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Lifestyle - Papilles

Samia Massoud (et sa mom), bûcheuse

Photo DR

Samia Massoud déteste la paresse. D'ailleurs, elle n'a jamais arrêté de travailler, se lançant à corps perdu dans des aventures professionnelles qu'elle a toujours réussies. La publicité, d'abord, la mode ensuite – elle a été acheteuse pour une boutique de prêt-à-porter de luxe pour hommes, puis elle a importé des vêtements de Chine. Depuis 2012, C'est Mom and I, son charmant restaurant à Badaro, qui fait briller ses yeux clairs. Elle y est attentive à chaque demande, à la fois souriante et ferme, mais surtout efficace.
« La publicité m'a tout appris et principalement comment vendre un produit », indique d'emblée Samia Massoud qui a passé plus de dix ans dans la régie publicitaire du quotidien an-Nahar.
La cuisine lui a été enseignée par sa mère. « Elle s'est mariée jeune et c'est sa propre grand-mère qui lui a transmis toutes les recettes. Ce sont ses plats traditionnels libanais que je propose à mes clients », dit-elle. « J'ai toujours cuisiné, sans en faire un métier. Il y a trois ans, avec ma mère, qui m'aide toujours au restaurant, j'ai commencé à assurer des services de restauration à partir de chez moi. Lorsque la demande a augmenté, il a fallu agrandir les cuisines. J'ai donc pris un local à Badaro, face au Musée national. L'espace m'a plu et j'ai décidé, tout en assurant les services de traiteur, d'y aménager un restaurant », souligne-t-elle.
Le choix, courageux à une époque où le quartier était méconnu, se révèle excellent. Courageux également puisque, jusqu'au-boutiste, elle choisit de se lancer dans un nouveau domaine où la concurrence est ardue. Bûcheuse et déterminée, elle apprend vite et sur le tas les ficelles du métier. En profitant de tous ses métiers... Celui d'acheteuse, ses visites effectuées aux usines italiennes lui ont été très utiles et surtout ses voyages en Chine, en solo, durant 10 ans, au cours desquels elle a apprivoisé une nouvelle culture et une autre façon de travailler, sans parler la langue et dans un marché difficile et peu hospitalier.
« J'avais acheté un petit livre pour apprendre le chinois facile, confie-t-elle sans complexe. Je débarquais dans les marchés avec ce guide et une calculatrice. Je communiquais par des signes, de la tête et des mains. Je négociais en montrant les chiffres sur l'écran de la calculatrice. J'arrivais à me faire comprendre ! Les Chinois me fascinent. C'est un peuple appliqué, ils travaillent tous les jours, à toutes les heures et sont toujours disponibles pour faire du business », ajoute-t-elle admirative.
Cette capacité de travailler sans arrêt est l'une des qualités essentielles de Samia Massoud. « Quand j'ai ouvert le restaurant, j'ai réalisé dans quelle aventure je m'embarquais. Il ne suffisait pas de faire de la cuisine et de livrer des commandes. Il fallait penser aux détails, faire le même travail au quotidien et surtout pouvoir gérer l'endroit et tous les détails », raconte-t-elle. Et sa détermination a payé. Son restaurant, où elle sert au quotidien huit plats du jour libanais, quatorze plats au menu et quelques desserts, ne désemplit pas. On y trouve les habitués, les amis et les inconditionnels...
Alors, un cinquième métier d'ici à dix ans ? Samia réfléchit, répond par la négative, avant de se reprendre : « Tout est possible!»

Samia Massoud déteste la paresse. D'ailleurs, elle n'a jamais arrêté de travailler, se lançant à corps perdu dans des aventures professionnelles qu'elle a toujours réussies. La publicité, d'abord, la mode ensuite – elle a été acheteuse pour une boutique de prêt-à-porter de luxe pour hommes, puis elle a importé des vêtements de Chine. Depuis 2012, C'est Mom and I, son charmant...

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