiques. Au Liban aussi, les gens commencent à apprécier ce créneau », dit-elle.

Elle trouve donc le lieu idéal pour « laisser entrer le soleil et en abuser », et fait appel à un consultant américain, Chris Clark, auteur de nombreux ouvrages sur la cuisine et qui a mis en place plusieurs restaurants dans la région. Particulièrement versé dans l'alimentation organique et les cours de yoga, il adopte un menu méditerranéen. « Chris a passé cinq semaines au Liban, il nous a communiqué 100 recettes. Il reviendra tous les trois mois pour voir l'évolution du travail », explique Dalia.

Dans ses projets, un restaurant à Dubaï et un autre à Londres. « Londres, parce que j'y ai passé de nombreuses années et parce que ma sœur, qui est ma partenaire financière, y vit. Nous sommes quatre filles et chacune de nous a investi dans ce restaurant à Beyrouth », dit-elle, et Dubaï, parce que tout se passe là-bas...
Dalia compte aussi prendre des cours d'art culinaire et avoue qu'elle s'intéresse de plus en plus au design. « Aujourd'hui, j'ai fini par trouver ma passion, un métier qui me valorise. J'ai encore plein d'envies. Adapter ce régime alimentaire que je propose m'a aidé à voir les choses plus clairement et me sentir bien dans ma peau et ma vie. »

 

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Mettre un peu de soleil dans son assiette. Des légumes et des fruits, des couleurs. Voilà la devise de Dalia Taher Haddad, qui vient d'ouvrir un café-restaurant à la rue Monnot qu'elle a baptisé «Eat Sunshine». L'espace, une belle verrière et de grandes feuilles de bananiers peintes sur les murs, s'y prête bien. Et puis la lumière qui s'y installe et le calme qui s'en dégage...Dalia a...

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