Rechercher
Rechercher

Campus

L’Usek vole la vedette au concours « Vex Robotics »

L'équipe libanaise « Usek Robotics », seule formation en provenance de l'extérieur des États-Unis, s'est vue décerner le prix du meilleur design de robot à la compétition tenue dans le Massachusetts, le 21 février.

L’équipe « Usek Robotics » entourant le secrétaire général, père Michel Abou Tacca, le professeur Sandy Rihana et le doyen Pascal Damien.

Le défi à relever était de taille: participer à une compétition de robotique au pays de l'oncle Sam, là où les techniques de pointe sont à portée de main. Trimballer des robots à bord de l'avion. Garder les fils intacts et les connexions électroniques en place. Ce n'est pas du gâteau. L'équipe «Usek Robotics» a quand même réussi à jouer des coudes et rafler un prix. Mais cet aboutissement heureux, quelles en ont été les assises?
Un petit flash-back s'impose. Joe Khalil, l'un des étudiants fondateurs de l'équipe «Usek Robotics», a suivi une formation en robotique, technique de conception et de réalisation de robots, à l'Université arabe de Beyrouth, au printemps 2014. Enrichi de son expérience, Joe revient à l'Usek avec la détermination d'y fonder une équipe de robotique. Initiative qui n'aurait pas vu le jour sans le soutien du doyen de la faculté d'ingénierie, l'ingénieur Pascal Damien, et du Dr Sandy Rihana, enseignante chercheuse en génie biomédical et chef du département de génie biomédical à l'Université du Saint-Esprit de Kaslik.
«Notre but est d'inculquer aux étudiants l'éducation du dialogue, de leur donner l'occasion d'avoir une vision commune, d'inventer un robot, un humanoïde inerte, certes, mais qui les rapproche de leur humanité, de ces liens amicaux qui ne se seraient pas tissés sans cette expérience inoubliable», confie Pascal Damien.
L'équipe a vu alors le jour. Elle a été constituée de sept étudiants et étudiantes : Christine Abdel Nour, Trishia Chemaly, Myriam Iskandar, Joe Khalil, Youssef Bou Karam, Anthony el-Dik et Noël Pselis. «Les cerveaux de la faculté d'ingénierie», aux dires du doyen. Depuis, l'aventure robotique s'est enclenchée. «On passait de longues heures dans le bureau spécialement mis à notre disposition à la faculté pour rassembler les différentes parties de nos deux robots. On fignolait les petits détails après que la charpente finale a été édifiée», raconte Christine Abdel Nour, 5e année de génie électrique. Enfin, grâce «aux multiples efforts conjugués des étudiants provenant d'horizons scientifiques différents, les deux robots de l'équipe ont vu le jour», ajoute Trishia Chemaly, 3e année de génie biomédical.

Mettre le paquet, en toutes circonstances
La participation au concours de robotique aux États-Unis ne s'est pas déroulée sans obstacles. Après que l'équipe de l'Usek a gagné les quatre premiers matchs de la compétition, tenue au Quinsigamond Community College, dans l'État du Massachusets, un accident a menacé la victoire qui s'annonçait déjà. L'un des robots est tombé en panne. Son engrenage denté a été endommagé. «Nous avons poursuivi, plus résolus qu'auparavant, la compétition. Notre seul but était de gagner les points qui nous permettaient de nous qualifier pour la finale», raconte Joe.
Après avoir surmonté maints écueils, l'équipe de l'Usek, qui a préalablement présenté le mode d'emploi des deux robots au jury américain, a remporté le prix du meilleur design. La joie de ces étudiants rentrant du continent américain est immense et balaie toute la fatigue qui a précédé la victoire et toutes les nuits blanches passées dans un petit bureau avec pour uniques compagnons deux robots, des sourires et une complicité scientifique innovatrice. Objectif suivant? Le World Championship au Kentucky en avril prochain!

Le défi à relever était de taille: participer à une compétition de robotique au pays de l'oncle Sam, là où les techniques de pointe sont à portée de main. Trimballer des robots à bord de l'avion. Garder les fils intacts et les connexions électroniques en place. Ce n'est pas du gâteau. L'équipe «Usek Robotics» a quand même réussi à jouer des coudes et rafler un prix. Mais cet...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut