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Lifestyle - Papilles

Astrid Honein, la cocina del corazon

Astrid Honein a toujours aimé travailler avec ses mains. Elle a aussi toujours aimé faire la cuisine. «La cuisine est une façon de faire plaisir aux personnes qu'on aime», dit-elle, se souvenant de son enfance colombienne où la cuisine a toujours été associée aux retrouvailles, aux festivités et suggéré le bonheur.
«Mes deux grands-mères étaient de très bonnes cuisinières. Très jeune, j'ai commencé à cuisiner comme si c'était un jeu», raconte-t-elle, évoquant sa grand-mère paternelle belge qui lui ramenait en cadeau des mini-ustensiles de cuisine à sa «taille», pour pouvoir préparer des pains perdus et des gaufres qu'elle offrait à ses amis.
Mariée à l'ancien député Salah Honein, Astrid Opdenbosh vit au Liban depuis 22 ans. Elle a deux passions, on l'aura compris, le travail manuel et la cuisine, qu'elle manie avec amour. Depuis plusieurs années, elle confectionne des sacs avec un style devenu le sien. Certains sont fabriqués avec des tissus ethniques colombiens et des symphonies de couleurs éclatantes. D'autres, plastifiés et plus nostalgiques, reprennent des dessins, comme ceux de vieux timbres libanais. Accessoire de mode ou hommage et souvenir du Liban, ce pays qu'elle habite depuis de nombreuses années. Elle peut aussi passer des heures à faire du crochet. Pour elle, le temps s'envole et l'activité la détend. Enfin, quand elle ne cuisine pas pour ses amis, elle donne des cours, deux fois par mois, au club Les Créneaux à Achrafieh.
«Il ne s'agit pas seulement de préparer un plat. La cuisine et ses ingrédients invitent au voyage. Dans mes cours, je parle aussi de l'historique d'un plat ou d'un ingrédient particulier, ou de ses bienfaits pour la santé», confie-t-elle avec sa voix calme. Pour elle, tout peut être bon et exquis, même un simple plat de pâtes à l'ail ou un sandwich de jambon. L'important est dans la manière de les préparer et l'utilisation de bons ingrédients. La cuisine savoureuse n'est donc pas uniquement restreinte aux grands plats qui prennent des heures de préparation. C'est dans son précieux cahier de recettes qu'elle puise des idées, et sur les réseaux sociaux qui proposent de nouvelles cuisines. Toujours à la recherche d'ingrédients parfois difficiles à trouver au Liban, elle est incollable quand il s'agit de dénicher un produit étranger sur le marché local. Et si elle n'en trouve pas, comme c'est le cas pour la sauce de la recette de Mole mexicaine, qui est à base d'épices et de chocolat, elle la prépare elle-même.
À ses yeux, l'essentiel est de faire plaisir aux personnes qu'elle reçoit et qu'elle aime. Elle se fait d'ailleurs aider par des notes secrètes, les préférences de ses proches et ses connaissances, qu'elle ressort au besoin! Dans sa vie, comme dans sa cuisine, elle s'est adaptée aux habitudes libanaises où il est de mise de préparer plusieurs entrées et plats principaux même quand il s'agit d'un menu occidental. Pourtant, elle ne s'aventure pas trop dans les mets libanais. «Ici, tout le monde fait de la bonne cuisine et je ne peux pas les concurrencer!», lance-t-elle.
Elle mise donc sur les menus du monde, de l'Asie à l'Amérique latine, en passant par l'Europe, ajoutant toujours sa touche personnelle, son sens du détail et une pincée d'amour, inévitablement.

Astrid Honein a toujours aimé travailler avec ses mains. Elle a aussi toujours aimé faire la cuisine. «La cuisine est une façon de faire plaisir aux personnes qu'on aime», dit-elle, se souvenant de son enfance colombienne où la cuisine a toujours été associée aux retrouvailles, aux festivités et suggéré le bonheur.«Mes deux grands-mères étaient de très bonnes cuisinières. Très...

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